L’armée israélienne a poursuivi des écoliers alors qu’ils rentraient chez eux, dans le village d’al-Lubban Ash-Sharqiya, au sud de Naplouse, dans la Cisjordanie occupée, provoquant des résidents et conduisant à des affrontements. Les forces d’occupation ont tiré des balles en acier recouvert de caoutchouc et des cartouches de gaz lacrymogène en direction des habitants et de leurs maisons, tirant et blessant un jeune. Les forces ont en outre bloqué les entrées est et nord du village pendant plus de trois heures.

Ecoliers à l’entrée d’al-Lubban Ash-Sharqiya

Ecoliers à l'entrée d'al-Lubban Ash-Sharqiya

La journée de grève nationale d’hier était une journée de convergence du mouvement des gilets jaunes et du mouvement syndical. Militant pour la hausse des salaires, les 300.000 manifestants présents dans 200 villes de France à l’appel de la CGT réclament la justice fiscale, le droit de manifester et la défense du service public. Ils disent également non à la réforme du lycée et à l’augmentation des frais d’inscription des étudiants étrangers. Elle a été marquée à Paris par des affrontements et de violents matraquage de manifestants désarmés aux alentours du Jardin des Plantes.

La manifestation de Paris

La manifestation de Paris

32 Palestiniens ont été blessés par des tirs de soldats israéliens vendredi dans de nouveaux affrontements le long de la frontière de la bande de Gaza, mais aucun d’entre eux n’est en danger de mort. Des milliers de manifestants se sont rassemblés en différents endroits le long de la barrière, ils ont fait rouler des pneus enflammés et jeté des pierres vers les troupes israéliennes.

Evacuation d’un des manifestants blessés hier à Gaza

Evacuation d'un des manifestants blessés hier à Gaza

Un manifestant palestinien de 45 ans a succombé hier à ses blessures, suite à des affrontements avec l’armée israélienne le long de la frontière qui isole la bande de Gaza. Il participait à une manifestation au cours de laquelle des Palestiniens ont jeté des pierres et brûlé des pneus devant la barrière dans le nord de la bande de Gaza. 15 autres manifestants ont été blessés. Par ailleurs, des centaines de Palestiniens ont manifesté à bord d’une vingtaine de bateaux se dirigeant vers les limites de la zone de pêche autorisée. Ils ont été repoussés par les navires de la marine israélienne.

La manifestation

La manifestation

Jeudi 24 janvier huit personnes ont été placées en détention provisoire et six autres sous contrôle judiciaire. Elles sont accusées d’avoir incendié un péage. Pour rappel, dans la nuit du 1er au 2 décembre 2018, quelques heures après une manifestation de Gilets jaunes, 200 personnes munies de cocktails Molotov avaient incendié un péage à Narbonne. Ces 14 personnes avaient été arrêtées dans la semaine. Douze d’entre elles lundi personnes, au cours d’une opération de la gendarmerie, les deux autres plus tard.

Arrestations de Gilets jaunes à Bordeaux (archive)

Des incidents ont émaillé les manifestations des « gilets jaunes » samedi en France, qui se sont encore mobilisés pour le onzième samedi de suite à Paris et surtout en province. Au centre de la capitale française, des incidents ont éclaté place de la Bastille, lieu symbolique ou avaient convergé plusieurs cortèges de « gilets jaunes ». Les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène et d’un canon à eau pour repousser des manifestants qui leur jetaient des projectiles et s’emparaient de matériel de chantier dans une rue adjacente. 22 personnes ont été interpellées à Paris.

Des heurts ont également eu lieu à Amiens, Angers, Avignon, Besançon, Bordeaux, Evreux, Le Mans, Montpellier, Nice, Paris, Passy, Quimper, Rennes, Rouen, Saint-Etienne, Strasbourg, Toulon, et Toulouse. Une des figures médiatiques des « gilets jaunes », Jérôme Rodrigues, a été grièvement blessé à un oeil. Le rassemblement nocturne prévu à Paris – baptisé « Nuit jaune » en référence aux rassemblements citoyens de « Nuit debout » de 2016 – a été rapidement écourté à la suite de l’intervention des forces de l’ordre.

Deux manifestants palestiniens ont été abattus par des soldats israéliens lors d’affrontements dans la bande de Gaza et en Cisjordanie sous occupation israélienne, hier vendredi. Les forces israéliennes ont abattu un Palestinien, et blessé de nombreux autres, lors de manifestations hebdomadaires vendredi à la frontière de Gaza. Plus de 10.000 Palestiniens s’étaient amassés le long de la frontière avec Gaza et que certains d’entre eux ont lancé des projectiles en direction des soldats se trouvant en face.

Un autre Palestinien a été tué vendredi par des soldats israéliens lors d’un incident séparé en Cisjordanie. L’armée israélienne a déclaré que ses troupes avaient ouvert le feu sur trois adolescents palestiniens qui avaient jeté des pierres sur des véhicules israéliens circulant le long de la grande route route 60 de la Cisjordanie et qu’après avoir été soignés, l’un des blessé, âgé de 16 ans, est décédé des suite de ses blessures.

Maniestants à la frontière de Gaza

Maniestants à la frontière de Gaza

Aujourd’hui, des Kurdes de la ville de Sheladize, dans le district de Derelok (gouvernorat de Duhoq, Kurdistan irakien), se sont rendus à une base turque en signe de protestation contre le bombardement turc dans la région. Les manifestants ont occupé la base et incendié les installations.

Ils ont réussi à pénétrer dans le périmètre de la base malgré les tentatives de l’armée pour les en empêcher. Un groupe de soldats turcs de la base a été arrêté par les manifestants en colère.

Les manifestants ont également incendié le matériel militaire de la base, notamment des chars, des tentes, des conteneurs et plusieurs autres véhicules. Craignant la frustration des manifestants, les soldats turcs se sont échappés et la foule continue de manifester. Ils demandent à l’armée turque de quitter le Kurdistan.

Plus d’infos et une vidéo de l’événement [ici
->https://anfenglishmobile.com/kurdistan/people-in-kurdistan-region-stormed-a-turkish-base-32451]

Un char capturé par les manifestants lors de la prise de la base samedi 26 janvier

Hier se tenait un rassemblement, en marge du procès de policiers qui avaient arrêté deux journalistes de ZIN TV, confisqué leur matériel et en détruis les images récoltées lors d’une manifestation à Bruxelles contre le TTIP en octobre 2015.

En décembre 2015, ZIN TV et ATTAC Bruxelles se sont joints pour porter plainte contre les policiers et se constituer partie civile. Ce rassemblement, « contre la répression de la liberté d’expression », avait pour but de rappeler qu’il est légal de filmer la police. Le procès en est au stade de la chambre du conseil (l’instance qui renvoie les accusés vers l’un ou l’autre tribunal) et se déroule donc pour l’instant à huis-clos.

Plus d’infos ici

L’affiche du rassemblement

L'affiche du rassemblement

Des milliers de Soudanais sont descendus jeudi dans la rue dans plusieurs villes du pays pour appeler au départ du président Omar el-Béchir, des rassemblements violemment dispersés par la police. Depuis le 19 décembre, le Soudan est secoué par un mouvement de protestation déclenché par la décision du gouvernement de tripler le prix du pain, dans un pays en plein marasme économique (voir cet article, mais aussi ici, ici et ici). Les manifestations, rythmées par le principal slogan « liberté, paix et justice », se sont aussitôt transformées en rassemblements quasi quotidiens contre Béchir arrivé au pouvoir par un coup d’Etat soutenu par les islamistes en 1989.

Jeudi, un manifestant est mort à Omdourman, ville jumelle de la capitale Khartoum. Un autre manifestant blessé lors d’un rassemblement le 13 janvier à Khartoum a succombé, et un troisième est décédé en détention. Les estimations varient entre 40 et 80 manifestants tués depuis le début du mouvement.

Manifestation anti-gouvernmentale au Soudan

Manifestation anti-gouvernmentale au Soudan