De violents échanges de coups de feu ont éclaté lorsqu’un groupe de guérilleros a ouvert le feu sur un contingent policier effectuant une opération anti-maoïste dans la région forestière de Tirkanar (Chhattisgarh). Selon les autorités, un membre de la STF (Special Task Force) a été tué. Elles affirment également avoir tué quatre guérilleros, peut-être plus. Quatre corps ont été retrouvés à proximité du lieu de l’affrontement. Mais les forces de sécurité continuent de ratisser la zone afin de retrouver d’autres corps. Elles pensent avoir touché de nombreux maoïstes qui, blessés, ont été emmenés dans la jungle par leurs camarades.

Les autorités n’ont pas tardé à réagir à l’action menée ce mercredi par les guérilleros du PKK. Celle-ci avait entraîné la mort de huit soldats de l’armée turque. Vers 15h, le gouvernement turc a pris la décision de mener une offensive aérienne contre les bases de guérilleros retranchés à la frontière turco-irakienne. Suite à cette décision, un drone a survolé la zone afin de localiser les cibles. Vers 20h, quatorze F-16 ont décollé de la base aérienne de Diyarbakir. Ils ont pris pour cible les installations électriques du PKK avant de se concentrer sur d’autres objectifs, dont les supposés camps de plusieurs dirigeants de la guérilla. La première vague de frappes aériennes s’est terminée vers 23h. La seconde a été déclenchée vers 2h45 et s’est à nouveau focalisée sur les camps. Par ailleurs, les autorités ont annoncé que 168 cibles supplémentaires avaient été frappées par d’intenses tirs d’artillerie depuis la frontière turque. A l’heure qu’il est, aucun bilan n’a été communiqué. Mais les autorités ont publiquement annoncé que de telles opérations seraient reconduites, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.

Mercredi, des guérilleros du PKK ont pris un convoi de l’armée turque en embuscade à Cukurca (province de Hakkari). Sept soldats et un officier sont décédés, alors que onze soldats supplémentaires ont été grièvement blessés. Selon les autorités, deux IED auraient explosé simultanément au passage de la colonne de véhicules. S’en serait suivi une fusillade de plus de deux heures entre les deux camps. Des forces supplémentaires ont été envoyées dans la zone pour tenter de mener une offensive contre les guérilleros qui intensifient leurs actions depuis plusieurs semaine.

Déploiement de l’armée turque

Déploiement de l'armée turque

Suite à la mort d’un villageois dimanche dont les autorités suspectent les maoïstes d’être responsables, une unité du SOG (Special Operation Group) a été déployée dans le village de Telenpali dans le district de Bolangir (Bastar). Hier, les forces de sécurité effectuaient une opération de ratissage lorsqu’elles sont tombées sur une douzaine de guérilleros. Une violente fusillade longue de plus d’une heure s’en est suivi. Selon certaines sources non confirmées ont annoncé que deux maoïstes avaient été abattus. Les autorités ont quant à elles déclaré avoir retrouvé des traces de sang dans la forêts, mais ne pas encore avoir retrouvé de corps. Les forces de sécurité restent déployées dans la région.

A cinq heures du matin ce lundi, trois soldats circulant dans un véhicule militaire à 15 kilomètres de la frontière iranienne ont été blessés dans l’explosion d’un IED. Celui-ci a été déclenché au passage de la jeep sur la route reliant les villages de Kecikayasi et Orenbuç dans la province de Van par des guérilleros du PKK. Plus tard dans la journée, un soldat a été tué dans une fusillade à proximité des montagnes de Zorkun dans la province d’Oosmaniye. Un groupe de guérilleros a pris d’assaut une unité de l’armée qui était déployée sur le terrain dans le cadre d’une opération de ratissage. Un soldat a été tué et un autre blessé dans l’affrontement. Enfin, dans la province de Sirnak, des militants du PKK ont attaqué deux postes avancés des forces de sécurité. Ces derniers ont battu en retraite vers le nord de l’Irak après une fusillade qui a duré plus d’une heure et demi. Des membres de l’armée les ont pris en chasse et des hélicoptères de combat Cobra ont bombardé les routes leur permettant de s’échapper. Néanmoins, aucun guérilléro n’a été repris.

Au début du mois, la guérilla de la NPA a mené plusieurs opérations spectaculaires comme l’attaque du commissariat de la ville de Trento  (Agusan del Sur) et l’enlèvement du maire de Lingig et de ses deux gardes du corps. La guérilla vont faire passer en jugement ce politicien actif dans les opérations de contre-guérilla, et qui entretient une armée privée. Une unité du 75e bataillon d’infanterie qui participait aux opérations de ratissage qui ont suivi cet enlèvement a été victime d’une mine placée par la NPA (un tué et six blessé) à Sitio Mahayahay, Brgy. Pinagbakatan, (Surigao del Sur). Dans les opération de ratissage, les forces du 67e bataillon d’infanterie ont arrêté une membre du service médical de la guérilla, Lyka Navarro. Ils ont aussi mis la main sur un dépot de la NPA (une vingtaine de fusils automatiques, des médicaments, des radios, du matériel politique)

Samedi, un combat a opposé une colonne de la guérilla dans le village d’ Abejod (Mindanao) deux jeunes femmes de la guérilla ont été capturées par les soldats de la 10e division d’infanterie. Ce dimache, la guérilla a attaqué le commissariat de la ville de Mobo. Les policiers, qui comptent trois blessés, retranchés dans le bâtiment, se sont défendus et la bataille a duré jusqu’à l’arrivée de l’armée. Les guérilleros sont alors sorti de la ville et sont rentrés dans la jungle. Plusieurs embuscade à l’IED ont eu lieu. Un soldat a été blessé dans une explosion dans le village de Tugbo (Masbate). Un autre à Masbate City lorsqu’un IED a explosé au passage d’un convoi militaire. Un soldat a été tué et d’autre blessé lors de l’explosion d’un IED au passage d’un camion transportant des hommes du 9e bataillon d’infanterie.

Sept guérilleros appartenant au PLFI (People’s Liberation Front of India) ont été arrêtés ce dimanche dans le village de Majhilatoli dans le Jharkhand. Les forces de sécurité ont également saisi un fusil, trois revolvers, cinq chargeurs de 9mm, des cartouches, une robe et du papier à en-tête du PLFI, neuf téléphones portables et onze cartes SIM. Les sept hommes se sont fait prendre alors qu’ils collaient des affiches de propagande maoïste

Six soldats ont été tués et dix autres blessés durant une fusillade ce jeudi matin à proximité de la ville de Cali. Celle-ci s’est déclenchée lorsque l’armée a lancé une offensive contre un bastion de la colonne mobile ‘Miller Perdomo’ des FARC. Douze soldats appartenant à une force d’élite de contre-guérilla ont été blessés lors d’un combat avec les guérilleros dans le département de Meta (centre). Celui-ci a eu lieu dans un champ où les FARC avaient préalablement posé un grand nombre de mines. Tous les blessés appartiennent au Omega Task Group constitué d’unités en provenance de tous les secteurs des forces armées et créé pour pourchasser le commandement central des FARC. Suite à ces deux revers, le ministre de la défense et le président colombien ont annoncé la mise en place d’un nouvelle stratégie de contre-guérilla. Celle-ci impliquera notamment une amélioration de l’échange de renseignements et la création d’unités plus petites et plus flexibles.

Force colombienne de contre-guérilla

Force colombienne de contre-guérilla

Depuis plusieurs mois, les actions visant les compagnies pétrolières et leurs intérêts se multiplient. En mars, les FARC avaient enlevé durant 24h plusieurs employés d’une entreprise pétrolière canadienne. En juin, elles auraient enlevé trois ingénieurs et un traducteur de la société chinoise Emerald. Ceux-ci restent disparus. Cette semaine, les guérilleros ont mené deux nouvelles actions. Dimanche, une quarantaine de militants a pris d’assaut un champ pétrolifère exploité dans l’est du pays par la compagnie canadienne Alange Energy. Ils y ont incendié une citerne contenant plus de 400 barils de pétrole. Jeudi, six camions de la société britannique Emerald Energy transportant du brut ont été mis à feu dans le département de Caqueta (sud). Les autorités ont annoncé de nouvelles mesures pour renforcer la surveillance des 130 compagnies ayant des concessions dans le pays et une intensification de leur collaboration avec les forces de l’ordre.