Après la mort d’un policier à Dammarie-les-lys, la police française a lancé un appel à témoins vendredi en diffusant des images de membres présumés de l’ETA dans un supermarché. Mais les hommes des images seraient en fait des pompiers catalans en vacances en France, sans rapport avec les faits. Ils se sont manifestés et devaient être auditionnés par la police samedi pour dissiper définitivement toute ambiguïté. Le groupe de cinq hommes avait été filmé lundi dernier entre 9h et 10h30 à l’entrée d’un hypermarché Carrefour de Villiers-en-Bière (Seine-et-Marne), très près de l’endroit où s’était produit un vol de voitures qui devait conduire à la fusillade. C’est le témoignage d’un ancien policier à la retraite ayant aperçu à l’hypermarché un groupe parlant espagnol qui avait amené les enquêteurs à visionner les images de vidéo-surveillance. Les policiers français impliqués dans la fusillade ont cru ensuite reconnaître sur les images les protagonistes du crime. C’est cet élément qui aurait convaincu les autorités de lancer une réquisition aux médias, une méthode rare.

Les images de l’hypermarché, peu nettes, ne montraient pas la jeune femme ‘aux cheveux clairs, âgée de 30 à 40 ans’, qui a été vue par les policiers au moment de la fusillade. L’homme arrêté sur place au moment de la fusillade, Joseba Fernandez Aspurz, 27 ans, devait être présenté samedi à un magistrat antiterroriste en vue de sa mise en examen, mais on sait déjà qu’il n’a pas tiré puisqu’il était menotté quand le policier a été abattu. Les enquêteurs disent avoir retrouvé un Smith & Wesson dérobée dans une opération de l’ETA en octobre 2006 dans une armurerie de Vauvert (Gard) et une plaque minéralogique provenant d’un vol commis aussi en 2006 par l’ETA.

Un policier français a été tué mardi en fin d’après-midi à Dammarie-les-Lys, au sud-est de Paris, dans un échange de coups de feu avec des membres présumés de l’ETA.

Les faits se sont produits mardi vers 18h. Une patrouille de police du commissariat de Dammarie-les-Lys, à une cinquantaine de km au sud-est de Paris, remarque un véhicule sur un chemin de terre. Ils s’approchent et voient quatre personnes remplissant les réservoirs de quatre véhicules, dont une femme. Les policiers interviennent, les désarment et commencent à les menotter. Un cinquième et un sixième véhicule arrivent alors. Suit une fusillade au cours de laquelle un policier est mortellement touché de trois balles au thorax malgré son gilet pare-balles.

Un homme de 27 ans, interpellé lors de la fusillade, a fait état de son appartenance à ETA. Au moins cinq autres personnes, dont une femme, sont en fuite. L’homme arrêté est Joseba Fernandez Aspurz, 27 ans, poursuivi pour des luttes urbaines menées par la jeunesse indépendantiste basque, en mars et septembre 2008. La justice espagnole a formellement demandé la remise à l’Espagne de cet homme toujours en garde à vue mercredi après-midi.

La Metropolitan Police de Londres a arrêté ce lundi un membre présumé de l’ETA à Soho, dans le centre de Londres. Garikoitz Murua, 29 ans, a été capturé par des officiers de l’unité d’extradition de Scotland Yard dans une opération conjointe avec la police espagnole. En décembre 2006, les autorités espagnoles avaient délivré un mandat d’arrêt européen pour ‘délits terroristes’ sur sa personne. Murua a comparu aujourd’hui devant la Cour de Westminster. Il est accusé d’être impliqué dans une série d’attaques à l’explosif en Espagne entre 1999 et 2002, ainsi que d’avoir pris part aux explosions des maisons de deux conseillers municipaux, d’une gare, des bureaux d’un organe de presse et du département de sécurité sociale. Murua est le troisième membre clé de l’ETA à être arrêté ces deux dernières semaines après Ibon Gogeaschoechea le 28 février en France et Andoni Cengotitabengoa le 12 mars à Lisbonne.

Le 18 avril 2009, le militant de l’ETA Jon Anza disparaissant lors d’un voyage en train entre Bayonne et Toulouse. Selon le journal ‘Gara’, le militant aurait été intercepté et les agents de la police espagnole l’auraient obligé à descendre du train pour être interrogé. Au début du mois d’octobre, le même ‘Gara’ affirmait qu’Anza aurait trouvé la mort au cours de l’interrogatoire mené de manière illégale sur le territoire français et aurait ensuite été enterré. Le ministre de l’Intérieur du gouvernement espagnol a quant à lui toujours rejeté publiquement la possibilité que les Forces de Sécurité soient impliquées dans cette affaire, affirmant qu’il s’agissait d’un problème interne à l’ETA.

A la demande de la famille, le Parquet de Bayonne a ouvert une enquête. Un juge espagnol a également été chargé d’investiger. C’est dans ce cadre qu’un corps de la morgue de Toulouse a été examiné, et il s’est avéré être celui du militant disparu. Le Collectif Jon Anza a confirmé cette information.

Un juge espagnol a inculpé ce lundi six membres présumés de l’ETA ainsi que sept autres des FARC. Les deux organisations et ces treize personnes sont soupçonnés de s’être échangés des informations militaires en vue de mener des actions contre différentes personnalités colombiennes. L’enquête, qui dure depuis 1999, aurait mis en évidence une collaboration entre l’ETA et les FARC. Selon le juge, les FARC auraient demandé à l’ETA de collaborer à des projets d’actions lors de formations réciproques au maniement d’explosifs, d’armes et à la guérilla urbaine. Il a également demandé l’extradition d’un présumé membre de l’ETA qui se trouverait actuellement au Venezuela et qu’il soupçonne d’être le responsable de l’ETA dans cette région d’Amérique Latine.

Trois militants présumées de l’ETA ont été interpellés dimanche matin à Cahan (Normandie). Les interpellations ont été réalisées vers 6h10 par les enquêteurs de la Sous-direction antiterroriste (SDAT) qui agissaient en collaboration avec la Direction Centrale du Renseignement Intérieur (DCRI) et des policiers espagnols. Les policiers ont investi un gîte rural où ces trois hommes avaient élu domicile depuis une semaine et qu’ils devaient quitter ce dimanche. Trois armes de poing dont deux pistolets automatiques, du matériel servant à la fabrication d’engins explosifs, des téléphones mobiles et du matériel informatique auraient été saisis. Le trio circulait à bord d’une auto faussement immatriculée volée en janvier dernier en France. Selon le ministère espagnol de l’Intérieur, le principal suspect est Ibon Gogeaskoetxea Arronategui, 54 ans (photo).

Ibon Gogeaskoetxea Arronategui serait le cinquième ‘chef militaire présumé d’ETA’ arrêté depuis novembre 2008. Il était recherché pour avoir participé à une tentative d’attentat à l’explosif visant le Musée Guggenheim de Bilbao, en 1997, à la veille de son inauguration par le roi d’Espagne. Le complot avait été découvert avant l’explosion des douze (!) engins, mais le frère de Gogeaskoetxea, Eneko, y a ensuite abattu un policier.

Les deux autres personnes arrêtées seraient Beinat Aguiagalde, 26 ans, et Gregorio Jimenez, 55 ans. Aguiagalde est recherché dans le cadre des actions contre un politicien basque en mars 2008 et un homme d’affaires en décembre 2008. Jimenez est lui recherché en liaison avec une tentative d’attentat en 2001 contre le président du gouvernement de l’époque José Maria Aznar.

Ibon Gogeaskoetxea Arronategui

Ibon Gogeaskoetxea Arronategui

Une nouvelle opération anti-ETA a été menée dans la nuit de lundi à mardi dans la province de Bilbao, au Pays-Basque espagnol. Deux collaborateurs présumés de l’ETA ont été interpellés, mais le ministère n’a toujours pas précisé de quoi sont soupçonnés les deux hommes. Sur ordre du juge de l’Audience nationale, tribunal chargé des dossiers de ‘terrorisme’, quatre perquisitions ont également été menées. La police a saisi du matériel informatique, une bonbonne de camping-gaz, un livre intitulé ‘Cloratita’ (nom espagnol d’un composant explosif) et des documents liés à l’ETA. Ce mercredi, les polices espagnoles et françaises ont découvert plusieurs dépoôts de l’organisation dans lesquelles ils ont trouvé 87 kilos d’explosifs.

Opération anti-ETA

Opération anti-ETA

Harriet Aguirre a été condamné mercredi à dix ans de prison devant le tribunal correctionnel de Paris, notamment pour ‘association de malfaiteurs à visée terroriste’. Il avait été interpellé dans un maison d’Arpajon-sur-Cère (Cantal) en octobre 2005, avec deux autres militants Idoia Mendizadal et Alberto Garmendia, qui ont été condamnés respectivement à huit et six ans de prison, comme l’avait requis le ministère public. Des armes lourdes avaient également été retrouvées dans leur maison. Les trois militants âgés d’une trentaine d’années ont, en outre, été condamnés à une expulsion définitive du territoire français.

Il semblerait que la police française ai arrêté un membre présumé de l’ETA à la frontière franco-espagnole lors d’un contrôle de routine. L’homme circulait dans un train en provenance de la France et a été interpellé à Port-Bou, en Espagne. Il était en possession d’une arme à poing, de faux documents d’identité français et espagnols, de matériel informatique et de plusieurs milliers d’euros. Selon les médias espagnols, il s’agirait de Faustino Marcos Alvarez, membre présumé d’un commando de l’ETA recherché depuis 2002.

A son 40 ème jour de grève de la faim, l’administration a promis à Lrtoentxa Guimlon de la transférer à Rennes où elle ne sera pas seule, en principe. Elle a donc arrêté sa grève de la faim… Bataille suivante:… qu’ils tiennent leur promesse et que son compagnon y soit muté aussi…