La marche pour la défense des universités publiques et contre la réforme s’est soldée par des affrontements Plaza de Mayo à Buenos Aires. Au moins cinq personnes ont été arrêtées. Des groupes de personnes cagoulées ont provoqués des dégâts dans le cadre d’une marche qui a rassemblé des dizaines de milliers de manifestants appartenant à six syndicat. Rappelons que les enseignants universitaires argentins sont en grève depuis le 6 août pour exiger une augmentation de salaire de 30% contre les 15% accordés par les délégués du gouvernement.

Le déploiement policier à Buenos Aires

Le déploiement policier à Buenos Aires

Des dizaines de Palestiniens ont été asphyxiés mercredi lors de la dispersion par les forces d’occupation israéliennes d’une marche pacifique d’habitants du village de Ras Karkar. Ceux-ci voulaient entrer dans les terres agricoles dont des colons veulent s’emparer afin d’y construire une nouvelle colonie. L’armée a dispersé les citoyens en utilisant des grenades sonores et des grenades lacrymogènes faisant plusieurs cas d’asphyxie traités sur place. L’armée israélienne a fermé les entrées du village et a annoncé la région ciblée comme zone militaire fermée. Les Palestiniens de cette région de l’ouest de Ramallah, où Israël a établi huit colonies, sont constamment ciblés par des agressions de colons.

Colonie sioniste près du village de Ras Karkar

Colonie sioniste près du village de Ras Karkar

Une manifestation contre l’exploitation d’un gisement de gaz à Groningen, aux Pays-Bas, a viré aux affrontements avec la police, hier mardi. Les forces de l’ordre ont utilisé leurs matraques pour maîtriser des manifestants qui voulaient franchir la clôture de la société d’extraction de gaz Nederlandse Aardolie Maatschappij. Cinq activistes ont été blessés. Plusieurs centaines de personnes s’étaient rassemblées mardi pour protester contre l’industrie des énergies fossiles.

La manifestation à Groningen

La manifestation à Groningen

Les mères et les proches des personnes disparues après avoir été emmenées par des services de sécurité réclament chaque samedi la justice et la vérité pour leurs proches, sur la place Galatasaray, à Istanbul. Pour leur sit-in hebdomadaire, elles portent des t-shirts sur lesquels est inscrit les « Mères du samedi », elles tienent des roses rouges et des œillets, des bannières demandant justice et des photos de leurs proches disparus. C’est la plus longue action de désobéissance civile en Turquie puisque voilà 700 semaines qu’elles se rassemblent.

Ce samedi était donc une rassemblement anniversaire particulier. Des rassemblements ont eu lieu dans plusieurs villes (voir notre article) dont Bruxelles, place de la Monnaie. A Istanbul, la police a bloqué la zone et n’a pas autorisé les mères à accéder à la place. Les membres de l’Association des droits de l’homme (IHD), qui accompagnaient les mères et les mères elles mêmes ont insisté pour entrer sur la place. Elles ont été attaqués par la police. Plusieurs personnes ont été battues et traînées sur le sol, 11 ont été arrêtées.

La police attaque les

La police attaque les

Des étudiants de l’Université Iberoamericana ont participé avant-hier mercredi à une manifestation devant la Maison des études, rue Dieciocho. Ils ont édifié des barricades qui ont perturbé la circulation dans le centre-ville de Santiago. Les forces des Carabiniers sont intervenues, ce qui a donné lieu à des affrontements.

Les affrontements de Santiago

Les affrontements de Santiago

Une manifestation de 7.000 habitants de de Phola, à Mpumalanga, a tourné à l’affrontement après que les manifestants n’aient pas été reçu par le maire pour présenter leurs doléances. Tard lundi soir, le bâtiment municipal de Phola a pris feu. Le bâtiment entier a brûlé et les bureaux à l’intérieur ont été complètement détruits. Deux suspects ont depuis été arrêtés pour violence publique et doivent comparaître devant le tribunal de première instance des Ogies. Ils auraient été arrêtés à proximité du bâtiment. Mercredi, une marche des chômeurs sur la centrale électrique locale a provoqué d’autres incidents avec des groupes non identifiés, qui ont fait 40 blessés.

L’incendie du bâtiment

L'incendie du bâtiment

Ce mardi 21 août, une manifestation des ouvriers du chantier naval Río Santiago de Buenos Aires a été durement réprimée par la police se soldant par plusieurs ouvriers en garde-à-vue, des blessés et un travailleur renversé délibérément par une voiture de police.

Le chantier naval Río Santiago est la seule entreprise publique que le gouvernement néo-libéral de Carlos Ménem n’avait pas réussi à privatiser dans les années 90. Les tensions actuelle ont commencé fin juillet lorsque le président argentin Mauricio Macri a déclaré qu’il fallait « dynamiter le chantier naval ». En réponse, les ouvriers ont décidés de se mobiliser pour exiger des explications à la direction de l’entreprise et organiser une manifestation massive. Cette manifestation a réuni des milliers d’ouvriers et leurs familles, ainsi que les syndicats et les organisations solidaires. Le cortège a commencé la journée avec le blocage d’une autoroute. Les travailleurs et leurs soutiens se sont ensuite dirigés vers le siège de la présidence de la région pour exiger que se tiennent les négociations paritaires, négociations annuelles obligatoires, que le gouvernement avait annulée unilatéralement. La police alors attaqué le cortège avec des balles en caoutchouc, des balles en plomb, des canons à eau et du gaz lacrymogène.

Manifestation du chantier naval Río Santiago – manifestant renversé par la police

Manifestation du chantier naval Río Santiago - manifestant renversé par la police

En Allemagne, des centaines de militants antifas ont affronté des militants d’extrême droite à l’occasion de l’anniversaire du suicide de l’ancien dauphin d’Adolf Hitler, Rudolf Hess. Des milliers de policiers avaient été déployés pour empêcher ces affrontements et au moins un policier a été blessé par des jets de pierres et de bouteilles. Plusieurs néo-nazis ont été blessés par des feux d’artifices tirés par les antifas. D’autres antifas ont organisé des sit-in le long du parcours du défilé fascistes dans le quartier de Lichtenberg.

Les fascistes rassemblés avant les affrontements derrière ce calicot:

Les fascistes rassemblés avant les affrontements derrière ce calicot:

La police sud-africaine s’est une nouvelle fois affrontée jeudi avec les étudiants du campus de Westville de l’Université de KwaZulu-Natal. Douze étudiants ont été arrêtés pour violence publique. Dix-autres étudiants avaient été arrêtés lors de précédents affrontements (voir notre article). Les étudiants ont aussi affrontés les vigiles sur le campus et incendiés deux maisons de gardes. Ils ont utilisé différents objets, dont des meubles, pour bloquer la route principale entre les résidences. Des canons à eau et des gaz lacrymogènes ont été utilisés par la police. Les manifestations ont commencé lundi après que les étudiants aient soulevé des questions relatives au programme d’aide financière aux étudiants, aux services de navette, et aux commodités dans certaines résidences.

Le campus après les affrontements

Le campus après les affrontements

Mardi 14 août, un enfant palestinien a été blessé à la tête par un tir de l’armée d’occupation. Cette attaque s’est produite au cours d’une manifestation de la « Marche du Grand retour ». Dans le cadre de cette marche, les Gazaouis se rassemblent depuis le 30 mars à proximité de la barrière de sécurité séparant le territoire de la Bande de Gaza de l’état d’Israël. Les soldat israéliens ont pour habitude d’intervenir contre ces manifestation via des tirs à balle réelles (voir notre article). Le bilan se dresse, à ce jour, à plusieurs dizaines de tués et à plusieurs milliers de blessés.

Une manifestation à la frontière de Gaza (archive)