A Béthune, le 22 octobre, le collectif « Bassin minier » de soutien à Georges Ibrahim Abdallah a organisé un rassemblement sur le parvis du Tribunal de grande instance.
A Monchy-Breton une soirée-débat pour Georges Abdallah a eu lieu jeudi 8 novembre, dans le cadre des rencontres mensuelles organisées par le repaire de « Là-bas si j’y suis ».


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Prochaine initiative : rassemblement pour la libération de Georges Abdallah dimanche 18 novembre à 11h à Lille (rendez-vous : métro Wazemmes).

France: Mobilisations dans le Nord pour Georges Abdallah

15.000 personnes ont manifesté samedi à Bayonne à l’appel du mouvement Herrira en faveur des droits des prisonniers basques, 10 jours après l’arrestation et la remise aux autorités espagnoles de la Française Aurore Martin, ancienne responsable du mouvement basque Batasuna. La cheffe du groupe de la gauche indépendantiste basque Euskal herri Bildu au sein de la Communauté autonome basque, Laura Mintegi, a annoncé peu avant le départ du cortège « sa solidarité avec tous les prisonniers et particulièrement Aurore Martin ». « Nous demandons la libération des prisonniers malades » mais aussi « d’en finir avec la dispersion » des prisonniers basques, a ajouté la représentante de Bildu, rappelant les principales revendications des manifestants. Elle a également souhaité « que les Etats français et espagnol se mettent au service de la feuille de route d’Aiete », conférence internationale qui s’est déroulée en octobre 2011 à Saint Sebastien, et proposant une « résolution du conflit basque ».

Des familles de prisonniers basques ouvraient le cortège en brandissant des photos des quelque 605 prisonniers basques retenus dans les prisons françaises et espagnoles. Des « Joaldun », personnages de la mythologie basque, précédaient cependant la manifestation en arborant des portraits d’Aurore Martin, dont l’arrestation et l’extradition le 1er novembre alimentaient les slogans et les discussions pendant la manifestation. Actuellement, 136 militants basques sont en détention en France et 469 en Espagne, la plupart à plusieurs centaines de kilomètres de leurs foyers.

Pays basque: 15.000 manifestants pour les prisonniers basques à Bayonne

Depuis le 9 octobre dernier, les forces de l’ordre travaillent à l’expulsion de tous les opposants au projet de transfert de l’aéroport de Nantes qui occupent des fermes désaffectées et des cabanes qu’ils ont construit dans la zone du projet. Hier, 140 gendarmes sont intervenus pour rétablir la circulation sur une route départementale passant sur le site et barrée par plusieurs barrages érigés par les opposants. De violents affrontements ont émaillé leur intervention et 70 gendarmes supplémentaires ont été envoyés en renfort. Ils ont fait usage de grenades assourdissantes, les opposants ont lancé des bouteilles incendiaires, des frondes et des objets métalliques. Six gendarmes ont été légèrement blessés, et trois opposants ont été interpellés.

Les avocats du ‘groupe de Tarnac’, dont les membres sont soupçonnés d’avoir saboté une ligne TGV en novembre 2008, avaient saisi le tribunal de Nanterre pour que soient auditionnés 18 policiers ayant participé à la filature de l’époque (qui constitue la base de l’inculpation), filature remise en cause par la défense. Les juges de Nanterre s’étaient opposés à l’audition, mais le 26 octobre, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Versailles a accédé à cette demande. Par contre, elle s’est opposée à la seconde demande des avocats, lesquels souhaitaient la saisie des ordinateurs des fonctionnaires. La cour d’appel a également accepté que soient communiqués à la défense les numéros de téléphone des policiers ayant participé à la filature en question. Selon un des avocats, ‘On va pouvoir comparer leurs numéros avec la borne-relais qui se trouve à cinq mètres de la ligne TGV. S’ils étaient présents la nuit des faits, ils auraient activé le relais de téléphone’.

Ce dimanche, le président français rendait visite à son homologue libanais à Beyrouth. L’occasion pour une centaine de personnes de se rassembler devant la résidence de l’ambassadeur de France pour exiger la libération du militant libanais Georges Ibrahim Abdallah. Déjà tôt le matin, des militants brandissaient le portrait du prisonnier sur la route de l’aéroport. C’est à la mi-novembre que sera rendue la décision quant à sa libération conditionnelle, alors qu’il est libérable depuis 1999 et qu’il s’agit de sa huitième demande de libération.

Manifestation à Beyrouth pour Georges Ibrahim Abdallah

Manifestation à Beyrouth pour Georges Ibrahim Abdallah

Le futur palais de justice de Paris représente un investissement de 671 millions d’euros avec un partenariat public-privé qui conduira à un loyer annuel moyen de 90 millions, donc au terme de ce contrat de 27 ans, en 2043, l’Etat français aura payé 2 milliards 700 millions pour la construction du palais de justice dans le quartier des Batignolles (XVIIe arrondissement), et déménager une partie des locaux de l’Ile de la Cité (Ier). Le contrat a été signé en février. Le projet a été confié à un groupement d’entreprises mené par Bouygues.

France: Un palais de justice à 2,7 milliards d’euros

Des agents de la DGSE, les services de renseignement extérieurs français, ont été blessés mi-octobre lors d’une altercation avec des villageois en Bulgarie. L’incident s’est déroulé dans la nuit du 15 au 16 octobre, près de Pleven, dans le nord de la Bulgarie, non loin de la frontière avec la Roumanie. Repérés par des villageois, cinq militaires français qui s’exerçaient à une mission d’iniltration ont été pris à partie par des villageois. Les villageois auraient pris les militaires pour des vandales venus piller leurs champs de luzerne. Deux Français ont été blessés par balles aux jambes, un autre s’est retrouvé le nez cassé ».

Les Bulgares ont trouvé dans leur 4×4 des ordinateurs ainsi qu’un parachute « tandem » permettant de transporter un passager en sus d’un pilote, des équipements de Néoprène utilisés en plongée, un appareil photo professionnel et beaucoup d’autres éléments. Les blessés, conduits dans un hôpital après avoir demandé à être mis en contact avec l’ambassade de France, ont expliqué être des sportifs de « l’extrême ». Ils ont été expédié à Paris.

Les réactions se multiplient après la remise d’Aurore Martin, une militante basque française, aux autorités espagnoles après son interpellation jeudi 1er novembre à Mauléon. A Mauléon (Pays basque français), une manifestation de soutien à la jeune femme s’est tenue vendredi 2 novembre à la mi-journée. Lors d’une conférence de presse à Bayonne, un responsable du mouvement Batasuna doutait du caractère « fortuit » du contrôle qui a permis l’arrestation de la militante.

Les opérations d’expulsion se sont poursuivies hier sur la ZAD, zone menacée par le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Aux lieux-dit le Sabot et les 100 Chênes, les forces de l’ordre ont dû intervenir à grand renfort de gaz lacrymogènes pour faire reculer les opposants et faire descendre de force les personnes qui défendaient les habitations en en occupant les toits. L’intervention s’est faite avec une grande violence, avec des tirs de grenades lacrymos et de flashball effectués depuis un hélicoptère sur des manifestants.

Dans la forêt de Rohanne, également menacée de destruction, il a fallu toute la journée aux gendarmes mobiles et à leur équipe de gendarmes de haute montagne pour déloger les habitants de quatre cabanes et détruire celles-ci. Au sol, de nombreuses personnes de tous âges, voisins, paysans, opposants venus de plus loin, ont soutenu celles et ceux qui résistaient perchés en hauteur. Là encore de nombreux témoignages font part de violences excessives envers les occupants, étouffements, coups et doigts enfoncés dans les orbites.

France: Toujours des affrontements à la ZAD

La militante basque française Aurore Martin, membre de Batasuna, a été interpellée jeudi 1er novembre à Mauléon en exécution d’un mandat d’arrêt européen émis par l’Espagne, plus d’un an après une première tentative avortée à Bayonne. La militante, qui a épuisé tous les recours légaux contre le mandat de Madrid, a été interpellée par des gendarmes, semble-t-il à l’occasion d’un contrôle routier fortuit. Elle a été remise aux autorités espagnoles le soir même.

Aurore Martin était visée depuis le 13 octobre 2010 par un mandat d’arrêt européen émis par un magistrat madrilène pour « faits de participation à une organisation terroriste et terrorisme », en l’occurrence avoir participé en Espagne à des réunions publiques comme membre du parti Batasuna. Autorisé en France, Batasuna est interdit en Espagne où il est considéré comme une organisation terroriste depuis 2003 et interdit pour ses liens présumés avec ETA. Aurore Martin était passée dans la clandestinité en décembre 2010 mais était réapparue depuis en public pendant des manifestations au Pays basque français.

France/Espagne: Aurore Martin arrêtée et livrée!