Depuis plus de deux ans, les autorités irlandaises mènent ‘l’Operation Designer’, dont l’objectif est de pister et de localiser les ‘dissidents’ républicains et les ‘factions dissidentes’ de l’IRA en Irlande et en Irlande du Nord. Aujourd’hui, les forces de l’ordre ont annoncé avoir interpellé cinq membres présumés de l’IRA à proximité de Monasterevin, à 65 kilomètres de Dublin, au cours d’un raid mené dans le cadre de cette opération. Selon le rapport de la police, les cinq hommes, âgés de 20 à 55 ans, fabriquaient des armes dans une ferme isolée. Des tubes de métal et d’autres éléments permettant de monter des bombes artisanales ainsi que des mortiers embarqués sur véhicule ont été retrouvés sur les lieux.

En février 2009, la police irlandaise a arrêté trois hommes à Letterkenny, dans le Comté de Donegal en Irlande du Nord lors d’un contrôle routier. Dans leur voiture avaient été trouvés une fausse arme, des gants en latex, neuf attaches de câble et des sacs poubelles noirs. Les autorités ayant eu vent d’un complot de ‘tiger kidnapping’ orchestré par les républicains, le trio a immédiatement été accusé d’appartenir à un groupe républicain dissident. Les trois inculpés ont toujours nié faire partie d’une quelconque organisation. Néanmoins, ils ont tous été déclaré coupables ce matin par la Special Criminal Court de Dublin. Le prononcé de la peine aura lieu le 15 décembre. Dans son arrêt, le juge a déclaré qu’il n’avait effectivement pas été établi que les objets retrouvés dans la voiture étaient reliés à un éventuel complot, mais il a ajouté que ces objets rendaient ‘matérielles’ toutes les questions auxquelles les accusés avaient refusé de répondre durant les interrogatoires.

Samedi, neuf personnes, entre 19 et 71 ans, appartenant aux « dissidents » républicains irlandais (ceux qui dénoncent les termes de l’accord de paix) ont été arrêté en Irlande du Nord. Un pistolet, des munitions et du matériel pouvant servir à fabriquer une bombe auraient été retrouvés lors de leur interpellation. Les policiers les accusent d’être responsables d’une vague d’attentats et de tentatives en Irlande du Nord. Près de trente tentatives ou attentats ont frappé la province britannique cette année, tous attribués à des dissidents de l’IRA.

Une voiture piégée avait encore explosé lundi passé à Londonderry. Peu après minuit, la police a été avertie de l’action, ce qui lui a permis de faire évacuer les lieux avant la déflagration, qui a principalement causé des dégâts matériel (néanmoins très importants). Deux officiers de police ont toutefois été légèrement blessés après avoir été plaqués au sol au moment de l’explosion. Le lendemain, la Real-IRA avait revendiqué l’attaque. La bombe avait été déposée devant l’Ulster Bank.

Attaque de la R-IRA contre l’Ulster Bank

Attaque de la R-IRA contre l'Ulster Bank

Deux personnes ont détourné aujourd’hui un taxi pour le contraindre à transporter une bombe qui a explosé sans faire de blessés devant un poste de police de Londonderry. Le taxi a été abordé peu avant 3h (2h GMT) par deux hommes, dont l’un était armé d’un revolver. Un objet a été placé à bord du véhicule et le chauffeur a été contraint de se rendre jusqu’au poste de police fortifié de Strand Road. L’engin qui a explosé à 3h20 (2h20 GMT), un avertissement téléphonique ayant permis l’évacuation de la zone concernée. En mai, le même poste de police de Londonderry avait été la cible d’une attaque au mortier par les dissidents/héritiers de l’IRA.

Attentat contre un commissariat de Londonderry

Attentat contre un commissariat de Londonderry

Des coups de feu ont été tirés sur le commissariat de police de Crossmaglen dans le sud-Armagh vendredi 2 juillet juste avant 23h. On ne fait état d’aucun blessé. C’est la troisième fois en quelques mois que le commissariat est attaqué. La police a adressé un appel à quiconque possède des informations au sujet de l’attaque. Les républicains avaient revendiqué les deux dernières attaques en décembre et en janvier.

Commissariat mitraillé à Crossmaglen

Commissariat mitraillé à Crossmaglen

Selon le gouvernement d’Ankara, quelques 2000 guérilleros du PKK seraient retranchés dans des camps situés dans la région irakienne autonome du Kurdistan. Ces militants traversent régulièrement la frontière pour mener des offensives contre l’armée turque dans le sud-est de la Turquie. Durant sa visite ce lundi en Turquie, le président de cette région d’Irak s’est engagé auprès des autorités à déployer tous les efforts possibles pour empêcher les attaques du PKK depuis son territoire. Le même jour, l’armée turque a lancé une vaste offensive contre les positions des guérilleros turcs en Irak. Six avions de combat ont bombardé les camps situés dans la zone de Zap-Khakurk. Ce raid est le deuxième en moins de 20 jours, le dernier remontant au 20 mai.

Au moins six policiers ont été blessés quand des inconnus (suspectés d’être des militants républicains dissidents) les ont attaqué avec des cocktails Molotov et des pierres lundi. Ces policiers intervenaient à Lurgan pour une alerte à la bombe qui s’est révélée fausse. Aucune arrestation n’a été faite jusqu’ici, mais la police examine la vidéo pour identifier ceux qui ont orchestré l’attaque.

Le Service de Police de l’Irlande du Nord a annoncé l’arrestation de cinq membres de l’Armée Républicaine irlandaise (IRA) soupçonnés d’avoir participé à une série d’attaques à l’explosif contre les forces de sécurité irlandaise et britannique en l’Irlande du Nord. Trois hommes ont été arrêtés ce mercredi dans la ville frontière de Newry. La Garda Siochana (la police de la République d’Irlande) a annoncé avoir arrêté deux hommes dans le cadre de la même enquête.

Le Service de Police de l’Irlande du Nord a commencé vendredi une opération de sécurité majeure vendredi pour parer n’importe quelle attaque des dissidents de l’IRA contre les élections parlementaires britanniques qui se tiendront le 6 mai. Cette opération comprend des patrouilles supplémentaires de police et des points de contrôle de véhicule à travers le pays.

Deux dissidents présumés de l’Armée Républicaine Irlandaise (IRA) ont été arrêtés ce jeudi sous l’accusation de transport de bombes artisanales. Plus tôt mercredi, la police avait confisqué deux bombes artisanales dans le quartier Kilwilkie de la de ville Lurgan. La police a renforcé les mesures de sécurité à travers le pays après que les républicains aient fait exploser trois voitures piégées cette année. Les responsables de la sécurité ont aussi dit qu’ils garderaient en activité la Full-Time Reserve, une force qui devait être démobilisé suite à l’accord de paix de Vendredi Saint (1998). Le Service de Police de l’Irlande du Nord (PSNI) a déclaré qu’il y a déjà plus de policiers dans les rues aujourd’hui qu’à n’importe quel moment depuis les trois dernières années.