Deux travailleurs ont été abattus alors que les ouvriers du textile, au nombre de 5000, étaient descendus dans les rues à Dhaka jeudi 31 octobre pour exiger le paiement de leurs salaires, en réponse, les directions d’entreprises ont procédé à la fermeture de plusieurs usines. Les travailleurs ont affronté la police et l’armée, jetant des pierres et mettant le feu à deux véhicules des forces de l’ordre. Les tentatives de la police et des forces militaires de disperser la foule se sont heurtées à une résistance farouche. La police a eu recours aux matraques pour contrôler la foule, la situation s’est rapidement aggravée. Les forces de l’ordre ont tiré plusieurs coups de feu pour disperser les manifestants, blessant deux travailleurs âgés de 15 et 17 ans. Les blessés ont été emmenés à l’hôpital de Dhaka, 6 autres travailleurs ont été interpellés.

Deux cents manifestant-es s’étaient rassemblés ce samedi à Vertou, près de Nantes, pour marcher vers la salle qui devait accueillir le député RN Sébastien Chenu. L’endroit avait été recouvert de slogans antifascistes la veille. A peine une minute après le début de la marche, les CRS ont chargé, matraqué et gazé. Trois personnes ont été blessées dont une à la tête dès les premières minutes. Les trois banderoles du cortège ont été saisies. Malgré un rapport de force très déséquilibré, le cortège, survolé par un héllicoptère de la gendarmerie, est passé par les champs et les petites rues, et tentera d’atteindre la salle, montant des barricades enflammées en chemin jusqu’à 20h. Au total, 10 personnes ont été arrêtées. Huit d’entre elles sont sorties libres et sans poursuites de la gendarmerie. Deux étaient toujours en garde à vue hier lundi, dans l’optique d’un probable défèrement.

 

Vers 15h30 ce mardi, des étudiants ont entrepris une occupation du bâtiment I de la Vrije Universiteit Brussel (VUB), à Etterbeek, pour revendiquer la fin du génocide à Gaza et le boycott académique. Il s’agissait d’une occupation pacifique et ouverte, où tout le monde était autorisé à entrer et sortir du bâtiment. Après dix minutes, l’électricité dans le bâtiment a été coupée et les toilettes ont été fermées. La police est entrée dans le campus à la demande du recteur et s’est présentée devant l’entrée du bâtiment. Un peu plus tard, vers 17H, les étudiants ont été encerclés et brutalement traînés hors du bâtiment un par un.

Le gestionnaire du réseau ferroviaire belge Infrabel va porter plainte contre l’organisation Code Rouge en raison des dommages causés sur son infrastructure à Feluy durant le week-end. Des manifestants de Code rouge avaient bloqué le site pétrolier TotalÉnergies à Feluy de samedi à dimanche, pendant près de 30 heures (voir notre article). Ils se sont installés sur les principales voies ferrées par lesquelles les trains de marchandises transportent les combustibles fossiles vers et depuis le site de TotalÉnergies, ainsi que sur un rond-point stratégique. L’action de Feluy a mobilisé quelque 700 participants. Infrabel a constaté des « dégâts volontaires » faits à l’infrastructure ferroviaire à Feluy et a annoncé qu’elle allait porter plainte.

Plus de 2000 personnes se sont rendues hier dans le sud de la France, à Lannemezan, pour la manifestation revendiquant la libération de Georges Inbrahim Abdallah, – dont des délégation des secours rouges d’Italie, de France, de Suisse et de Belgique. La manifestation s’ouvrait par un hommage à Suzanne Le Manceau. Un meeting avec une assistance de 200 personnes s’était tenu la veille à Toulouse, avec une intervention enregistrée de Robert, le frère de Georges.

 

Les manifestant.e.s pour le climat et la justice écologique de Code Rouge ont une nouvelle fois ciblé cette année TotalÉnergies, qui réalise des profits records, au prix d’une destruction écologique et sociale. Hier vendredi, des contrôles d’identité à grande échelle ont eu lieu dans les gares et les stations de métro. Dans la nuit de vendredi à samedi, des activistes ont également été suivis en divers endroits par la police, et une poignée de personnes ont été arrêtées de manière préventive.

L’action principale se déroule devant le site de TotalÉnergies à Feluy qui est bloqué. En outre, un groupe de Code Rouge a bloqué samedi midi l’accès au pont de Noordkasteel, dans le port d’Anvers – une des voies d’accès menant au site anversois de TotalÉnergies. Un troisième groupe a bloqué la Boomsesteenweg, en parallèle de l’A12, en direction d’Anvers. C’est là que la police anversoise a procédé en début d’après-midi à plusieurs interpellations. Du côté de Feluy, aucune interpellation n’a été menée par la police qui est présente dans le site et autour du piquet de blocage (photo).

EDIT: L’opération de police à Anvers a commencé à 14h30 et s’est terminée vers 16h00. 270 participants à l’action ont été interpellés et placés en détention administrative, dont sept avocats et deux journalistes.
EDIT2: Code Rouge est terminé, les quelques 700 participant.e.s qui étaient encore sur le site de Feluy dimanche midi ont levé le camp.

Du 24 au 28 octobre, le mouvement d’action écologiste Code Rouge va intervenir sur des sites relevant de l’industrie fossile. Dans le Hainaut, les polices se sont coordonnées pour tenter de restreindre le passage des activistes vers cinq sites industriels stratégiques: l’aéroport de Gosselies, TotalEnergies à Feluy et Charleroi, Engie à St-Ghislain et Charleroi. La circulation sur les autoroutes sera également surveillée.

Le gouverneur de la province a pris un arrêté décrétant entre autre que: « les rassemblements et manifestations organisés à l’appel du mouvement « Code rouge » et non autorisés par les autorités communales, ainsi que toute contre-manifestation, sont interdits dans un périmètre de 50 mètres situé autour des entreprises ou des sites visés par ce mouvement. (…) Sera immédiatement arrêtée administrativement toute personne trouvée en possession (…) de tout dispositif qui empêcherait son identification formelle sur les lieux concernés, à l’approche de ces lieux à l’exception d’un motif légitime ».

Jeudi 26 septembre, des lycéens masqués ont accroché une banderole, ont érigé des barricades et affronté la police, à coups de cocktails Moltov, contre la présence des Carabiniers et en souvenir de tou.tes les personnes qui sont tombées lors des luttes liées au 11 septembre (commémoration  du coup d’État de 1973). voir notre article.
Mercredi 2 octobre, des lycéens à visage couvert, issus du lycée Manuel Barros Borgoño, situé dans le quartier Franklin, ont érigé des barricades et affronté la police, à coups de cocktails Moltov, contre la présence des Carabineros en souvenir et en guise de vengeance pour Claudia López assassinée par les tirs des Carabineros le 11 septembre 1998 et pour Alonso Verdejo « Risue ». (photo)

Vendredi 11 octobre, des manifestants à visage couvert ont érigé des barricades et ont affronté la police, à proximité du lycée Instituto Nacional, en souvenir de la mort de Denisse Cortés. D’autre part, on a accroché une banderole pour dénoncer la mauvaise gestion et le détournement de fonds publics, en ce qui concerne la gestion et le paiement des heures supplémentaires, de la part de certains fonctionnaires de l’établissement, qui veillent à leurs propres intérêts plutôt qu’à ceux de la communauté éducative. Il n’y a pas eu d’interpellations.

 

Ce jeudi 24 octobre marque les 40 ans de prison de Georges Abddallah. Une journée internationale d’action pour sa libération avec des meeting, projections, stands et photos de soutien organisées dans différentes villes de France et dans d’autres pays dans le monde.

Le vendredi 25 octobre se tiendra, dès 19H à la Bourse du Travail de Toulouse, un meeting de soutien à Georges Abdallah et aux peuples palestinien et libanais (lien vers l’évènement). Le lendemain, samedi 26 octobre, s’organisera à Lannemezan la marche de soutien à la libération de Georges Abdallah qui partira de la gare Lannemezan pour s’arrêter devant les portes de la prison où il est détenu.

 

Le vendredi 18 octobre, le syndicat SI Cobas a organisé une grève générale de 24 h dans l’ensemble du pays. La grève a principalement touché les secteurs du transport et de la logistiques. Des sections de bases d’autres secteurs se sont joint à l’appel sans l’appui de leurs centrales qui ont boycotté l’appel de SI Cobas. Dans la journée, les grévistes ont bloqué les ports de Naples et de Salerno et des seat-in ont été organisés devant des usines d’armement fournissant l’armée israélienne. Le samedi 19 octobre, 5.000 personnes ont manifesté à Rome. Le cortège comptait principalement des ouvrier.es en grève et le Réseau Libres de lutter – Entraver le DDL 1660 qui regroupe des organisations et collectifs politiques rassemblés dans un front commun contre la loi liberticide DDL1660 (voir nos articles ici et ici). Il s’agissait de la 4ème grève politique depuis le début de l’année. Les précédentes ayant appelé en solidarité avec la Palestine et contre les guerres impérialistes.