Le quartier athénien d’Exarchia a été de nouveau le théâtre d’affrontements entre des militants anarchistes et la police anti-émeute, vendredi soir. Un groupe de manifestants a attaqué un détachement de la police anti-émeute au coin des rues Patision et Tositsa avec des cocktails Molotov. Les affrontements qui ont suivi ont duré environ deux heures. Aucune arrestation ou blessure n’a été signalée.

Les affrontements samedi soir à Exarchia

Les affrontements samedi soir à Exarchia

39 personnes ont été interpellées en marge et durant la « Marée populaire anti-Macron », qui s’est élancé dans les rues de Paris samedi après-midi, entre la Gare de l’Est et Bastille. Durant l’après-midi, de brefs heurts ont opposé des manifestants cagoulés aux forces de l’ordre. Selon la préfecture de Police, un policier a été blessé par un tir de mortier. 26 personnes ont été placées en garde à vue pour différents motifs : port d’arme, rébellion, participation à un groupement en vue de commettre des violences.

Lacrymogènes à la

Lacrymogènes à la

Des affrontements ont opposé la police aux manifestants de six communautés wichi qui bloquaient la route 54 à Santa Victoria Este. Ces communautés ont été sinistrées et une trentaine de familles campent dans des logements improvisés. Il y a une semaine, ils avaient décidé de couper cette route devant l’indifférence des autorités devant leurs revendications comme l’installation de l’éclairage dans leurs communautés. La revendication était modeste: un pilier avec un projecteur pour pouvoir se déplacer en sécurité le soir tombé dans leur communauté, car la région est infestée de serpents corail et de serpents à sonnettes Les forces de sécurité sont intervenues avec des gaz et des balles en caoutchouc. Plusieurs manifestants ont été blessés et deux chefs wichis ont été arrêtés.

Face à face entre manifestants wichis et forces de sécurité

Face à face entre manifestants wichis et forces de sécurité

Un nouveau rassemblement pour dénoncer le meurtre de Mawda, cette fillette kurde de 2 ans tuée par la police, a été organisé ce mercredi après-midi à Bruxelles, sur la place Poelaert. Devant le Palais de justice de Bruxelles, des centaines de personnes se sont rassemblées pour protester contre la politique d’immigration du gouvernement fédéral. Elles ont accroché des vêtements d’enfants pour rappeler la petite Mawda. La manifestation a été organisée par la Coordination Semira Adamu.

A ce rassemblement a succédé en soirée une veillée aux flambeaux qui s’est transformée en manifestation dans le centre de Bruxelles. Il s’agit des troisième et quatrième manifestations organisées pour Mawda après la manifestation menée par le MRAX (Mouvement contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie) vendredi dernier à Bruxelles, et le rassemblement du comité Migrations Libres lundi à Liège.

Place Poelaert cet après-midi

Place Poelaert cet après-midi

Les fonctionnaires étaient de nouveau descendus dans la rue hier mardi à Paris, après deux premières journées de mobilisation, le 10 octobre 2017 et le 22 mars 2018. Le cortège est parti de la place la République à 14h00 en direction de celle de la Nation. ​Les syndicats dénoncent notamment l’extension à venir du recours aux contractuels ou la suppression de 120.000 postes. Un black bloc a pris la tête du cortège alors que les manifestants progressaient vers la Bastille. Plusieurs abribus ont été détruits et des vitrines ont été brisées. Des affrontements ont lieu entre manifestants cagoulés et forces de l’ordre. ​La police a procédé à 17 interpellations, utilisant des matraques, des gaz lacrymogènes et un canon à eau.

Les incidents mardi à Paris

Les incidents mardi à Paris

Les forces de l’ordre ont lancé jeudi dernier une deuxième opération d’expulsion d’occupants de terrains situés sur l’ancien projet d’aéroport abandonné en janvier. Dix lieux de vie ont été détruits ou évacués jeudi et vendredi dernier, après la destruction de 29 habitats début avril sur les 97 qui étaient recensés au total sur la ZAD. Un jeune homme a été grièvement blessé mardi lors de heurts avec des gendarmes. Les manifestants tentaient d’empêcher les gendarmes mobiles qui sécurisaient des travaux de déblaiement de squats détruits. Les forces de l’ordre ont tiré des grenades. C’est à ce moment-là qu’un homme d’une vingtaine d’années a eu la main arrachée par une grenade de classe F4 (GLI-F4), qui combine à la fois un effet sonore, un effet de souffle et un effet lacrymogène.

Le récit détaillé de l’événement

Le lieu de l’événement

Le lieu de l'événement

Des contre-manifestant.e.s ont pris ce samedi le char N-VA pour cible à la Pride Parade à Bruxelles. Ils ont bloqué le char et tenté de retirer les drapeaux et les bannières du parti qui participait à l’évènement. La police bruxelloise est intervenue brutalement (voir ici la vidéo) et a arrêté administrativement cinq personnes.

Arrestation cet après-midi à la gay pride

Arrestation cet après-midi à la gay pride

Avant-hier mardi, un étudiant en lettres de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, Mouhamadou Fallou Sène, 25 ans, à été tué lors de heurts avec les gendarmes. Mouhamadou Fallou Sène a été tué par balle, selon les étudiants. Les étudiants de Saint-Louis, qui réclamaient le paiement de leurs bourses, avaient décidé de se servir sans payer pendant 48 heures dans les restaurants de la cité universitaire. Le rectorat avait fait appel aux forces de l’ordre pour empêcher cette action, ce qui a déclenché les affrontements.

Suite à ce décès, de nouveaux heurts entre étudiants et forces de l’ordre ont éclaté hier mercredi dans plusieurs universités du Sénégal. A Dakar, les étudiants lançaient des pierres sur la police, qui répliquait par des tirs de grenades lacrymogènes, aux abords de l’Université Cheikh Anta Diop, la plus grande du pays, où des événements similaires s’étaient déjà déroulés la veille. A Ziguinchor (sud), la plus grande ville de Casamance, des étudiants ont également affronté la police, qui a là aussi fait usage de gaz lacrymogène.

Les affrontements hier mercredi à Dakar

Les affrontements hier mercredi à Dakar

Un carabinier a été blessé lors d’incidents survenus hier mercredi dans la marche organisée par la Confederación de Estudiantes de Chile pour une éducation sans sexisme ni violence machiste. La mobilisation dénonçait les cas d’abus sexuels de la part de professeurs, d’officiels ou d’étudiants. C’est lorsqu’elle est arrivée à proximité de la Plaza Los Heroes qu’un groupe de manifestant.e.s masqué.e.s a attaqué les forces de sécurité.

L’intervention des Carabiniers hier à Santiago

L'intervention des Carabiniers hier à Santiago

Des affrontements ont éclaté, mardi, entre des dizaines de palestiniens et l’armée israélienne dans différentes régions de la Cisjordanie occupée. Des heurts ont eu lieu au niveau de l’entrée des villes d’al-Beireh et de Ramallah après que l’armée israélienne ait dispersé une marche qui a démarré du complexe à el-Beireh vers Beyt Eil en commémoration du 70e anniversaire de la Nakba. Les jeunes palestiniens ont lancé des pierres et des bouteilles vides en direction des soldats israéliens et ont incendié des pneus, tandis que l’armée a riposté avec des tirs de balles réelles et de balles en caoutchouc en plus des grenades lacrymogènes.

Des affrontements similaires ont éclaté au quartier de Bab al-Zawiya dans le centre de la ville al-Khalil (Hébron, sud) et au niveau de l’entrée de la ville de Bethléem du nord, dans la localité orientale d’al-Lobn relevant de la province de Naplouse et sur la frontière de Houara dans le sud de la ville éponyme. Les équipes médicales à l’hôpital de Hébron ont traité des personnes blessées par balles réelles, dont l’une d’entre elles a été blessée à l’épaule et l’autre dans l’abdomen. A Gaza, les funérailles des Palestiniens tués lors du massacre de lundi (au total 60 morts) ont été l’occasion de grands rassemblements.

Funérailles ce mercredi à Gaza

Funérailles ce mercredi à Gaza