Sept ans après les incidents d’octobre 2011 où des militants anticorrida avaient été frappés par des aficionados après s’être enchaînés dans les arènes du village, environ 200 militants anti-corrida se sont retrouvé face à 200 gendarmes mobiles à Rodilhan. Les manifestants ont arraché des barrières et lancé des projectiles sur les gendarmes mobiles protégés par des barrières anti-émeutes. Pendant une charge des forces de l’ordre, une manifestante est tombée sur la tête et s’est blessée aux cervicales. Les gaz lacrymogènes ont été utilisés à de nombreuses reprises tout au long de la journée pour éloigner les manifestants mais le vent a porté les gaz jusque dans les arènes, incommodant les aficionades qui ont dû être escortés par les forces de l’ordre à la sortie car les anti-corrida les attendaient.

Militants anti-corrida face à des gendarmes mobiles à Rodilhan

Militants anti-corrida face à des gendarmes mobiles à Rodilhan

Plus de 500 personnes venant de Toulouse, Paris, Grenoble, Marseille, Tarbes, Bordeaux, Bruxelles, Pau, etc. se sont rassemblées devant les portes de la prison de Lannemezan pour exiger la libération immédiate de Georges Abdallah. Coup Pour Coup 31, membre de Samidoun Palestinian Prisoner Solidarity Network, a organisé un cortège autour du mot d’ordre « Georges Abdallah tes camarades sont là ! » aux côtés de la Jeune Garde Lyon, de نظمة العمل الشيوعي – تونس Otc, du Npa-infos Haute Garonne, de l’OCML VP et bien d’autres militant-e-s.

A Lannemezan ce samedi

A Lannemezan ce samedi

Le 9 avril dernier, l’université Paris-Nanterre était occupée. Les étudiants protestaient contre la loi ORE (Orientation et réussite des étudiants) modifiant les modalités d’entrée à l’université. L’occupation n’aura pas duré bien longtemps. C’est la présidence de la fac elle-même qui a demandé l’intervention des forces de l’ordre. L’intervention fut brutale, les policiers délogent les occupants (voir notre article). Les trois de Nanterre sont accusés d’avoir résisté.

Le verdict est tombé hier mercredi 17 octobre : un ancien étudiant de Nanterre a été condamné à six mois de prison ferme pour « violences contre les forces de l’ordre », un étudiant à quatre mois avec sursis alors qu’un autre étudiant a été relaxé « au bénéfice du doute ». La sentence est lourde. Elle correspond aux réquisitions du procureur (voir notre article).

L’intervention des CRS à Nanterre

L'intervention des CRS à Nanterre

7 militant.es de France, Suisse et Italie seront à Gap le 8 novembre prochain. Ils/Elles risquent jusqu’à 10 ans de prison et 750.000 euros d’amende pour « aide à l’entrée sur le territoire français d’étrangers en situation irrégulière, le tout en bande organisée ». Ces militant.es avaient participé à une marche contre les frontières le 22 avril passé en réponse aux provocations d’un groupe néo-fasciste à la frontière franco-italienne.

Deux suisses et une italienne avaient été arrêté.es le jour même et ont déjà passé plus d’un mois en détention préventive (notre précédent article sur l’affaire). Par la suite et après une enquête 3 autres militant.es français.es ont été arrêté.es et devront aussi se présenter au tribunal. Plusieurs collectifs de soutien appellent à des mobilisations durant le procès et à se rendre à Gap le 8 novembre.

Manifestation solidaire des inculpés de Briançon

Manifestation solidaire des inculpés de Briançon

A l’aube de son entrée dans sa 35ème année d’incarcération en France, le communiste arabe Georges Abdallah a fait une déclaration pour apporter son soutien aux Grandes Marches du Retour à Gaza et en soutien à la résistance palestinienne.
« La vraie solidarité avec la Grande Marche du Retour, en hommage à la gloire immortelle des martyrs, pour la victoire des masses et des peuples en lutte et pour le déshonneur des traîtres et de tous ceux qui capitulent, n’est autre que la défaite de l’impérialisme et de ses sbires, à savoir les sionistes et les réactionnaires arabes. » (voir la déclaration en entier)

Des centaines de manifestants pour Georges Abdallah

Des centaines de manifestants pour Georges Abdallah

Par équipe, 80 grévistes campent depuis 18 jours et nuits sous les portes du palace Park Hyatt Vendôme, place Vendôme. Comme chaque matin depuis le début du conflit, ils tentent, pacifiquement, d’empêcher les remplaçants des grévistes mandatés par leur employeur, STN, de pénétrer dans l’hôtel.

L’abolition de la clause de mobilité est une des principales revendications des employés de la sous-traitance du nettoyage en général et par les gréviste de Park Hyatt en particulier. Cette clause permet aux prestataires de service de contourner l’interdiction faite à l’employeur de remplacer des salariés en grève par d’autres. Les grévistes du piquet réclament les contrats de travail justifiant la présence de leurs remplaçants.

Ce matin à l’aube, les agents de sécurité de l’hôtel se sont rués sur eux, matraquant dans le tas. Gravement atteints par les coups et en perte de connaissance, Moussa et Sofiane ont été pris en charge par les pompiers et le Samu qui les ont transférés respectivement à Saint Anne et à Cochin.

Inconscient, un des grévistes agressés est emmené à l’hôpital

Inconscient, un des grévistes agressés est emmené à l'hôpital

Samedi 6 octobre, la maire de Nantes Johanna Rolland était présente au marché lorsqu’un groupe de soutien aux migrants est venu la confronter. Il dénonçait notamment l’enfermement de quatre migrants qui logeaient dans une ancienne maison de retraite.

Finalement le groupe a lancé de la farine sur la maire. Celle-ci a immédiatement porté plainte. Jeudi 11 octobre, un homme s’est rendu à la police avec son avocat. Il a aussitôt été placé en garde à vue pour « violences aggravées » et a fait usage de son droit au silence.

Il sera jugé le 22 novembre prochain. Il s’est vu notifier une convocation par procès-verbal et a été placé sous contrôle judiciaire. Il comparaîtra devant le tribunal pour violences sans incapacité totale de travail (ITT) sur personne dépositaire de l’autorité publique et refus de prélèvement ADN.

Johanna Rolland, maire de Nantes

Johanna Rolland, maire de Nantes

Le 12 octobre à Marseille, les jeunes Révolutionnaires revendiquent des dégradations sur la façade du consulat d’Italie en solidarité avec Nadia Lioce, prisonnière des Brigades Rouges PCC.

Le twitter des JR

Marseille: Le consulat d’Italie tagué en solidarité avec Nadia Lioce

Jean-Jacques Picot, éboueur de 56 ans et son collègue Christian Garnier, 58 ans, ont été mis à la retraite d’office pour un « vol » de camion-poubelle le 25 mai. Ce jour-là, ils ont récupéré une benne à ordures pour en déverser le contenu devant le siège de La République en marche. Tracés par une puce de géolocalisation, ils avaient été interceptés par la police et mis en joue. La fédération des Services publics de la CGT assumait collectivement cette action. Au même moment, une centaine de cheminots, énergéticiens et cheminots investissaient les locaux visés et coupaient l’eau, le gaz et l’électricité.

Une première sanction judiciaire tombe en juillet. Le procureur propose aux deux agents d’éviter le procès s’ils plaident coupable. Ils acceptent, chacun écope de 70 heures de travaux d’intérêts généraux. Mais le conseil disciplinaire de la ville de Paris est saisi de l’affaire et, faute d’accord, la décision revenait à la secrétaire générale de la ville qui décide la mise à la retraite d’office. Un recours a été déposé.

L’arrestation des deux syndicalistes, le 25 mai dernier

L'arrestation des deux syndicalistes, le 25 mai dernier

Des dizaines de milliers de retraités, fonctionnaires et militants syndicaux ont manifesté ce mardi 9 octobre à Paris pour dénoncer la politique sociale de l’exécutif, à l’appel de la CGT, FO, Solidaires et des organisations de jeunesse Unef, FIDL et UNL. Parmi les slogans de cette manifestation, qui a rallié la place d’Italie, on pouvait lire « En retraite mais pas en retrait », « Cassez-vous, bande de Benalla! » ou « On se plaint pas, on se révolte ».

Parti de Montparnasse vers 14h, le défilé a connu des incidents une heure et demie plus tard, au niveau de Denfert-Rochereau. Des projectiles ont été jetés contre les CRS, qui ont répliqué avec des gaz lacrymogènes. Il y a eu des blessés et quatre personnes ont été interpellées.

Cet après-midi à Paris:

Cet après-midi à Paris: