Une fusillade entre les forces de sécurité et des guérilleros maoïstes a eu lieu ce mercredi dans le district de Koraput (Orissa). Celle-ci s’est déroulée dans le cadre d’une opération conjointe de ratissage de la Border Security Force et de la police, au cours de laquelle elles visaient un camp de transit maoïste. A leur arrivée à proximité du camp, les guérilleros ont ouvert le feu. Durant la fusillade, tous les maoïstes sont parvenus à battre en retraite et à se réfugier dans la jungle environnante. Selon les forces de sécurité, il est possible qu’il y ait des blessés parmi eux. Dans le démantèlement du campement, les autorités ont saisi plusieurs armes, des munitions, des chargeurs, une quinzaine de sacs appartenant à des guérilleros, de la littérature maoïste et des médicaments. Selon la police, plus de soixante combattants campaient à cet endroit.

A 7h ce matin, un convoi de l’armée turque a été la cible d’une attaque de la guérilla dans la province de Hakkari (sud-est de la Turquie). Un IED a explosé au passage d’un minibus transportant des troupes. Quinze d’entre eux ont été blessés par la déflagration. Cette action est la première menée par le PKK depuis le début des raids aériens de l’armée visant ses militants au Kurdistan et qui ont déjà fait plus de cent morts.

Les autorités turques viennent de publie ce qui constitue un premier bilan chiffré des frappes menées depuis le 17 août par l’armée dans les montagnes irakiennes. Selon elles, entre 90 et 100 guérilleros du PKK ont été abattus (elles utilisent plutôt le terme ‘neutralisés’) et 80 autres ont été blessés. En ce qui concerne l’infrastructure, l’armée affirme avoir frappé et endommagé, voir détruit, 14 installations, huit dépôts de vivres, un dépôt de munitions, neuf canons de DCA, 18 cavernes et 79 caches. Selon la déclaration de l’état-major, 349 cibles situées dans les montagnes Kandil et dans les régions de Khakurk, de Avasi-Basyan et de Zap ont été touchées par des tirs d’artillerie lourde alors que 132 cibles ont été touchées par des frappes aériennes. Les autorités ont affirmé qu’un grand nombre de guérilleros leur avait échappé et estime à 2000 le nombre d’entre eux actuellement retranchés dans les montagnes du Kurdistan irakien. En outre, elles ont affirmé que les raids allaient se poursuivre.

C’est vendredi après-midi qu’une colonne d’une vingtaine de guérilleros maoïstes, commandée par Cresilio Veramendi Bercera (31 ans) a été accrochée par une unité comjointe de la police et des forces spéciales de l’armée qui suivaient leurs traces depuis mercredi.

Les guérilleros, qui venaient de Pavayacu et qui se dirigeaient vers Aucayacu, ont résisté pendant 20 minutes. Cresilio Veramendi Bercera a été tué de cinq balles tandis que les autres guérilleros ont pu s’échapper dans la forêt, mais peu de temps après, un autre guérilleros de la colonne a été capturé. Il s’agit de Fredy Roosvelt Méndez Delgado (25 ans).

Pérou: Un commandant de la guérilla maoïste abattu

Vendredi, deux unités de contre-guérilla ratissaient la jungle de Metlaperu. Une unité comprenait des forces de la CRPF et des policiers du district, l’autre était composées de membres de la police militarisée de l’état du Chhattisgarh. Cette dernière a été prise sous un feu violent. Les forces de sécurité se sont lancées à la poursuite de leurs assaillants et elles sont tombé dans une vaste embuscade. 11 policiers et leur chauffeur civil ont été tués, deux policiers blessés. La police revendique la mort de quatre guérilleros mais annonce que leurs corps n’ont pas été retrouvés…

Samedi, trois soldats et une commandante de la guérilla maoïste ont été tués hier samedi dans le Maharashtra. Les forces de sécurité (unité anti-guérilla COBRA, CRPF et commandos de l’Etat de Maharashtra) ont investi hier à l’aube un village proche de la ville de Gadchiroli, dans lequel elles suspectaient la présence d’une trentaine de combattants maoïstes. Elles ont été accueillie par un feu nourri, les combats ont duré 12 heures et les guérilleros ont pu s’échapper à la faveur de l’obscurité et d’un pluie torrentielle. La guérillera tuée a été identifiée comme Raneeta alias Ramko Hichami (35 ans), responsable régionale pour le Chatgaon. Les forces de sécurité ont récupéré des munitions et du matériel de propagande. Trois soldats blessés ont été hospitalisés.

Après un long travail d’enquête la Police antiterroriste de la Vallée des rivières Apurímac et Ene (VRAE) a réussi à capturer un responsable d’un réseau d’appui du PCP-SL, le camarade ¨Docto¨. Feliciano Quispe Pacheco (30 ans) a été arrêté à San Juan Mantaro (province Satipo dans Junín), où il travaille comme infirmier. Son réseau fournissait depuis 2003 des vivres, du matériel médical et des renseignements aux colonnes de guérillas des « camarade Alipio » et « camarade Gabriel ». D’autre part, un groupe d’une douzaine de jeunes guérilleros maoïstes armés d’Uzi ont rançonné un groupe de touristes allemands et américains à proximité du complexe archéologique de Choquequirao, sans blesser ni malmener personne. C’était la première manifestation de la guérilla dans cette région depuis des années.

Pérou: Arrestation d’un responsable de la logistique maoïste

De violents échanges de coups de feu ont éclaté lorsqu’un groupe de guérilleros a ouvert le feu sur un contingent policier effectuant une opération anti-maoïste dans la région forestière de Tirkanar (Chhattisgarh). Selon les autorités, un membre de la STF (Special Task Force) a été tué. Elles affirment également avoir tué quatre guérilleros, peut-être plus. Quatre corps ont été retrouvés à proximité du lieu de l’affrontement. Mais les forces de sécurité continuent de ratisser la zone afin de retrouver d’autres corps. Elles pensent avoir touché de nombreux maoïstes qui, blessés, ont été emmenés dans la jungle par leurs camarades.

Les autorités n’ont pas tardé à réagir à l’action menée ce mercredi par les guérilleros du PKK. Celle-ci avait entraîné la mort de huit soldats de l’armée turque. Vers 15h, le gouvernement turc a pris la décision de mener une offensive aérienne contre les bases de guérilleros retranchés à la frontière turco-irakienne. Suite à cette décision, un drone a survolé la zone afin de localiser les cibles. Vers 20h, quatorze F-16 ont décollé de la base aérienne de Diyarbakir. Ils ont pris pour cible les installations électriques du PKK avant de se concentrer sur d’autres objectifs, dont les supposés camps de plusieurs dirigeants de la guérilla. La première vague de frappes aériennes s’est terminée vers 23h. La seconde a été déclenchée vers 2h45 et s’est à nouveau focalisée sur les camps. Par ailleurs, les autorités ont annoncé que 168 cibles supplémentaires avaient été frappées par d’intenses tirs d’artillerie depuis la frontière turque. A l’heure qu’il est, aucun bilan n’a été communiqué. Mais les autorités ont publiquement annoncé que de telles opérations seraient reconduites, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.

Mercredi, des guérilleros du PKK ont pris un convoi de l’armée turque en embuscade à Cukurca (province de Hakkari). Sept soldats et un officier sont décédés, alors que onze soldats supplémentaires ont été grièvement blessés. Selon les autorités, deux IED auraient explosé simultanément au passage de la colonne de véhicules. S’en serait suivi une fusillade de plus de deux heures entre les deux camps. Des forces supplémentaires ont été envoyées dans la zone pour tenter de mener une offensive contre les guérilleros qui intensifient leurs actions depuis plusieurs semaine.

Déploiement de l’armée turque

Déploiement de l'armée turque

Suite à la mort d’un villageois dimanche dont les autorités suspectent les maoïstes d’être responsables, une unité du SOG (Special Operation Group) a été déployée dans le village de Telenpali dans le district de Bolangir (Bastar). Hier, les forces de sécurité effectuaient une opération de ratissage lorsqu’elles sont tombées sur une douzaine de guérilleros. Une violente fusillade longue de plus d’une heure s’en est suivi. Selon certaines sources non confirmées ont annoncé que deux maoïstes avaient été abattus. Les autorités ont quant à elles déclaré avoir retrouvé des traces de sang dans la forêts, mais ne pas encore avoir retrouvé de corps. Les forces de sécurité restent déployées dans la région.