Au moins quatre offensives ont été déclenchées par les guérilleros du PKK ce jeudi. Dans le district de Dogubeyazit (province d’Agri), les guérilleros ont tendu une embuscade à des soldats en patrouille, tuant l’un d’eux. Pendant ce temps, d’autres membres du PKK s’en sont pris aux occupants d’un commissariat de quartier dans le district de Dicle (province de Diyarbakir). Un soldat a été blessé à mort au cours de l’offensive. Dans la province de Van, un commissaire de police et un officier ont été blessés dans une attaque attribuée au PKK. Dans la région de Depin (province de Hakkari), des personnes suspectées d’être des guérilleros ont été repérées au cours d’une opération conjointe menée par la gendarmerie turque et les forces de police. Ces dernières leur ont ordonné de s’arrêter, mais les individus ont répondu en faisant feu. Trois membres suspectés du PKK ont été tués durant la fusillade et des grenades et des armes à longue portée ont été retrouvées sur les corps.

Par ailleurs, la police de la province du Diyarbakir a intercepté un véhicule transportant pour de soixante kilos d’explosifs après avoir reçu l’information que le PKK projetait une attaque à la voiture piégée. Grâce à divers renseignements obtenus de leurs informateurs, les forces de l’ordre ont retrouvé la voiture et placé le conducteur en garde à vue.

Deux personnes ont détourné aujourd’hui un taxi pour le contraindre à transporter une bombe qui a explosé sans faire de blessés devant un poste de police de Londonderry. Le taxi a été abordé peu avant 3h (2h GMT) par deux hommes, dont l’un était armé d’un revolver. Un objet a été placé à bord du véhicule et le chauffeur a été contraint de se rendre jusqu’au poste de police fortifié de Strand Road. L’engin qui a explosé à 3h20 (2h20 GMT), un avertissement téléphonique ayant permis l’évacuation de la zone concernée. En mai, le même poste de police de Londonderry avait été la cible d’une attaque au mortier par les dissidents/héritiers de l’IRA.

Attentat contre un commissariat de Londonderry

Attentat contre un commissariat de Londonderry

Trois militaires ont été la cible de tirs nourris de guérilleros des FARC alors qu’ils se trouvaient dans un cabaret dans la commune de Chaparral, dans le sud du pays. Tous trois sont décédés et les guérilleros ont pu disparaitre. Au même moment, deux engins ont explosé à différents endroits de la localité, sans faire de dégâts ni de victimes.

Les autorités ferroviaires turques ont annoncé ce lundi que des membres présumés du PKK avaient déclenché une explosion sur la voie ferrée reliant les villes de Divrigi et de Erzincan plus tôt dans la journée. La déflagration a entraîné le déraillement de huit wagons transportant tant des passagers que de la marchandise vers l’est du pays. Aucun blessé n’a été recensé.

Par ailleurs et selon plusieurs sources, les guérilleros seraient également responsables de l’explosion d’un IED dans la nuit de samedi à dimanche près du village de Demirlipinar. Le véhicule qui a déclenché l’explosion transportait quatre politiciens régionaux qui sont tous décédés dans l’accident.

Le Ministère de l’Intérieur paraguayen a déclaré que des policiers ont tué Severiano Martinez, le dirigeant de l’Armée du peuple paraguayen interdite (Ejército del Pueblo Paraguayo, EPP), pendant une fusillade dans la région du Chaco mercredi. Avec cinq mandats d’arrêt publiés contre lui, Martinez était une des personnes les plus recherchées du pays.

Severiano Martinez (EPP)

Severiano Martinez (EPP)

Sur l’indication de leur service de renseignement sur un camp de la guérilla maoïste, les équipes spéciales de la CRPF et de la force anti-naxalite ont mené une vaste opération contre les guérilleros dans la jungle du Bengale occidental au cours de la nuit. Les maoïstes, qui auraient été pris par surprise, ont répliqué à cette attaque qui aura duré plus de quatre heures. De source policière, il semblerait que six d’entre eux aient été tués, ainsi qu’un membre de la force anti-naxalite. Douze armes ont été saisies sur les lieux de la fusillade, dont des SLR et des fusils INSAS.

L’explosion d’un IED a blessé six soldats ce lundi dans la province de Diyarbakir. L’explosion a touché un véhicule transportant une troupe des forces de sécurité de retour d’une patrouille de routine sur la route entre les villes de Lice et de Kulp. La police a déclenché une opération de ratissage dans la région afin de les localiser les guérilleros qui ont monté cette embuscade.

Les médias colombiens rapportent que deux attaques distinctes ont eu lieu ce jeudi contre des membres des forces armées dans le centre du pays. Le premier incident a eu lieu au nord-ouest du département d’Antioquia alors que des soldats et des policiers patrouillaient pour désamorcer une bombe dont ils supposaient qu’elle avait été posée par les FARC. Un soldat est mort et six autres ont été blessés par l’explosion d’une mine dans la zone qu’ils ratissaient. La seconde attaque s’est tenue dans la région de Bajo Cauca. Selon la police, deux personnes et quatre guérilleros ont été tués au cours de l’offensive des FARC.

L’enquête de la section antiterroriste de la DIGOS sur les Cellules de Résistance Prolétarienne a débouché sur des perquisitions et l’arrestation de trois personnes: Patrizio Pietralunga 30 ans, , Fabrizio Sante Antonini 50 ans, (déjà impliquées dans des enquêtes pour des actions similaires menées entre 1999 et 2001, et revendiqué par les Noyaux Armés pour le Communisme, et Angel Liberati, 27 ans. L’enquête s’est basée notamment sur l’expertise scientifique des enregistrements téléphoniques de revendication et les images des caméras de vidéosurveillances proches des cabines.

Les CRP, qui font explicitement référence au projet des Brigades Rouges, sont connues pour l’envoi d’un colis piégés en juin 2007 à un producteur de cinéma, une tentative d’incendie et un incendie de concessionnaire FIAT (15 et 24 juillet 2008), une tentative d’attaque incendiaire contre l’Inspection du travail le 21 avril 2009, deux attaques à la bombe artisanale contre des sièges de partis politiques le 8 mai 2009, et l’explosion d’une bombe de forte puissante, le 20 janvier 2010, devant le siège de la police nationale à Montesacro.