Harriet Aguirre a été condamné mercredi à dix ans de prison devant le tribunal correctionnel de Paris, notamment pour ‘association de malfaiteurs à visée terroriste’. Il avait été interpellé dans un maison d’Arpajon-sur-Cère (Cantal) en octobre 2005, avec deux autres militants Idoia Mendizadal et Alberto Garmendia, qui ont été condamnés respectivement à huit et six ans de prison, comme l’avait requis le ministère public. Des armes lourdes avaient également été retrouvées dans leur maison. Les trois militants âgés d’une trentaine d’années ont, en outre, été condamnés à une expulsion définitive du territoire français.

Il semblerait que la police française ai arrêté un membre présumé de l’ETA à la frontière franco-espagnole lors d’un contrôle de routine. L’homme circulait dans un train en provenance de la France et a été interpellé à Port-Bou, en Espagne. Il était en possession d’une arme à poing, de faux documents d’identité français et espagnols, de matériel informatique et de plusieurs milliers d’euros. Selon les médias espagnols, il s’agirait de Faustino Marcos Alvarez, membre présumé d’un commando de l’ETA recherché depuis 2002.

A son 40 ème jour de grève de la faim, l’administration a promis à Lrtoentxa Guimlon de la transférer à Rennes où elle ne sera pas seule, en principe. Elle a donc arrêté sa grève de la faim… Bataille suivante:… qu’ils tiennent leur promesse et que son compagnon y soit muté aussi…

La police portugaise aurait découvert ce vendredi une base de l’ETA, située dans la ville d’Obidos dans la centre du pays. La base a été découverte lorsque les deux occupants d’une camionnette ont fui alors que les officiers de la Garde Républicaine Nationale, qui patrouille dans les zones rurales du pays, essayaient de faire stopper leur véhicule. Dans la base, la police a découvert plus d’une demi tonne d’explosifs, ainsi que les équipements de fabrication de ceux-ci. Des détonateurs, des cartes et de fausses plaques d’immatriculation ont également été trouvés. Selon la police, le matériel était stocké dans de très bonnes conditions de sécurité, plusieurs explosifs étaient prêts à être utilisés.

La police régionale basque mène depuis une semaine une opération contre l’ETA. Cinq membres présumés de l’organisation ont été inculpés et maintenus en détention samedi, et mardi, deux autres personnes ont été incarcérées à Madrid. Ce mardi, la police a annoncé deux nouvelles arrestations. Igor Martin Nino et Olaitz Lema Zabala sont soupçonnés de collaborer avec l’ETA. Les autorités soupçonnent ces neuf personnes d’être impliquées dans un attentat à la voiture piégée devant la police d’Ondarroa en septembre 2008 (photo) ainsi que dans deux attaques à l’explosif contre les travaux de construction de la ligne ferroviaire à grande vitesse du Pays-Basque et contre un relais électrique à Azpeitia.

Attentat contre le commissariat d'Ondarroa

Une cinquantaine de personnes sont venues en autocar du Pays-Basque pour apporter leur soutien à Lorentxa Guimon, détenue à la prison de Roanne et en grève de la faim depuis 28 jours. Les manifestants, appartenant à Askatasuna, l’organisation de soutien aux prisonniers politiques basques, et Etxerat, un collectif des familles des prisonniers basques, ont déployé devant le centre de détention plusieurs grandes banderoles sur lesquelles on pouvait lire notamment: ‘Respect des droits des prisonniers’, ‘Eloignement + isolement = torture’ et ‘Les prisonniers basques au Pays-Basque’. Une autre visait la directrice de la prison. Ils ont lancé de nombreux slogans en basque et en français, parfois hostiles aux gouvernements français et espagnol, et surtout pour réclamer le retour des prisonniers ‘à la maison’. Les manifestants, auxquels s’étaient joints quelques membres de la CNT venus de Saint-Etienne, ont ensuite rejoint le centre-ville de Roanne drapeaux au vent. Le cortège a rejoint le Palais de justice devant lequel les banderoles ont été déployées. De nombreux tracts ont aussi été distribués.

Lorentxa Guimon, 40 ans, est une des 160 prisonniers politiques basques détenus en France. A Roanne, où elle a été transférée en juillet dernier, elle purge une peine de 17 ans de réclusion pour son appartenance à l’appareil logistique d’ETA. Elle a entamé début janvier une grève de la faim pour exiger de retrouver en détention son compagnon Iñaki Esparza, ancien responsable de l’appareil logistique d’ETA, condamné pour sa part à 19 ans de réclusion et qui purge sa peine dans les Hautes-Pyrénées. Ce rapprochement devant permettre d’épargner de longues distances à parcourir à leur fille, âgée de 7 ans, et à leurs familles. L’enfant n’a pas vu sa mère depuis décembre.

Manifestation pour Lorentxa Guimon

Laurence Guimon, une militante d’ETA, a entamé le 2 janvier une grève de la faim illimitée pour dénoncer ses conditions de détention à Roanne (Loire). ‘La semaine dernière, elle a perdu 6,5 kg. Elle a du mal à se rendre au parloir où elle arrive essoufflée‘, a expliqué la soeur de la militante, ‘Elle boit seulement et ne mange pas‘, a-t-elle souligné en précisant néanmoins que sa soeur bénéficiait d’un suivi médical par un médecin de la prison. Laurence Guimon revendique la fin de son isolement, le rapprochement géographique de son compagnon, un militant d’ETA incarcéré à Lannemezan, et la restitution immédiate de ses permis de visite. Laurence Guimon, 40 ans, a été arrêtée le 22 janvier 2003 à Estialesq.

Laurence Guimon

Un homme et une femme, membres présumés de l’ETA ont été arrêtés ce samedi soir aux abords de Clermont-Ferrand dans une voiture volée alors qu’ils avaient du se ranger sur le bas-côté de la route à cause des intempéries. Selon la presse espagnole, il s’agirait de Inaki Iribarren Galbeten et de Eider Uruburu Zabaleta, qui compteraient parmi les membres les plus recherchés de l’ETA. Ils ont été interpellés près d’une base présumée de l’organisation où ils auraient été prendre de l’argent. Ils étaient armés et circulaient avec de fausses plaques d’immatriculation et de faux papiers. La SDAT a été saisie de l’enquête et ils ont été entendus ce dimanche.

En outre, deux autres personnes ont été arrêtées par les autorités espagnoles et portugaises samedi soir. Les deux membres présumés d’ETA ont été appréhendés alors qu’ils circulaient dans une fourgonnette transportant des explosifs dans la localité espagnole de Bermillo de Sagayo, à trente kilomètres de la frontière avec le Portugal. Le conducteur du fourgon a pris la fuite avant d’être interpellé par la police portugaise.

Pedro Maria Olano Zabala a été arrêté cette nuit par la garde civile espagnole à Lizartza, dans le nord du Pays-Basque (photo). Le ministère de l’intérieur le soupçonne d’avoir collaboré avec l’appareil logistique de l’ETA. Selon lui, il aurait transporté du matériel vers la France et à travers l’Espagne. Lors de l’opération, les forces de l’ordre ont également perquisitionné son domicile ainsi que celui de ses parents et ont saisi divers documents. Olano Zabala avait déjà été condamné en 2009 pour avoir menacé de mort en 2007 la maire conservatrice de Lizartza, favorable a une ligne dure contre l’ETA. Cette arrestation fait suite à la décision du ministère espagnol de l’intérieur d’activer le niveau 2 (sur une échelle de 4) d’alerte antiterroriste en Espagne, de peur du risque d’une action ‘spectaculaire’ de l’ETA durant la présidence espagnole de l’Union Européenne.

Arrestation de Olano Zabala

José Antonio Urrutikoetxea, alias Josu Ternera, a été condamné ce jeudi par défaut à cinq ans de prison pour ‘association de malfaiteurs à visée terroriste’ par le tribunal correctionnel de Paris. Ce n’est pas la première fois qu’il est poursuivi en France. Interpellé en 1989 à Bayonne une grenade à la main et muni de faux papiers, il avait été condamné à dix ans de prison. Il avait été expulsé vers l’Espagne après sa remise en liberté en 1996. Ternera est un ancien député régional basque et le dirigeant historique de l’ETA. Elu en 1998 au parlement autonome basque sur une liste nationaliste, il avait été désigné en 1999 comme l’un des interlocuteurs de l’ETA pouvant négocier avec le gouvernement espagnol. En 2002, la cour suprême espagnole lançait un mandat d’arrêt pour qu’il réponde de son implication dans un attentat commis en 1987 contre une caserne de la garde civile à Saragosse. Il passe alors à la clandestinité. Le tribunal correctionnel, outre la condamnation à une peine de cinq ans, a maintenu son mandat d’arrêt lancé en 2008 et lui a définitivement interdit l’accès au territoire français.