Suite à plusieurs lettres qui proposaient des ‘plans d’évasion’ au prisonnier anarchiste, des amis et camarades de Damien Camelio rappelent que les gardiens lisent systématiquement tous les courriers qui entrent et sortent de la prison. La police recherche des liens entre les anarchistes français et espagnols et les gaffes dans les lettres sont mises à charges de Damien qui en fait les frais. En revanche, les soutiens demandent d’écrire massivement à Damien pour qu’il ne soit pas isolé par son enfermement. Damien Camelio est un prisonnier anarchiste enfermé depuis le mois de février pour 3 attaques incendiaires, il a été condamné à 2 ans d’emprisonnement et maintient son engagement anarchiste en prison malgré les graves pressions des autorités pénitentiaires.

France : Prudence dans les communications avec Damien Camelio

Le tribunal correctionnel de Colmar a condamné jeudi 55 militants de Greenpeace à des peines de deux mois de prison avec sursis pour une spectaculaire intrusion en mars dans la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin). Le tribunal les a jugés coupables de violation de domicile, mais les a relaxés des faits de « dégradations » constatées sur les lieux. Seuls trois -deux Français et un Allemand- inculpés se sont présentés à la barre, pour revendiquer la légitimité de leur action.

Arrivés à Fessenheim au petit matin du 18 mars à bord de camions, et munis d’échelles, les militants -d’une vingtaine de nationalités- avaient réussi leur opération surprise. La plupart avaient été interpellés rapidement, mais certains s’étaient hissés jusqu’au sommet du dôme d’un réacteur, où ils avaient déployé une banderole, avant d’en être délogés par les forces de l’ordre.

France: Condamnation (avec sursis) pour 55 militants de Greenpeace

Un homme comparaît ce mercredi devant la 23e Chambre du tribunal correctionnel de Paris. De toutes les personnes arrêtées en marge de la manifestation propalestinienne interdite du 19 juillet dernier à Barbès, il est celui à être poursuivi pour les faits les plus graves: jets de projectiles, outrage, détention d’une arme blanche et coups portés au visage et au corps sur un policier. Et pour s’en être pris à une personne dépositaire de l’autorité publique, le prévenu encourt une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende.

Le déboisement sur le site du projet de barrage sur le Tescou en forêt de Sivens a repris ce mardi 2 septembre vers 10 h du matin. Une heure auparavant, des affrontement avaient déjà eu lieu entre un contigent de gendarmes venus de Gaillac et des opposants qui entendent préserver la zone humide du Testet. Ces affrontements ont duré plusieurs heures, les forces de l’ordre tentant des manoeuvres de contournement pour démonter des barricades mise en place par les militants anti-barrage. Il y eu des tirs de grenades lacrymogènes. La zone était également survolée par un hélicoptère des forces de l’ordre. En début d’après-midi, outre la poursuite des affrontements, une opération escargot se déroulait entre Gaillac et la zone humide, avec une vingtaine de tracteurs de la Confédération paysanne.

Comme chaque premier mercredi du mois, un rassemblement aura lieu à Paris, près de l’ambassade des États-Unis, pour exiger la libération de Mumia Abu-Jamal. Mumia a déjà passé plus de 33 ans en prison dont 30 dans le couloir de la mort. Il a toujours clamé son innocence sans jamais pouvoir la défendre face à un système judiciaire raciste et inéquitable. Arrêté et incarcéré à l’âge de 28 ans, il a eu 60 ans le 24 avril dernier.

Rassemblement à Paris pour la libération de Mumia à 18 heures place de la Concorde, face au Consulat des Etats-Unis, angle rue de Rivoli – jardin des Tuileries (Métro : Concorde).

Voir notre dossier sur Mumia Abu-Jamal

France/USA: Rassemblement mensuel demain pour Mumia

Des échauffourées ont lieu sur la zone humide du Testet dans le Tarn. Les opposants à la construction du barrage de Sivens entendent empêcher les premiers déboisements. 130 gendarmes mobiles protègent les travaux de déboisements, ils ont tiré des gazs lacrymogènes. A 13 H 30, il y avait cinq arrestations supposées et deux confirmées.

Le 1er septembre, le déboisement nécessaire à la mise en chantier du barrage de Sivens doit débuter. Ils étaient donc une petite centaine d’opposants présents sur le site dès lundi matin, malgré l’arrêté d’interdiction de circuler sur la zone. Face à eux, 70 gendarmes issus de la compagnie de Gaillac, le PSIG et des éléments venus de compagnies voisines.

Du côté de la D32, le conseil général a décidé de barrer la route dès 9 h 30. Les camions du département étant obligés de passer devant le campement, ce qui a déclenché les incidents. Les gendarmes ont tenté de préserver l’ordre et défendre les camions tant bien que mal. Le face-à-face s’est parfois transformé en mêlée générale. Le calme est revenu hier dans l’après-midi. Les gendarmes se sont postés à l’ombre, d’un côté de la route D132 ; les « zadistes » poursuivant leur occupation de l’autre côté.

France: Incidents à la ZAD du Testet

Suite du feuilleton de cet été sur le site du Secours rouge, qui passe en revue quelques grands éléments de la culture politique anti-répression : causes célèbres, symboles connus, mobilisations historiques, événements fondateurs. Pour cet épisode : le bagne de Poulo-Condor, créé par l’administration coloniale française, puis repris par le régime du Sud Vietnam pour y enfermer ses opposants.

Lire cet épisode

Feuilleton de l’été 2014 (11): Le bagne de Poulo-Condor

Plus de 70 personnes ont accompagné José Luis devant l’Hôtel de police de Montpellier où il devait répondre d’une plainte pour « dégradation de biens d’autrui », suite à l’action menée (avec de la gouache lavable à l’eau savonneuse…) contre le siège du PS pour le département de l’Hérault le 30 juillet. Le 30 juillet, BDS France et le MIB avaient mobilisé 35 personnes pour occuper les locaux du PS de Montpellier, y laissant dfes empreintes de mains ensanglantées. Cette action avait été initiée par le comité BDS et le MIB suite aux déclarations de Hollande le 9 juillet en soutien unilatéral à l’Etat d’Israël et justifiant ainsi les massacres des populations palestiniennes.

France: Plainte après une action pro-palestinienne contre le PS

Déjà très utilisées par la police aux États-Unis (et en projet en Belgique), la police française a testé depuis mai 2013, 235 « mini-caméras » (ou body-cams). Au début de l’expérience les policiers avaient peur pour leur vie privée mais le test leur a permis de remarquer qu’ils avaient le contrôle des images qu’ils portaient. Les policiers ont fait remarquer comme points positifs que « les individus sont plus calmes lorsqu’on les filme » et que des « suspects se couvraient le visage ». Les caméras peuvent enregistrer 6 heures de vidéo, la qualité laisse à désirer et dés que le policier qui la porte se met à courir l’image est pratiquement inutilisable. Les caméras sont fabriquées par une entreprise française dans le Gard (Exavision) pour 1’500€/pièce. Plusieurs policiers ont avoué avoir adopté personnellement et utiliser professionnellement une Gopro qui est 4x moins chère et de bien meilleure qualité que la bodycam « officielle ». Le flou juridique entourant l’utilisation de body-cams ou de caméras personnelles par les policiers ne semblent déranger personne parmi les autorités. Vu les retours positifs des testeurs, le gouvernement français devrait orner 4’500 policiers supplémentaires du dispositif dans les 5 prochaines années.

Une body-cam Exavision

Une body-cam Exavision