Gaël Roblin

En 1999-2000, plusieurs dizaines de personnes furent arrêtées, et parfois incarcérées, dans le cadre des enquêtes sur les attentats revendiqués ou attribués à l’Armée Révolutionnaire Bretonne. Beaucoup passèrent entre quatre et cinq ans en détention préventive dans l’attente d’un jugement. A l’issue de ce jugement qui survint en mars 2004, plusieurs d’entre eux (c’est le cas de Paskal Laizé et Kristian Georgeault) revendiquèrent leur appartenance à l’A.R.B. et furent condamnés en conséquence. D’autres, comme Gaël Roblin (photo ci-dessus), furent condamnés pour leurs simples contacts avec ces militants. Sa peine de prison sera inférieure au temps de détention préventive. Tous furent acquittés pour l’attentat de Quévert (non revendiqué) qui coûta la vie à une personne en 2000. Kristian, Paskal et Gaël sont depuis libres après avoir effectués une longue peine. Pendant des années, leur mise en examen pour cet attentat avait permis de les salir et de justifier de leur long emprisonnement préventif. 10 jours après ce verdict, le parquet général décidait de faire appel de cette décision qui était pour lui un véritable camouflet. Toutefois, dans sa précipitation, le parquet ne fit appel que contre trois des acquittés et seulement pour une partie des faits jugés. Le nouveau procès se déroulera du 17 au 28 novembre prochain devant la cour d’assises spéciale à Paris. Il s’agit pour le procureur de la République Française d’essayer d’effacer l’humiliation de l’acquittement de mars 2004. Ce procès s’inscrit dans un contexte de répression généralisée. De plus, ces trois militants indépendantistes n’ont rien renié de leurs convictions. Ils ont continué à s’engager publiquement en faveur du droit du peuple breton à décider librement de son avenir et ont été de nombreuses mobilisations sociales et politiques.

Solidarité avec Gaël, Paskal et Kristian!

Pour contacter le comité de soutien aux trois militants

Pour lire le communiqué du Skoazell Vreizh (Secours Breton)

Gaël Roblin

Il y a deux jours, le 1er octobre, le Parquet de Paris annonçait qu’il demandait la révocation du régime de semi-liberté auquel Jean-Marc Rouillan était astreint depuis dix mois, et qui devait l’amener à une libération conditionnelle en fin d’année (cf. ci-dessous). Cette demande doit faire l’objet d’une audience judiciaire le 16 octobre prochain. En attendant cette date, Jean-Marc Rouillan a été réincarcéré.

Communiqué de NLPF:

ROUILLAN, TAIS-TOI OU C’EST LA PERPETE!

Alors que la crise financière fait rage, que l’armée s’embourbe dans la sale guerre d’Afghanistan, que les charettes de licenciements économiques, à Renault Sandouville ou ailleurs, plongent des familles dans le désespoir, le gouvernement français mène la chasse à … Jean Marc Rouillan! Il fallait oser! Prenant prétexte d’une banale interview à l’Express, le Parquet central, à la botte de la Chancellerie, veut révoquer le régime de semi-liberté auquel Jean-Marc Rouillan est astreint depuis dix mois, et qui devait l’amener à une libération conditionnelle en fin d’année. Cette mise en cause n’a aucun fondement juridique: Jean-Marc Rouillan a accepté et intégralement respecté les conditions très restrictives de sa semi-liberté. Mais l’opération en dit long sur l’état des libertés démocratiques dans ce pays.

Vingt ans se sont écoulés depuis les arrestations des militants d’Action directe, mais la volonté de vengeance de l’Etat reste intacte. Après l’isolement et les interminables grèves de la faim pour en sortir, l’acharnement se poursuit par cet odieux chantage aux regrets. On continue ainsi à exiger d’eux qu’ils renient leur engagement politique, passé, présent ou à venir. Les militants d’Action directe ont purgé leur peine, qu’on leur fiche la paix!

Comme le premier jeudi de chaque mois, le Collectif Nlpf! appelle à un rassemblement devant la Direction de l’Administration pénitentiaire (angle rue Beaubourg-rue de la Verrerie, Paris 4e) pour exiger la libération de tous les militants d’Action directe (Georges Cipriani et Régis Schleicher sont toujours détenus).

Halte au chantage au reniement! Libération des militants d’Action directe!

Collectif ‘Ne laissons pas faire!’, Paris, le 2 octobre 2008

Lire l’interview de Jean-Marc Rouillan à l’Express

Manifestation pour GI Abdallah

Manifestation pour GI Abdallah

Ce samedi, une délégation du Secours Rouge Belgique a répondu à l’appel du Rassemblement à l’appel du Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah devant la prison de Fresne. Voici leur communiqué:

MANIFESTATION POUR GEORGES IBRAHIM ABDALLAH CONTRE LA LOI DATI

Samedi 20 septembre 2008, une cinquantaine de militants internationalistes se sont rassemblés devant la prison de Fresnes pour manifester leur solidarité avec le communiste libanais, Georges Ibrahim Abdallah, détenu depuis près d’un quart de siècle dans les prisons françaises.

Libérable depuis 1999, ayant déposé sa septième demande de libération conditionnelle, il affronte actuellement, au Centre national d’observation, une série d’expertises inquisitoriales censées évaluer sa ‘dangerosité’, conformément à la loi Dati sur la ‘rétention de sûreté’.

Comme Georges I. Abdallah, les prisonniers politiques d’Action directe, Georges Cipriani et Régis Schleicher, ont récemment fait les frais de cette mesure appliquée rétroactivement.

Ayant décidé de se faire entendre et de se faire voir des prisonniers, le cortège des manifestants, précédé d’une longue banderole avec le portrait de Georges I. Abdallah, se dirigea vers l’arrière de la prison.

Là, proches des cellules, les manifestants purent percevoir les cris de solidarité des prisonniers, en réponse aux slogans qui étaient scandés:

‘Palestine vaincra, libérez Georges Abdallah!’, ‘Vingt-cinq an de prison, vingt-cinq ans de résistance, libérez Georges Abdallah!’, ‘A bas la rétention de sûreté, Georges Abdallah doit être libéré!’

Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah

Manifestation pour GI Abdallah

Info sur le site du Collectif: http://liberonsgeorges.over-blog.com

Manifestation pour GI Abdallah
Manifestation pour GI Abdallah
Manifestation pour GI Abdallah

Calicot pour Georges Ibrahim Abdallah

Rassemblement à l’appel du Collectif pour la Libération de Georges Ibrahim Abdallah ce samedi 20 septembre 2008, à 11h30, devant la prison de Fresnes (avenue de la Liberté, RER B station ‘Parc de Sceaux’).

Info sur le site du Collectif: http://liberonsgeorges.over-blog.com

Cela faisait plus de vingt-cinq années (la première procédure remontant à 1981) que les autorités italiennes s’acharnaient contre le (nouveau)Parti communiste italien, s’efforçant de prouver qu’il s’agissait d’une organisation qui préparait des actes terroristes. Plus de vingt-cinq ans de perquisitions, saisies de matériel et d’argent, garde-à-vue et détentions, et autres entraves à l’activité de propagande, d’organisation et de mobilisation politiques du (n)PCI. Le 1er juillet 2008, la Huitième Procédure Judiciaire de l’Etat italien contre le (n)PCIa pris fin avec une sentence de non lieu, sauf éventuel appel de la part de la Procure de la République. Le Tribunal de Bologne a déclaré que l’enquête n’avait pas abouti à des indices suffisants pour faire un procès. Les camarades étaient poursuivis dans le cadre d’une procédure pour association de malfaiteurs en vue de préparer des actes de terrorisme, à deux, voir trois volets:

-le volet italien conduit par Paolo Giovagnoli de la Procure de Bologne et Stefania Castaldi de la Procure de Naples. Ce volet s’achève avec la décision du Tribunal de Bologne.

-le volet suisse, dont les autorités suisses se sont vite déchargées en arguant le caractère exclusivement politique de la procédure demandée par les autorités italiennes.

-le volet français dont étaient chargés Louis Bruguière et Gilbert Thiel de la Section Anti-terroriste du Tribunal de Grande Instance de Paris. L’ordonnance du 16 octobre 2006, (après plus de trois ans d’enquête, 18 mois de détention et 22 mois de limitation de liberté pour trois camarades italiens appréhendés en France), avait abouti à la conclusion que l’on n’avait pu trouver aucun indice de préparation d’actes de terrorisme et que les autorités françaises avaient été abusées par les autorités italiennes.

Voir leur site

Le 9 juin dernier, la police française a mené une vague de perquisitions dans les milieux proches du DHKP-C. Des suites de cette opération, 11 personnes sont arrêtées, une douzième, Ilker Alcan, considéré comme le responsable du mouvement pour la France est recherché. Huit ont été remis en liberté, les trois autres, Sefik Sarikaya, Veli Yati et Erdogan Cakir demeurent en détention. Le 4 août, Ilker Alcan est arrêté et incarcéré. Le 19 août, Nezif Eski et Ozgür Ozbey, deux des onze personnes arrêtées le 9 juin et remises en liberté, sont à nouveau arrêtées et incarcérées. Il y a actuellement 6 détenus dans le cadre du procès DHKP-C en France. Au même moment, à Istanbul, 15.000 personnes ont investi le quartier de Gazi avec des drapeaux rouges pour rendre un dernier hommage au secrétaire général du DHKP-C, Dursun Karatas, décédé aux Pays-Bas d’un cancer. Les participants au cortège ont clamé des slogans pendant trois heures, en l’absence totale de policiers, barricadés dans le commissariat de Gazi. Membre fondateur du mouvement communiste combattant ‘Dev-Sol’, il fut arrêté et torturé après le coup d’Etat de 1980. En 1989, il s’évade et vivra dès lors dans la clandestinité. Il contribue à faire naître le DHKP des cendres de ‘Dev-Sol’ en 1994. Il s’agit d’un parti clandestin doté d’un front regroupant plusieurs secteurs de lutte (culturel, syndical, étudiant, associatif, carcéral, droit des minorités, militaire…), le DHKC.

Voici quatre adresses de prisonniers:

Ilker Alcan N° 367 643 D4
-Maison d’Arrêt de Fleury-Merogis
-7, Avenue des Peupliers
-91705 SAINTE GENEVIEVE DES BOIS / PARIS

Sefik Sarikaya N° 289706 Cellule 1/107
-Maison d’Arrêt de la Santé
-42, Rue de la Santé
-75014 PARIS – France

Veli Yati
-Maison de la Santé A Bloc 234
-42, Rue de la Santé
-75014 PARIS – France

Erdogan Cakir N° 289707/div 1 / 46
-42, Rue de la Santé
-75674 PARIS CEDEX – France

Deux d’entre eux ont des problèmes de santé très graves: Veli Yati atteint d’une tumeur au cerveau et Nezif Eski, atteint d’une algie vasculaire de la face.

Le 9 juin dernier, la police française a mené une vague de perquisitions dans les milieux proches du DHKP-C. Des suites de cette opération, 11 personnes sont arrêtées, une douzième, Ilker Alcan, considéré comme le responsable du mouvement pour la France est recherché. Huit ont été remis en liberté, les trois autres, Sefik Sarikaya, Veli Yati et Erdogan Cakir demeurent en détention.

Le 4 août, Ilker Alcan est arrêté et incarcéré. Le 19 août, Nezif Eski et Ozgür Ozbey, deux des onze personnes arrêtées le 9 juin et remises en liberté, sont à nouveau arrêtées et incarcérées. Il y a actuellement 6 détenus dans le cadre du procès DHKP-C en France.

Au même moment, à Istanbul, 15.000 personnes ont investi le quartier de Gazi avec des drapeaux rouges pour rendre un dernier hommage au secrétaire général du DHKP-C, Dursun Karatas, décédé aux Pays-Bas d’un cancer. Les participants au cortège ont clamé des slogans pendant trois heures, en l’absence totale de policiers, barricadés dans le commissariat de Gazi. Membre fondateur du mouvement communiste combattant ‘Dev-Sol’, il fut arrêté et torturé après le coup d’Etat de 1980. En 1989, il s’évade et vivra dès lors dans la clandestinité. Il contribue à faire naître le DHKP des cendres de Dev-Sol en 1994. Il s’agit d’un parti clandestin doté d’un front regroupant plusieurs secteurs de lutte (culturel, syndical, étudiant, associatif, carcéral, droit des minorités, militaire…), le DHKC.

Voici quatre adresses de prisonniers:

-Ilker Alcan N° 367 643 D4
-Maison d’Arrêt de Fleury-Merogis
-7, Avenue des Peupliers
-91705 SAINTE GENEVIEVE DES BOIS/ PARIS

-Sefik Sarikaya N° 289706 Cellule 1/107
-Maison d’Arrêt de la Santé
-42, Rue de la Santé
-75014 PARIS – France

-Veli Yati
-Maison de la Santé A Bloc 234
-42, Rue de la Santé
-75014 PARIS – France

-Erdogan Cakir N° 289707/div 1/46
-42, Rue de la Santé
75674 PARIS CEDEX – France

Deux d’entre eux ont des problèmes de santé très graves: Veli Yati atteint d’une tumeur au cerveau et Nezif Eski, atteint d’une algie vasculaire de la face.

Le transfert de Georges Ibrahim Abdallah de la prison de Lannemazan à la prison de Fresnes est annoncé pour le début de semaine prochaine. De fait, Georges va sûrement subir une semaine supplémentaire d’attente à Fresnes en plus des 6 semaines minimum imposée par la commission pluridisciplinaire chargée d’examiner la « dangerosité » des prisonniers condamnés à perpétuité qui font une demande de libération conditionnelle.

Comme pour Georges Capriani et Régis Schleicher qui viennent de terminer à Fresnes la période d’observation imposée par l’Etat, Georges Abdallah va devoir subir des entretiens avec des médecins, psychiatres, directeur de prison et autres rétribués de l’administration pénitentiaire sur des faits politiques. Fresnes, c’est la quasi impossibilité de téléphoner, les parloirs réduits au minimum, etc. (Site Libérons Georges)

-Georges Ibrahim Abdallah
-n° d’écrou 939049
-C.P. FRESNES – Quartier du CNO
-1, Allée des Thuyas
-94261 Fresnes Cedex