Dimanche 10 juin, huit militants ont été arrêtées après s’être introduite dans la base militaire de Kleine-Brogel. Ces militants parmi lesquels figurent la députée Zoé Genot, appartiennent à la campagne « Nuke Free Zone ». Cette action avait pour but de dénoncer la présence d’ogives nucléaires états-uniennes sur le sol belge. Ces ogives sont entreposées illégalement depuis 60 ans. Le groupe d’action appelle également à la dissolution de l’OTAN et annonce des actions lors de son prochain sommet du 11 et 12 juillet. Plusieurs actions similaires avaient déjà été menéepar le passé à cette base militaire. (voir notre article)

Action à Kleine Brogel (archive)

Action à Kleine Brogel (archive)

Les forces d’occupation israéliennes ont blessé des dizaines de Palestiniens, dont un enfant par suffocation aux gaz lacrymogènes, lors d’affrontements dans la ville cisjordanienne de Beit Ummar.

Les forces d’occupation israéliennes ont attaqué les zones de Baqa’a et Safa dans la ville de Beit Ummar, et des dizaines de soldats ont fait irruption dans deux maisons dans les deux zones. En outre, des affrontements ont éclaté avec les Palestiniens, au cours de laquelle les soldats israéliens ont tiré des balles en métal recouvert de caoutchouc, un garçon âgé de 16 ans a été blessé et des dizaines de personnes ont été étouffés avec des gaz lacrymogènes. Les forces d’occupation ont pris d’assaut la ville d’Hébron et les villes de Nuba et de Kharas; elles ont également arrêté samedi, un enfant palestinien du village d’Al-Jadira, au nord-ouest de Jérusalem.

Raid israélien à Beit Ummar (archive)

À peine quelques centaines de manifestants ont osé défier l’important, imposant et intimidant dispositif policier antiémeute. La marche anti-G7 était organisée par 45 groupes communautaires. Les manifestantEs de tous âges, munis de pancartes et de porte-voix, ont scandé : « Le G7 ne nous représente pas ». La marche s’est tenue tout au long sous haute surveillance policière. L’escouade antiémeute accompagnait pas à pas les manifestants. Le corps policier était constitué de 1000 personnes était mobilisé pour l’occasion…

Trois personnes ont été arrêtées sur le terrain en lien avec cette manifestation. Un homme de 32 ans a été appréhendé pour possession d’arme et bris de condition. Un suspect de 24 ans a pour sa part été arrêté pour possession de matière incendiaire et bris de condition. Puis, un homme de 36 ans a été interpellé pour avoir proféré des menaces sur Internet. L’homme a rapidement été identifié par l’équipe de la cybercriminalité de la Sûreté du Québec (SQ). Les trois hommes sont détenus et doivent comparaître aujourd’hui par voie de vidéo-comparution.

Les masses de policiers encadrant la manifestation

Les masses de policiers encadrant la manifestation

Sept personnes accusées d’avoir participé à la manifestation contre l’inauguration de la présidence de Donald Trump du 26 juin 2016 ont été acquittées, le jeudi 29 mai. Quatre autres personnes ont vu leur accusation de participation à une émeute tomber mais seront tout de même jugées pour des délits mineurs.

Ces acquittements ont pour cause le fait que le département de justice de DC avait omis de communiquer des preuves à la défense. Il s’agissait de vidéos de la manifestation transmises à la justice par le groupe « Project Veritas », un groupe d’extrême droite pro-Trump qui documente et filme les actions des anti-fascistes et les militants de gauche.

La manifestation contre l’inauguration de la présidence de Donald Trump avait rassemblé des centaines de milliers de personnes parmi lesquelles se trouvait un bloc anti-fasciste et anti-capitaliste. Des affrontements avaient alors eut lieu entre ce bloc et la police qui avait alors arrêté 230 personnes.

Dès le début de la procédure le département de justice de DC avait cherché à diviser les accusés en proposant à certains de collaborer afin d’obtenir des sentences moins élevée. Cependant la majorité des accusés a décidé de faire front commun.
Par ailleurs dans le cadre de l’enquête le département de la justice de DC avait également obtenu l’accès aux données d’un site anti-trump (voir notre article) En janvier 129 accusés avaient également été acquittés. Plusieurs douzaines de personnes sont toujours sous le coup d’une procédure judiciaire. La campagne de solidarité contre les personnes encore accusées continue (plus d’infos ici)

Appel à la solidarité avec les prisonniers du J20 (archive)

Une manifestation, appelée « Fermer le Congrès » et convoqué sur les réseaux sociaux, s’est terminée dans le centre historique de Lima par des affrontements avec la police anti-émeute. Cette manifestation rassemblant des citoyens, des groupes politiques, des syndicats et des étudiants, a commencé Plaza San Martín. Après avoir arpenté plusieurs rues du centre historique, les manifestants ont été empêchés de se rendre au siège du Congrès par la police anti-émeute, ce qui a provoqué plusieurs affrontements dans lesquels un véhicule de police a été incendié.

C’était la deuxième marche du genre qui a eu lieu depuis jeudi dernier à Lima contre le Congrès. Les mobilisations font suite à la révélation par les médias locaux d’une série d’achats faites par le Congrès (ainsi pour des dizaines de milliers de dollars de téléviseurs et de réfrigérateurs, probablement pour que les congressistes puissent suivre la Coupe du monde…) alors que le gouvernement promeut une politique d’austérité dans la dépense des fonds publics.

Un véhicule de police en feu hier dans les rue de Lima

Un véhicule de police en feu hier dans les rue de Lima

Des affrontements ont éclaté dimanche à Portland, en Oregon, entre des antifas et des membres d’une organisation d’extrême-droite. Plusieurs rassemblements étaient prévus dans la ville pour dimanche, le premier étant un rassemblement contre la brutalité policière, co-organisé à 14h par la Direct Action Alliance et par Empower Portland. Un rassemblement du « groupe de prière patriotique » d’extrême-droite devait commencer à 17h, et, enfin, les militants antifas avaient appelé à marcher contre le rassemblement d’extrême droite à partir du rassemblement de Direct Action Alliance et d’Empower Portland.

Ce dernier appel à donné lieu à plusieurs affrontements entre des groupes de plusieurs centaines de personnes, au cours duquel du pepper spray a été massivement utilisé par les deux camps et par la police. Des feux d’artifice, des bouteilles, des pierres et des billes de roulements ont été utilisés. Quatre personnes ont été arrêtées. Ces incidents surviennent au premier anniversaire de violents affrontements entre antifas et partisans de Trump qui avait débouchés sur 14 arrestations à Portland (voir notre article)

La police escorte les manifestants d’extrême-droite

La police escorte les manifestants d'extrême-droite

Une manifestation de soutien à la Palestine aura lieu vendredi 8 juin devant l’ambassade de l’état d’Israël. Cette manifestation fait suite aux derniers massacres perpétrés par l’armée israélienne. Pour rappel 52 Palestiniens qui protestaient contre l’ouverture de l’ambassade américaine en Israël à Jérusalem, avaient été tués et 2000 avaient été blessés (voir notre article). Suite à ces massacres, la représentante de l’état d’Israël à Bruxelles avait déclaré que : « Toutes les dernières victimes civiles à Gaza…sont des terroristes…même les enfants ».

Le rassemblement, organisé par le groupe « Justice sans frontières », se tiendra entre 16h et 18h (plus d’infos ici).

Manifestants palestiniens (archive)

Manifestants palestiniens (archive)

L’infirmière palestinienne Razan Najjar, 21 ans, a été abattue par les troupes israéliennes alors qu’elle participait au service médical accompagnant une manifestation près de la frontière de la bande de Gaza. Des dizaines de Palestiniens ont été blessés et deux tués dans les manifestations de vendredi qui ont eu lieu dans cinq endroits de la bande de Gaza. L’infirmière a été touchée à la poitrine par des tirs israéliens alors qu’elle prodiguait les premiers secours à des manifestants blessés. Une centaine de Palestiniens auraient été blessés – dont quarante parmi les tirs à balles de guerre.

Razan Najjar, au centre de l’imgae, alors qu’elle courrait avec des manifestants pour se protéger des gaz lacrymogènes tirés par la troupe israélienne près de la frontière de la bande de Gaza, peu de temps avant qu’elle soit abattue.

Razan Najjar, au centre de l'imgae, alors qu'elle courrait avec des manifestants pour se protéger des gaz lacrymogènes tirés par la troupe israélienne près de la frontière de la bande de Gaza, peu de temps avant qu'elle soit abattue.

Ce mardi, plusieurs dizaines d’étudiants sont parties en marche pour aller bloquer la Sorbonne où se déroulait un conseil d’administration de Paris-Descartes et s’opposer à la fusion de leur université avec celle de la Sorbonne. Les étudiants ont été rapidement dispersés puis nassés par la police. Le 29 mai marquait également le 24e jour de la grève à la SNCF. Une manifestation des cheminots se rendait vers le Sénat où est actuellement discuté le texte de la réforme. Sur le chemin, ils ont rejoint les étudiants et les ont délivré pour ensuite marcher ensemble vers le Sénat.

Les cheminots délivrent des étudiants nassés par la police

Les cheminots délivrent des étudiants nassés par la police

Demain mercredi 30 mai, des rassemblements sont annoncés dans toutes les grandes villes de France pour Maxime et pour la suppression des grenades. Maxime Peugeot est cet étudiant de Lille qui avait vu l’une de ses mains littéralement arrachée par une grenade de type GLI F4, mardi 22 mai dernier, lors de heurts sur la ZAD à Notre-Dame-des-Landes (voir notre article).

Mercredi à 18h, des rassemblements sont prévus à :
Paris (Place de l’hôtel de ville),
Lille (Place du général de Gaulle),
Nantes (place du Bouffay),
Dijon (place du Bareuzai),
Rennes (Place de la mairie),
Rouen (Théâtre des arts)
Les manifestants sont invités à enfiler des gants rouges.

Voir le site « désarmons les »

Les gants rouges à la manifestation du 26

Les gants rouges à la manifestation du 26