Environ 250 manifestants antifas se sont opposés pendant trois heures au force de l’ordre dans les rues de Gênes, samedi 2 mars. Des heurts ont éclaté alors que les policiers tentaient d’empêcher les manifestants de s’en prendre à un rassemblement fasciste organisé par CasaPound. Confrontés aux forces de l’ordre, les militants antifas ont bloqué une route, avant de lancer divers projectiles, dont des bouteilles, sur les policiers, avant d’allumer des feux et des fumigènes.

Les affrontements de gênes

Les affrontements de gênes

Une nouvelle fois, le campus de l’Ucad a été le théâtre d’affrontements entre les étudiants de la licence des facultés de Lettres, mécontents des critères d’admission en année de master, et les forces de sécurité. Les étudiants de l’Ucad ont été rejoints par ceux des établissements privés le long de l’avenue Cheikh Anta Diop. Et les étudiants des établissements privés demandent le paiement sans délai du montant dû aux établissement privés.

Affrontements entre étudiants et forces de sécurité à Dakar

Affrontements entre étudiants et forces de sécurité à Dakar

Au moins 15 Palestiniens ont été blessés lors d’affrontements qui ont éclaté à plusieurs endroits le long des frontières de Gaza pour le 13e « vendredi de la colère » contre la reconnaissance par les USA de Jérusalem comme capitale d’Israël. Les forces israéliennes stationnées dans des tours de guet militaires à l’est de la ville de Gaza ont tiré à balles réelles et lancé des grenades lacrymogènes sur les manifestants qui se sont approchés de la barrière frontalière, tirant et blessant un jeune homme. Des affrontements similaires ont eu lieu le long des frontières à l’est de la ville de Jabalia, au nord de la bande de Gaza, au cours desquels les forces ont ouvert le feu sur les manifestants, blessant au moins quatre personnes.

Sept autres Palestiniens ont été blessés par balles lors d’affrontements qui ont eu lieu à l’est de la ville de Khan Younis, au sud de la bande de Gaza. Un jeune homme aurait été blessé par balles réelles lors d’une manifestation à l’est du camp de réfugiés d’al-Bureij, dans le centre de Gaza. Un Palestinien a également été touché d’une balle dans le pied lors d’affrontements qui ont éclaté près du passage de Beit Hanoun au nord de la bande. Tous les cas ont été transférés à l’hôpital pour un traitement médical. Plusieurs cas de suffocations avec des gaz lacrymogènes ont également été rapportés.

Un manifestant blessé vendredi à Gaza

Un manifestant blessé vendredi à Gaza

Le 20 janvier, l’armée turque et ses alliés djihadistes ont lancé une offensive brutale contre le canton d’Afrin, une enclave du Rojava (le Kurdistan syrien). Afrin était jusqu’à présent la région la plus épargnée par la guerre civile, mais en un mois, l’attaque a déjà fait près de 200 morts, rien que parmi les civils. Par cette attaque, l’État turc et ses alliés s’en prennent au modèle de société d’Afrin et du reste du Rojava: un modèle de société basé sur la démocratie participative, l’égalité des droits de tous les peuples et toutes les confessions, la libération des femmes et l’écologie.

Tous et toutes au rassemblement ce 3 mars en solidarité avec les peuples et la résistance d’Afrin, contre l’agression turque, à l’appel de la Plate-forme de solidarité avec Afrin (à laquelle appartient le Secours rouge).

Rendez-vous place Poelaert ce samedi 3 mars à 14H00.

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Le 20 janvier, l’armée turque et ses alliés djihadistes ont lancé une offensive brutale contre Afrin, une enclave kurde à la frontière entre la Syrie et la Turquie. Afrin était jusqu’à présent la région la plus épargnée par la guerre civile, mais en un mois, l’attaque a déjà fait près de 200 morts, rien que parmi les civils. Par cette attaque, l’État turc et ses alliés s’en prennent au modèle de société d’Afrin et du reste du Rojava (le Kurdistan syrien): un modèle de société basé sur la démocratie participative, l’égalité des droits de tous les peuples et toutes les confessions, la libération des femmes et l’écologie.

Rassemblement ce 3 mars en solidarité avec les peuples et la résistance d’Afrin, contre l’agression turque, à l’appel de la Plate-forme de solidarité avec Afrin (à laquelle appartient le Secours rouge). Rendez-vous place Poelaert ce samedi 3 mars à 14H00.

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À Palerme, en Sicile, un responsable local du mouvement fasciste Forza Nuova a été roué de coups mardi soir par un groupe d’hommes masqués. Mardi, un militant du mouvement d’extrême gauche Potere al popolo (le pouvoir au peuple) a été blessé par des coups de couteau alors qu’il collait des affiches dans la banlieue de Pérouse, dans le centre du pays. Le lendemain, toujours à Pérouse, une bataille rangée entre militants de Potere al popolo et des militants de Casapound a fait au moins deux blessés.

Des heurts entre policiers et manifestants anti-fascistes ont fait au moins trois blessés jeudi soir à Turin. Trois policiers ont été blessés et deux étudiants arrêtés après des affrontements entre forces de l’ordre et ces jeunes manifestants antifascistes, venus protester contre la tenue d’une réunion dans le centre de Turin du mouvement fasciste Casapound. Des rassemblements de mouvements d’extrême droite et des manifestations de militants antifascistes seront placées samedi après-midi sous haute surveillance policière du nord au sud de l’Italie, notamment à Rome, Milan et Palerme, à une semaine des élections législatives du 4 mars.

Les affrontements de Turin

Les affrontements de Turin

Environ 32 Palestiniens ont été blessés dans des incidents qui ont éclaté entre des soldats israéliens et des manifestants palestiniens en Cisjordanie et dans la bande de Gaza vendredi. Les manifestations dans les territoires palestiniens se poursuivent tous les vendredis depuis la déclaration du président américain Donald Trump, le 6 décembre, selon laquelle Jérusalem est la capitale de l’Etat d’Israël.

Ce vendredi, 16 Palestiniens ont été blessés par balle lors d’affrontements avec les soldats israéliens dans les villes de Jéricho, Naplouse et Ramallah. 16 autres Palestiniens ont été blessés par balle lors d’affrontements avec des soldats israéliens près de la zone frontalière entre l’est de la bande de Gaza et Israël. Plus tôt vendredi, les Palestiniens ont manifesté dans la ville de Gaza pour soutenir Jérusalem, contre la politique de Trump envers la cause palestinienne et contre la politique israélienne contre les Palestiniens dans les territoires palestiniens.

La clôture israélienne isolant la bande de Gaza du reste de la Palestine

La clôture israélienne isolant la bande de Gaza du reste de la Palestine

La police catalane a interpellé 14 personnes qui s’étaient enchaînées vendredi aux portes d’un tribunal à Barcelone pour protester contre la répression menée par la justice espagnole dans la région depuis la proclamation de la République catalane. Les arrestations se sont produites pendant la manifestation convoquée par les « Comités de défense de la République » (CDR), initialement créés par des militants indépendantistes pour défendre la tenue d’un référendum d’autodétermination interdit du 1er octobre. Dans un manifeste, les CDR ont écrit: « Jour après jour, on voit comment ce système judiciaire du Royaume d’Espagne, pourri et corrodé, héritier direct du Franquisme, réprime avec toujours plus de force l’ensemble de l’Etat et les citoyens catalans ». A la mi-journée, ces 14 manifestants étaient encore en garde à vue, en attendant que le juge d’instruction évalue les délits pouvant leur être reprochés.

La justice espagnole enquête sur de nombreux militants pour leur implication dans le processus indépendantiste, notamment pour avoir mené des actions de résistance passive ou pour avoir facilité le vote du 1er octobre dans des mairies. De son côté, à Madrid, le Tribunal suprême poursuit le noyau dur de l’indépendantisme, soit une trentaine de dirigeants, fonctionnaires, représentants de partis ou d’associations. Quatre d’entre eux sont en détention provisoire et six ont quitté l’Espagne pour échapper aux poursuites judiciaires, tel l’ancien président catalan destitué Carles Puigdemont, installé à Bruxelles.

Une des arrestations de Barcelone

Une des arrestations de Barcelone (archive)

Des manifestations de masse et des manifestations se déroulent tous les vendredis à Gaza et en Cisjordanie contre Israël depuis que le président américain Donald Trump a déclaré que Jérusalem était la capitale d’Israël en décembre dernier. Ce vendredi, 23 Palestiniens ont été blessés par balles lors d’affrontements sur les lignes frontières à l’est de Gaza. L’un des blessés était dans un état critique car il avait reçu une balle dans la tête, la plupart des autres avaient été blessés par balle dans la partie supérieure de leur corps, montrant la volonté des soldats israéliens de tuer les manifestants qui brandissaient des drapeaux palestiniens, scandaient des slogans contre Israël et jetaient des pierres sur les soldats.

En Cisjordanie, 17 Palestiniens avaient été blessés par des gaz lacrymogènes lors de manifestations dans les villes de Naplouse, Hébron et Ramallah. Au total, ce sont donc 40 manifestants palestiniens qui ont été blessés lors d’affrontements avec des soldats israéliens dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, vendredi après-midi. Par ailleurs, quatre soldats israéliens ont été blessés samedi, dont deux gravement, dans l’explosion d’un engin piégé le long de la barrière israélienne isolant Gaza. L’aviation israélienne a effectué des bombardements de représailles. Enfin, deux jeunes Gazaouis ont été abattus par les soldats israéliens alors qu’ils étaient proche de la clôture.

Les dépouilles de deux tués à Gaza

Les dépouilles de deux tués à Gaza

Jeudi, l’association La Minoterie – A pleine voix a déposé en préfecture une déclaration de manifestation contre l’agression, turque à Afrin, le samedi 17 février à Morlaix. La préfecture du Finistère annonce qu’elle interdit la tenue de cette manifestation invoquant les incidents qui ont eu lieu le samedi 10 février, à Brest, quand des manifestants ont été agressés par des nationalistes turcs (voir notre article). Le lendemain, dimanche 11 février, une nouvelle manifestation organisée dans le centre-ville de Brest avait à nouveau occasionné des tensions. Du coup, « toute manifestation sur la thématique des relations entre la Turquie et les Kurdes sera interdite sur l’ensemble du département le samedi 17 et le dimanche 18 février. » Les organisateurs contrevenants s’exposent à une peine de six mois d’emprisonnement et de 7 500 € d’amende et que les participants sont eux-mêmes passibles de poursuites.

Le samedi 10 février, à Brest