Une manifestation a eu lieu samedi après-midi, à Néchin, dans la région d’Estaimpuis dirigée contre la richissime famille française Mulliez, propriétaire du groupe de grande distribution Auchan. Plusieurs de ses membres sont installés à Néchin pour échapper à la fiscalité française. Environ 200 personnes ont parcouru les 8 kilomètres qui séparent Roubaix, où se situe le siège de l’Association Familiale Mulliez (AFM) et Néchin, où habitent certains membres de la famille Mulliez. Ils venaient dénoncer les projets immobiliers des Mulliez, et, surtout, leur volonté de racheter toute une série de terres agricoles de la région.

Côté belge, la marche a été stoppée par les forces de l’ordre. Les organisateurs avaient prévu de défiler dans une rue où habitent plusieurs membres de la famille Mulliez. Mais ils n’ont pas pu aller beaucoup plus loin que le panneau d’entrée de ville de Néchin, une camionnette de la police belge barrant la route. Quelques échauffourées ont également eu lieu: un manifestant a été menotté à terre, a fait l’objet d’une arrestation administrative avant d’être relâché. La marche s’est dissoute vers 18 heures.


Manifestation anti-Mulliez ce samedi 17 mai, à… par lavoixdunord

Près d’un millier de personnes ont répondu à l’appel à manifester ce samedi à Nantes contre la répression, suite à la manifestation du 22 février. La manifestation s’est rassemblée vers 15 h à proximité de la préfecture de Nantes, puis a défilé en ville sans incident mais au rythme du slogan « Un million de dégâts : nous ferons mieux la prochaine fois ». La manifestation était organisée en solidarité avec les inculpés du 22 février, mais aussi aux blessés (dont trois mutilés l »oeil) de cette même journée.


Manifestants contre la "répression" par OuestFranceFR

Jeudi 15, le tribunal de grande instance de Clermont-Ferrand a entendu deux gendarmes, un colonel et un capitaine Pierre Pouly, tous les deux soupçonnés d’acte attentatoire à la liberté individuelle. En novembre 2010, ils avaient donné l’ordre de retenir Frédéric Le Marrec, un militant syndical de SUD, à la brigade de gendarmerie du Mayet-de-Montagne, dans l’Allier, pour l’empêcher d’aller manifester lors de la visite du chef de l’Etat de l’époque, Nicolas Sarkozy.

La procureure a exposé que les gendarmes savaient agir hors du cadre judiciaire: « Retenir quelqu’un au regard d’une menace à l’ordre public, ça n’existe pas, la loi ne le permet pas ». Elle a requis quatre mois de prison avec sursis et 1 000 euros d’amende contre les deux officiers. Les gendarmes ont expliqué qu’ils étaient coincé par « l’objectif de résultats »: « Ces obligations venaient directement de l’Elysée. En cas de maintien de l’ordre, il fallait que ce soit fait hors de la vue du président et il fallait empêcher tout perturbateur de s’approcher de la personne du président. »
. Le jugement sera rendu le 16 juin.

Ce vendredi 16, la préfecture du Tarn a choisi d’expulser les opposants au projet de retenue d’eau de Sivens, sur la ZADD du Testet. 42 voitures de gendarmerie, 20 fourgons de policiers et de gendarmes, un panier à salade, un hélicoptère, deux pelleteuses et cinq camions-bennes étaient mobilisés – 350 personnes pour en expulser une cinquantaine.

Des manifestants réclamant la libération de Georges Ibrahim Abdallah ont tenté jeudi d’intervenir dans un meeting à Lille auquel assistait le premier ministre. Ils en ont été empêché par le service d’ordre. ils ont néanmoins brandit des affiches et distribué des tracts. Une initiative similaire avait eu lieu lors de la visite de Vall à Wingles (Pas-de-Calais) précédemment. Ils ont aussi assuré une présence solidaire pour Georges Abdallah dans la manifestation syndicale de l’après-midi.

Le Tribunal des Prud’hommes de Valenciennes examine cette semaine la plainte de l’employé de Toyota licencié en octobre 2012 après s’être rendu aux toilettes lors de la présentation des vœux du président du groupe. L’entreprise a assimilé cela avec « un abandon de poste », mais l’employé réclame 30 000 € de dommages et intérêts, son avocat estime qu’on a voulu se débarrasser d’un syndicaliste remuant. Verdict le 25 septembre prochain.

Hier matin, les chauffeurs grévistes de l’agglomération d’Agen ont décidé de bloquer le dépôt de bus de Bon-Encontre, empêchant la sortie des véhicules. Dans l’après-midi, la direction a envoyé les huissiers contre le piquet avec une assignation à comparaître lundi pour « entrave au droit au travail ». Les grévistes ont maintenu le blocus, symboliquement, avant de le lever en début de soirée, sous la menace d’amendes conséquentes. À compter de ce matin, le service reprend. Avec, toujours, un préavis de grève de 59 minutes par jour.

France: Les huissiers contre les grévistes de Keolis

Un article expliquant comment on peut, en trois clics, découvrir les stations d’écoute des espions de la DGSE, a été publié suite à la condamnation d’un blogueur pour « vol » de documents… indexés sur google.

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La station d’écoute de Sarlat (Drôme)

La station d'écoute de Sarlat (Drôme)