La marche de quatre jours pour Nuriye et Semih, rejointe par une délégation de notre Secours Rouge, s’est achevée cet après-midi à l’ULB. En Turquie, la répression a frappé la solidarité avec ces deux grévistes de la faim: 31 arrestations ont eu lieu à Ankara. Onze personnes ont été placées en garde à vue dans les locaux de l’anti-terrorisme où la torture est la règle. Une d’entre elle, Veli Sacilik, un ancien prisonnier politique qui avait été amputé d’un bras après l’assaut des forces de police contre les dortoirs des prisonniers en grève de la faim en décembre 2000, a eu l’épaule du bras amputé cassée par les policiers lors de son arrestation d’hier… Toujours à Ankara, le préfet a interdit tout rassemblement de solidarité avec Nuriye et Semih.

Solidarité avec Nuriye et Semih

Solidarité avec Nuriye et Semih

Des manifestants opposé à la construction d’un oléoduc se sont affrontés avec des policiers dans les Pouilles lundi soir. Ils campaient depuis mars dans le but d’empêcher l’arrachage d’oliviers centenaires pour permettre la construction du gazoduc TransAdriatic (TAP) qui verra le gaz naturel passer de la mer Caspienne en Italie. La police est intervenue à San Basilio, à Lecce, vers 2 heures du matin mardi, où les manifestants avaient bloqué la route, empêchant les entrepreneurs d’atteindre les arbres. Des militants ont endommagé deux camions utilisés par la compagnie, coupant leurs pneus et endommageant les phares. Mardi matin, il y avait encore une forte présence policière et des détournements de trafic.

Face à face manifestants policviers dans les Pouilles

Face à face manifestants policviers dans les Pouilles

Des affrontements ont éclaté la nuit de jeudi à vendredi et ce vendredi matin à Hambourg, lors du contre-sommet du G20. Le dispositif policier a été mis à mal et la police locale demandé des renforts des autres forces de police. Pourtant, quelque vingt mille policiers venus de toute l’Allemagne avaient déjà été déployés dans la grande cité portuaire à l’occasion du sommet. Le bilan des affrontements de la nuit de jeudi à vendredi est de cent onze blessés parmi les forces de l’ordre. Vingt-neuf personnes ont été interpellées et quinze placées en garde à vue.

Les manifestations ont repris vers 7h du matin, avec pour objectif de perturber l’ouverture officielle du sommet des plus grands pays industrialisés et émergents en bloquant l’arrivée des délégations. L’épouse du président américain, Melania Trump, était bloquée dans sa résidence en raison des nombreuses manifestations. Des manifestants ont incendié aux cocktails Molotov plusieurs patrouilleuses dans le quartier d’Altona, à proximité d’un commissariat. Un tribunal local a également été attaqué.

Les affrontements de ce matin à Hambourg

Sur cette vidéo, les premiers incidents d’hier

Les affrontements de ce matin à Hambourg

Samedi 1er juillet à Paris, des centaines de personnes ont manifesté contre l’instauration d’un état d’urgence permanent et en faveur de la défense des droits et libertés démocratiques. Les manifestants protestaient notamment contre le projet d’incorporation de certaines des dispositions de l’état d’urgence dans le droit commun.
Parmi les manifestants, l’exigence de la libération de Georges Abdallah était notamment affirmée.

Manifestation contre l’instauration de l’Etat d’urgence permanent

Manifestation contre l’instauration de l’Etat d’urgence permanent

Les fascistes de l’English Defense League (EDL) ont organisé hier samedi des manifestations islamophobes à Liverpool, à Londres et à Birmingham. Une contre-manifestation antifa a débouché sur des affrontements et des arrestations à Londres, à Trafalgar Square, entraînant la fermeture provisoire du London Bridge.

Arrestation d’un contre-manifestant

Arrestation d'un contre-manifestant

Les forces israéliennes ont pris d’assaut vendredi le camp de réfugié de Jénine, en tirant de nombreuses balles en acier revêtues de caoutchouc, des balles de guerre, des gaz lacrymogènes et des grenades étourdissantes contre les résidents du camp, ce qui a entraîné plusieurs cas de suffocation parmi eux. Un jeune palestinien a été arrêté.

Par ailleurs, un adolescent palestinien a été blessé vendredi par un tir à belles de guerre alors que les forces israéliennes réprimaient la manifestation hebdomadaire dans le village de Kafr Qaddum, dans le district de Qalqiliya, dans le nord de l’Ouest de la Cisjordanie. Le jeune manifestants, âgé de 17 ans, a été blessé à la main. Il a été transféré à l’hôpital de Rafidiya dans la ville de Naplouse. Là aussi, de nombreux villageois ont souffert d’inhalation massive de gaz lacrymogènes.

Affrontement en Cisjordanie

Affrontement en Cisjordanie

Plusieurs personnes ont été arrêtées et blessées mercredi lors d’affrontements entre manifestants étudiants et policiers dans la ville de Titipetío, dans l’État mexicain de Michoacán. 300 étudiants avaient organisé une manifestation pour exiger le paiement des bourses, des transports et des timbres alimentaires. Les manifestants ont arrêté le trafic ferroviaire local lorsqu’ils ont bloqué les voies ferrées. La police est alors intervenue extrêmement brutalement; Huit manifestants ont été blessées, dont un a été admis à l’hôpital après avoir été touché d’une balle dans le cou. Suite à la brutalité de cette répression, le directeur adjoint de la police territoriale a été renvoyé.

Un manifestant a été touché au cou par une balle de la police

Un manifestant a été touché au cou par une balle de la police

Environ 5.000 étudiants chiliens ont défilé dans les rues de Santiago à l’appel de la CONFECH, hier mercredi 2& juin, pour réclamer une nouvelle fois l’enseignement supérieur gratuit et de qualité pour tous. Des affrontements avec les forces anti-émeutes des Carabiniers, qui ont fait usage de canon à eau et de gaz lacrymogènes, ont commencé près de la place Baquedano, lorsque des groupes de manifestants ont voulu franchir les barrières.

Les affrontements de mercredi à Santiago

Les affrontements de mercredi à Santiago

Des affrontements ont opposé les forces israéliennes et les villageois palestiniens dans le village de Sair (dans le district occupé sud-ouest de Hébron), lundi soir, au cours de laquelle un véhicule militaire israélien a été incendié. Ces affrontements ont éclaté lorsque des troupes israéliennes ont entrepris un raid dans le voisinage d’al-Duwara, même si aucune arrestation n’a été signalée. Les raids israéliens dans les villes, les villages et les camps de réfugiés sont quotidiens en Cisjordanie occupée. En raison de la nature agressive de ces raids, des affrontements ont lieu entre les jeunes palestiniens et l’armée d’occupation. L’armée israélienne a effectué en moyenne 95 raids de l’armée par semaine dans les communautés palestiniennes depuis le début de l’année.

La jeep de l’armée incendiée lundi à Hébron

La jeep de l'armée incendiée lundi à Hébron

Le mercredi 14 juin, les Kabyles étaient appelés à se rassembler au centre de la ville de Iazzugen (Azazga) mais aussi dans d’autres villes de Kabylie, afin de célébrer « la Journée de la nation Kabyle » et rendre hommages aux victimes de la répression du « printemps noir » de l’année 2001 au cours duquel 126 personnes ont été tuées par les force de sécurité. Très tôt le matin, la ville fut quadrillée par un impressionnant dispositif sécuritaire. Des barrages ont été installés sur toutes les routes y menant. Dans d’autres localités de Kabylie, la police a procédé à des arrestations préventives. La connexion internet a également été coupée.

Dès que les premiers groupes sont arrivés sur le lieu du rassemblement, ils ont été brutalement attaqués par les forces anti-émeutes. Toute la journée, des agents de police ont chargé très agressives contre des groupes de personnes qui se dirigeaient vers le lieu du rassemblement, faisant des dizaines de blessés. Des dizaines d’autres personnes ont été arrêtées. Dans la soirée, des rassemblements et des moments de recueillement devaient se tenir dans diverses localités de Kabylie mais ils ont tous été interdits.

La répression de ce mercredi en Kabylie

La répression de ce mercredi en Kabylie