Des manifestants sont descendus dans les rues du Lower Manhattan, à New-York,  pour une deuxième journée consécutive, ce qui a entraîné des incidents avec la police et des arrestations. Les manifestants scandaient «Defund the Police» et «Can’t Stop the Revolution». Initialement, le rassemblement était organisé par le mouvement Black Lives Matter (BLM) et des militants LGBT, mais il a été rejoint par ceux qui étaient mobilisés en raison de l’incertitude des l’élection présidentielle. Les manifestants se sont rassemblés au Stonewall Inn, monument LGBT, et ont défilé dans plusieurs rues du Lower Manhattan. À un moment donné, la police a exigé qu’ils restent sur le trottoir. Les manifestants ont scandé « Notre ville – Nos rues » et ont insultés les policiers. La police a refoulé et cogné les manifestants, en arrêtant certains.

Demonstrators verbally confront NYPD officers while demonstrating in Union Square, Thursday, Nov. 5, 2020, in New York. (AP Photo/Seth Wenig)

Au cours d’une marche de protestation contre le non paiement de leurs bourses, initiée par des étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, un des leurs a été atteint par une balle au pied dans des affrontements avec les forces de l’ordre. Ce qui a entraîné la colère des étudiants, qui promettent de descendre à nouveau sur le terrain, menaçant de poursuivre la grève jusqu’au paiement de leurs bourses.

 

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Plusieurs dizaines de personnes étaient rassemblées,hier, devant l’Hôtel-Dieu à Paris pour manifester contre la fermeture (temporaire) du service des urgences pendant l’épidémie de la Covid-19. Les manifestant·es, parmi lesquel·les se trouvait des soignant·es, se sont fait verbaliser pour leur participation au rassemblement.

 Les manifestants contre la fermeture des urgences de l’Hôtel-Dieu verbalisés

Les manifestants contre la fermeture des urgences de l’Hôtel-Dieu verbalisés

Samedi 7 novembre 2020, une manifestation s’est tenue dans les rues de Toulouse à l’initiative des syndicats CGT et Sud du CHU de Toulouse afin de réclamer plus de moyen pour l’hôpital public et dénoncer les mesures liberticides du gouvernement. Plus de 5000 manifestant·e·s étaient présent·e·s malgré le confinement en vigueur en France.

Dans la manifestation, de nombreux secteurs étaient présents. Un pôle rouge et noir a été formé ainsi qu’un cortège de salarié·e·s de l’aéronautique avec une banderole « De l’aéro aux hôpitaux, ensemble contre le macronavirus ». Deux initiatives auxquelles des membres du Secours Rouge Toulouse ont participé.

Crédit photo : Révolution Permanente Toulouse

Des forces de la police et de la Garde nationale de l’Oregon ont pourchassé mercredi soir des centaines de manifestants de la gauche révolutionnaire dans le centre de Portland et ont procédé à au moins dix arrestations. Cette ville avait été placée en alerte renforcée par la gouverneure de l’Oregon, Kate Brown. Elle a prolongé un état d’urgence instauré pour la nuit de l’élection présidentielle pour prévenir des manifestations violentes.

Les manifestants ont participé à un rassemblement pacifique dans un parc du centre de Portland, où un ensemble de groupes anticapitalistes proposaient des conférences et de la musique. Lors que la marche qui a suivi, plusieurs manifestants portaient des armes à feu, dont des fusils. Une banderole portait le slogan « On ne veut pas de Biden. On veut la vengeance / pour les crimes policiers / pour les guerres impérialistes / pour les massacres fascistes » Le bureau du shérif du comté de Multnomah a déclaré que la situation qui prévalait correspondait légalement à une émeute, après l’arrestation d’un homme soupçonné d’avoir lancé un cocktail Molotov. Il y a eu des heurts, des caillassages, des tirs de gaz lacrymogènes, des vitrines brisées et des arrestations.

 

 

Ce matin de nombreux lycées de France, étaient bloqués par leurs élèves qui protestaient contre l’absence de mesures sanitaires. Voici un compte-rendu non-exhaustif des événements. Au lycée Colbert, à Paris, la police a chargé, frappé et gazé les lycéen·nes, puis a menacé d’écraser puis gazé un journaliste. À Nantes, les élèves du lycée Guist’hau ont du faire face à une intervention des forces de l’ordre. Une patrouille de police qui a tout de suite poussé des élèves pour les intimider, un élève s’est fait balayer. Les gardiens et l’administration ont collaboré avec la police pour déloger les poubelles qui bloquaient l’entrée. Des mobilisations ont aussi été signalées aux abords du lycées Michelet, à Nantes. Enfin, des enseignants se sont mis en grève au lycée Camus, quartier Bellevue à Nantes.

À Saint-Nazaire, c’est la Cité scolaire Aristide Briand, un des plus grands lycées de France, qui était bloqué ce matin. Plusieurs centaines d’élèves ont fermé les entrées et allumé un feu. La police et les pompiers sont intervenus mais les cours ont été interrompus toute la matinée. À Montpellier (Hérault), 42 professeurs sont en grève reconductible au lycée professionnel Pierre Mendès-France. Des blocages partiels ont également été organisés dans plusieurs lycées corses, comme au lycée Fango, à Bastia.

La police charge les lycéen·nes

La police charge les lycéen·nes

Un groupe de manifestants anti-Trump s’est affronté avec des policiers dans les rues de Manhattan dimanche 1er novembre. Les heurts ont eu lieu à l’angle de la West 24th Street et de la 10e Avenue. Les policiers voulaient refouler les manifestants qui s’étaient rassemblés au Madison Square Park pour affronter des caravanes pro-Trump sillonnant la région de New York avant l’élection présidentielle de mardi. Onze personnes ont été arrêtées.

 

Un couvre-feu a de nouveau été imposé dans la soirée, vendredi 30 octobre,  à Philadelphie tandis que des forces de la garde nationale étaient déployées dans la principale métropole de Pennsylvanie après des manifestations et des émeutes déclenchées par la mort d’un homme noir abattu par des policiers lundi (voir notre article). Le couvre-feu va 21 heures à 6 heures: les gens ne pourront sortir que pour travailler, s’ils ont besoin d’une aide médicale ou urgente… ou pour voter. Un couvre-feu similaire avait déjà été instauré mercredi soir, puis levé jeudi. La garde nationale avait été « déployée aux abords des bâtiments gouvernementaux stratégiques ou d’autres infrastructures.

À Bassorah, des policiers et des soldats ont tiré en l’air pour disperser environ 500 manifestants qui leur avaient jeté des pierres. Pendant ce temps, quelques centaines de jeunes Irakiens sont retournés sur la place Tahrir de Bagdad pour une manifestation éclair, se heurtant brièvement aux forces de sécurité. Tôt samedi matin, les forces de sécurité étaient entrées sur la place Tahrir, le centre des manifestations anti-gouvernementales dans la capitale, pour liquider le campement de tentes et ouvrir les routes précédemment bloquées.

Le gouvernement a déclaré que le pont Al-Jamhuriya, qui relie la place à la « zone verte » (fortement fortifiée, l’emplacement du parlement irakien et de nombreux bâtiments diplomatiques) avait été ouvert pour la première fois depuis le début des manifestations en octobre 2019. Plus au sud, à Hilla, des centaines d’étudiants ont défilé avec des banderoles dénonçant le meurtre et l’enlèvement de militants ces derniers mois. Une manifestation similaire a eu lieu dans la ville de Kut, où des dizaines de personnes se sont rendues pour réclamer justice pour les 600 manifestants tués dans des violences liées aux manifestations.

Le démantèlement du campement de la place Tahir

 

Un rassemblement a eu lieu vendredi sur la Plaza Italia de Santiago, cinq jours après qu’il ait été décidé, lors d’un plébiscite historique, de modifier la Constitution héritée de la dictature d’Augusto Pinochet, avec près de 80% des voix. Les auto-pompes de la police sont intervenues et du gaz a été tiré contre la foule des manifestants. Ceux-ci exigeaient la libération des personnes détenues lors de la vague de manifestations qui a éclaté en octobre 2019, ainsi que des réformes urgentes pour atténuer les effets de la grave crise économique qui touche le pays.

Depuis octobre de l’année dernière, le bureau du procureur a dénombré 5.084 personnes poursuivies, dont 648 sont en détention préventive et 725 ont déjà été condamnées. Plus de 4 600 plaintes ont été déposées contre les forces de sécurité pour violations des droits de l’homme, (mais seuls 75 agents ont été inculpés). Des parlementaires de l’opposition ont présenté jeudi dernier un projet de loi visant à amnistier ceux qui ont commis des délits lors de la flambée sociale, mais il a été rejeté par le gouvernement parce que cela «justifierait la violence».

 

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