Les forces israéliennes mènent de vastes et brutales opérations policières pour capturer un palestiniens qui a poignardé un israélien, provoquant des affrontements avec des centaines de jeunes palestiniens. Mardi soir à Naplouse, un manifestant palestinien a été tué et une quarantaine d’autres ont été blessés lors des affrontements. Khaled Walid Tayeh, 22 ans, originaire d’Irak al-Tayeh près de Naplouse, a été gravement blessé après avoir reçu une balle dans la poitrine. Il est mort de ses blessures à l’hôpital Al-Najah de Naplouse. Parmi les blessés, une demi-douzaine sont dans un état critique. Un homme a été gravement blessé après avoir reçu une balle dans la cuisse et la balle a pénétré dans son artère fémorale, un autre homme était dans un état critique après avoir été écrasé par une jeep de l’armée. Sept Palestiniens ont en outre été arrêtés.

Les blindés israéliens entrent à Naplouse

Les blindés israéliens entrent à Naplouse

Une manifestation contre les hausses de prix dans la ville jordanienne d’As-Salt, à l’ouest d’Amman, est tourné à l’émeute lorsque les manifestants ont brûlé des pneus et affronté les forces de sécurité. La manifestation dénonçait les augmentations de taxes et les réductions de subventions de produits de base. Les forces de sécurité ont tenté de disperser les manifestants tandis que les dirigeants civils et tribaux tentaient de calmer la situation. Les manifestations se poursuivent depuis maintenant quatre jours. Le gouvernement a augmenté les taxes sur plus de 150 produits et levé les subventions gouvernementales sur le pain, dont le prix a augmenté jusqu’à 60 pour cent, suivant en cela les consignes du FMI.

Barricade à As-Salt

Barricade à As-Salt

L’armée israélienne a mené un raid samedi à Burquin près de Jénine en Cisjordanie. Elle a bouclé le village, instauré un couvre-feu et entamé une série de perquisitions; Des affrontements s’en sont suivis et les militaires ont grièvement blessé un jeune manifestants à la tête par un tir à balle réelle. Ce manifestant vient de succomber à ses blessures.

Le raid israélien à Burquin

Le raid israélien à Burquin

Aux abords du château Saint-Ange, à quelques centaines de mètres du Vatican, des manifestants kurdes sont venus dénoncer l’invasion turque du canton d’Afrin par l’armée turque et ses alliés jihadistes. Au même moment Erdogan était reçu par le pape François à Rome. Il y a eu des incidents: au moins deux manifestants ont été arrêtés par la police.

Face à face à Rome

Face à face à Rome

Le samedi 3 février, 5000 personnes ont participé de manière non-violente à la manifestation autorisée « lutte contre la dictature en Turquie ». La police n’a autorisé que peut de temps avant la manifestation avec comme point de ralliement le Claramatte (lieu proche de Claraplatz, point de ralliement officiel) à 13h, et non à 14h. Ce qui a permis de considérer tout rassemblement sur le Claraplatz comme illégal. Toutes les personnes qui s’y rendaient étaient soumises à des contrôles et devaient se laisser prendre en photo. Deux personnes ont été arrêtées sur place. Cet harcèlement policier visait surtout les soutiens solidaires non-kurdes. Tou-te-s celles et ceux qui, aux yeux de la police, n’avaient pas « l’air d’être kurdes » encouraient le risque d’être poursuivi-e-s et arrêté-e-s. Plusieurs manifestant-e-s ont rapporté que des policer-e-s leur ont dit que cette manif n’était « pas pour les « suisses » et que seul-e-s les « kurdes » avaient l’autorisation d’y participer.

Avant même que la manifestation n’ait lieu, des unités de police cagoulées sont entrées dans un appartement du Revolutionärer Aufbau Basel, sans mandat de perquisition. Trois personnes en train de préparer la manifestation ont été provisoirement arrêtées et un calicot a été confisqué. Selon un témoin, la police aurait menacé les personnes présentes que ceux qui participeraient à la manifestation seraient arrêtés. Dès le début de a manifestation, des policier-es- cagoulé-e-s armé-e-s de fusils à balles en caoutchouc se sont dirigé-e-s vers la partie de la manifestation regroupant le plus de « non-kurdes » et ont tenté d’arracher un calicot aux manifestant-e-s. La police s’est heurtée à une résistance unie et s’est finalement retirée. Au final au moins 15 participant-e-s ont été arrêté-e-s. Tou-te-s ont été relâché-e-s depuis.

Manifestation pour Afrin à Bâle

Manifestation pour Afrin à Bâle

La police iranienne a arrêté 29 femmes (chiffre officiel) à Téhéran pour avoir enlevé leur voile en public pour protester contre son port obligatoire depuis la révolution islamique de 1979. Ces derniers jours, les réseaux sociaux ont publié des photos apparemment prises à Téhéran mais aussi dans d’autres villes de femmes tête nue dans la rue, leur voile pendu au bout d’une perche en signe de défi. Ces actions de contestation contre le port obligatoire du voile ont suivi l’exemple d’une Iranienne arrêtée fin décembre après être montée tête nue sur une armoire électrique dans une artère animée de Téhéran en arborant son voile au bout d’une perche. La jeune femme a été emprisonnées un mois. La justice avait fixé à près de 90.000 euros la caution pour la libération d’une autre contestatrice arrêtée cette semaine.

La pionnière du mouvement

La pionnière du mouvement

La mobilisation (grève et manifestations), commencée lundi dernier, des paysans producteur de pommes de terre a donné lieu à plusieurs incidents au Pérou. Trois policiers et quatre civils ont été blessés jusqu’à présent dans la région de Junín. En outre, 15 personnes ont été arrêtées dans le cadre de cette mobilisation, qui a lieu dans cinq régions du pays. C’est ainsi qu’un groupe de manifestants est entré dans le grand centre commercial de la Real Plaza de Huancayo. Une demi-heure plus tard, la police est intervenue pour les déloger, provoquant des heurts qui se sont soldés par une arrestation. Les autres manifestants ont été repoussés. Ils se sont ensuite rendu dans un autre magasin, dans le district de Chilca, avec la même intention, mais ils ont également été repoussés.

Arrestation lors d’une manifestation de paysans

Arrestation lors d'une manifestation de paysans

Un adolescent palestinien a été tué mardi lors d’affrontements avec les militaires israéliens dans le village d’Al-Mughayyir, au nord de Ramallah, en Cisjordanie. Le jeune homme de 16 ans, nommé Haitham Abu Naim, a reçu une balle dans la tête.

Manifestation en Cisjordanie (archive)

Manifestation en Cisjordanie (archive)

Un rassemblement s’est tenu ce samedi 27 janvier devant l’ambassade de Pologne à Paris en solidarité avec le Parti communiste polonais (KPP) dont deux militants sont poursuivis par la justice polonaise (voir notre article). Ils risquent deux ans de prison pour avoir écrit des articles dans Brzask, la revue du KPP, et sur le site internet d’une organisation pourtant légale. Des manifestations similaires ont eu lieu à Berlin, Londres, Moscou, Saint Petersbourg, Madrid et Barcelone.

France/Pologne: Rassemblement de soutien aux communistes polonais poursuivis

Les militaires de l’armée d’occupation ont fait irruption à l’aube dans le village à Bayt Rima au nord-ouest de Ramallah. ils ont commencer à défoncer les portes d’une série de maison pour délivrer à plusieurs de familles des convocations à se présenter devant les services secrets israéliens pour interrogatoires. Des affrontements ont alors éclaté avec la jeunesse locale. Les soldats israéliens ont tiré des balles en métal revêtues de caoutchouc, touchant en plein visage un jeune manifestant.

Le village de Bayt Rima

Le village de Bayt Rima