Alors que depuis le 17 août, l’aviation turque a bombardé à plusieurs reprises les positions du PKK au Kurdistan irakien, les autorités ont annoncé leur intention de déclencher une incursion terrestre. Au cours du mois écoulé, les forces turques ont déjà tué plus de cent guérilleros. Cette nouvelle opération transfrontalière (il y en a eu 25 ces 25 dernières années) aura pour but de pourchasser les membres du PKK dans les montagnes irakienne afin d’entraîner la liquidation du parti. Ces dernières semaines, l’armée a déjà renforcé ses troupes le long de la frontière irakienne et l’aviation mène des vols de reconnaissance depuis plusieurs jours au-dessus de la zone. Selon la presse turque, le parlement devrait rapidement donner son feu vert à l’opération.

Vendredi soir, deux hommes ont été enlevés dans leurs maisons respectives dans le district de Koraput (Orissa). Samedi matin, leurs corps ont été retrouvés à proximité du village de Borgi. Sur place, les autorités ont également découvert des tracts maoïstes dans lesquels les guérilleros affirment avoir tué les deux hommes en raison de leur rôle d’indicateurs de la police.

Deux ‘gardiens de village’ et deux civils ont été enlevés hier dans la province de Sirnak. Cinq hommes ont été pris en embuscade et l’un d’entre eux est parvenu à prendre la fuite. Les ‘gardiens de village’ sont des locaux armés par le gouvernement afin qu’ils aident l’armée à lutter contre le PKK. C’est d’ailleurs à ce dernier que les autorités attribuent l’enlèvement. Le PKK avait mené une action de ce type en juillet dernier, enlevant deux soldats et un fonctionnaire province of Diyarbakir.

Dans le district de Malkangiri (Orissa), un groupe de 7-8 guérilleros aurait tué un membre du BJP vendredi soir. La police a déclaré que les maoïstes étaient arrivés par bateau et auraient ouvert le feu vers le rivage, tuant le militant du parti de l’opposition. Le CPI(m) n’a toutefois pas revendiqué l’action. Dans le district de Paschim Medinipur (Bengale occidental), trois maoïstes présumés ont été arrêtés samedi matin. Les forces de sécurité ont effectué une descente dans une maison du village de Jira, et les trois hommes ont été arrêtés sur place. Un pistolet et cinq cartouches ont été saisis sur eux.

Les autorités ont publié ce week-end le rapport d’une vaste opération menée durant le mois d’août dans le district de West Singhbhum (Jharkhand). Cette action conjointe menée par les polices du Jharkhand et de l’Orissa avait pour but de libérer la jungle de Saranda qui se trouve sous contrôle maoïste. Le CPI(m) y a d’ailleurs établi le quartier général de son bureau régional. Dans ce rapport, les autorités affirment avoir arrêté au moins 33 guérilleros au cours du mois d’août. La police a saisi dans ces diverses actions trois armes, 225 munitions, quatre postes de radio et 175 IED, ainsi que des vivres et des médicaments. Elle a également découvert de gros coffres en acier et des réservoirs d’eau. Les autorités nient également dans ce rapport les accusations selon lesquelles elles auraient arrêté des villageois tribaux au nom de l’opération anti-maoïste. Elles y soutiennent également qu’aucun civil n’a été tué par la police. Toutefois, elles reconnaissent que sur les 33 personnes arrêtées présumées maoïstes, seules 17 d’entre elles sont effectivement des guérilleros.

Deux policiers ont été tués et neuf autres blessés dimanche dans la province kurde de Tunceli quand un groupe de rebelles à mitraillé le terrain sur lequel les agents jouaient au football à la sortie de la ville de Munzur. Deux « gardiens de village », une milice mise en place par Ankara pour lutter contre le PKK, ont par ailleurs été tués, dimanche également, au cours d’une attaque à la grenade et au fusil d’assaut menée par les rebelles dans la zone de Daglica voisine de l’Irak, dans la province de Hakkari.

Les commandos des forces spéciales turques appuient l’opération terrestre iranienne en cours depuis le 16 juillet dont l’objectif est de déloger les forces du PKK et du PJAK des monts Qandil, région montagneuse du nord de l’Irak. L’aviation turque bombarde sans relâche la région depuis le 17 août, avec l’accord et l’aide technique de l’Otan et des Etats-Unis.

Huit combattants présumés des FARC ont été tués lors d’une attaque menée par l’armée dans le département de Valle (sud-ouest). L’opération menée vendredi par l’armée de Terre puis l’armée de l’Air a également permis l’arrestation de deux membres présumés d’une unité de la guérilla dans ce département, la colonne Alirio Torres.

Une unité de l’armée turque patrouillant dans la province de Tunceli (est de la Turquie) a été prise en embuscade par des guérilleros du PKK samedi après-midi. Deux hélicoptères de combat de la gendarmerie provinciale ont été envoyé sur place alors que les affrontements se poursuivaient. Des hommes de la brigade de commandos ont également été dépêchés en renfort. Les heurts se sont poursuivies durant une bonne partie de la soirée, et ont fait deux morts dans les rangs de l’armée. En même temps, dans la province de Hakkari, un groupe de guérilleros a pris d’assaut un poste de garde à proximité du village de Daglica. Ces derniers ont tiré des coups de feu et lancé des grenades. Deux gardes ont été blessés au cours de l’attaque. Un site de construction situé tout près du village a également été la cible de jets de grenades.

Par ailleurs, alors que l’offensive iranienne se poursuit depuis trois jours dans la région de Qandil, le PKK a annoncé hier par voie de communiqué que ses forces de guérilla allaient se lancer dans le combat aux côtés du PJAK pour lutter pour une vie libre au Kurdistan.

La police a annoncé avoir arrêté deux guérilleros figurant sur sa liste de personnes recherchées. Jeudi soir, agissant sur base d’informations recueillies par dénonciation, les autorités ont effectué une descente dans le village de Mastipur (Bihar) et sont parvenues à capturer Surendra Yadav, alias Roshanji. Sous-commandant de zone, il est accusé d’être impliqué dans 17 affaires dans les districts de Gaya et d’Aurangabad. Lors de son arrestation, la police a saisi un pistolet fabriqué de manière artisanale, dix munitions, trois combinés et 10900 roupies (environ 160 euros) en liquide. Le second guérillero a quant à lui été arrêté ce matin dans le village de Bhusari. Commandant de zone, il était recherché dans le cadre de neuf affaires dans lesquelles les autorités le soupçonnent d’être impliqué.

Cinq policiers ont été tués lundi au cours d’une embuscade attribuée à la guérilla des Farc à Tumaco, dans le sud-ouest de la Colombie. Leur mort porte à onze le nombre de policiers tués par la guérilla depuis le début du mois d’août dans ce département. Samedi, cinq autres policiers ont été tués dans le département de Cesar, par le déclenchement d’un IED.

Colombie: Cinq policiers tués par les FARC

Les différents services de police du Pérou ont annoncé plusieurs arrestations (apparemment sans lien entre elles) de personnes présentées comme appartenant à la logistique de la guérilla maoïste.

Le 23 août, la police anti-terroriste de la région VRAE a arrêté dans la communauté de Chancaveni (district de Vilcabamba) Antonio Navarro Chungui (30), qui selon elle collaborait avec le PCP-SL dès 2009. Une autre personne a arrêtée sous l’accusation de fournir la guérilla en vivres, vêtements, et fournitures diverses. Le Centre Intégré de l’Intelligence contre le Narcoterrorismo du Pérou a arrêté le 30 août José Santisteban, sergent dans une retraite de l’Armée, qu’il accuse d’avoir aprovisionné la guérilla en armes volées à l’armée. Il est aussi accusé d’avoir formé des recrues de la guérilla à l’emploi de ces armes.

La Direction contre le Terrorisme (Dircote) de la Police Nationale a arrêté deux guérilleros présumés. il s’agit de José Juan Figueroa Laureano, 27 ans, et Roy Roger Ponce Salis, 26 ans, (photo). Les arrêts ont été réalisés dans les localités de Pucayacu-Magdalena et d’Angashyacu, dans la province de Leoncio Prado. Les deus hommes auraient été envoyés par le PCP-SL pour enquêter sur les circonstances de la mort d’un autre guérillero, Cresilo Veramendi Berce, tué vendredi passé dans un affrontement avec les forces de l’ordre.

Pérou: Arrestation de maoïstes présumés