Une fusillade a éclaté mercredi 1er avril devant le quartier général de la police à Istanbul. L’une des deux assaillants(qui portait une bombe) a été tuée lorsque les policiers ont riposté. L’autre assaillant, blessé, a réussi à prendre la fuite. Un officier a été légèrement touché lors des échanges de tirs. L’action est généralement attribuée au DHKP-C, qui a renvendiqué l’attaque de la vaille au palais de justice.

Dans la nuit de mardi à mercredi, des échauffourées ont opposé des policiers et des manifestants dans deux quartiers de la ville, après la mort des militants du DHKP-C et du procureur. La police a procédé à plusieurs interpellations au cours de la journée de mercredi. Vingt-deux étudiants soupçonnés d’être proches du DHKP-C ont été arrêtés à Antalya, dans le sud du pays, cinq de ses membres présumés à Izmir (Ouest), où des documents et des munitions auraient été saisis, puis cinq autres à Eskisehir (Centre).


Turquie: Fusillade, manifestation, rafles

L’opposition à la construction d’une nouvelle base militaire américaine dans la baie d’Oura, au nord-est de l’île principale de l’archipel formant la partie méridionale du Japon a tourné à l’affrontement avec la police hier lundi. Samedi 21 mars déjà, sur la plage de la baie d’Oura, plus de 4 000 personnes encourageaient de la voix des contestataires embarqués sur une flottille de kayaks, de canoës et de petits bateaux, louvoyant entre les Zodiac et les vedettes des gardes-côtes, pour tenter d’empêcher des blocs de béton de 4 tonnes dans la baie.

Des heurts ont éclaté devant l’Assemblée nationale jeudi soir. La manifestation organisée par des étudiants a tourné à l’affrontement avec les forces de l’ordre. Ils contestent le budget de rigueur déposé le jour même par le gouvernement, qui pourrait entraîner d’importantes restrictions dans le secteur de l’éducation. Une vidéo montre une confrontation entre des agents du Service de police de Québec (SPVQ) et les manifestants; à un certain moment, un policier tire en direction d’un groupe de manifestants. Une étudiante a reçu une cartouche de poivre de Cayenne en plein visage. La manifestante témoigne avoir vu le policier la viser délibérément. Le projectile au gaz l’a sérieusement brûlée.

Canada: Une manifestante blessée par un tir de police

Au Chili, à Coronel, des manifestants ont tendu des cables au milieu de la rue où un fourgon blindé de policiers anti-émeutes s’apprétait à débarquer son contenu.

Carro de Carabineros sufre accidente en medio de protesta en Coronel al enredarse en cables de acero → bit.ly/18Uv4tz

Posted by 24horas.cl on mardi 24 mars 2015

Un fourgon surpris par des manifestants.

Un fourgon surpris par des manifestants.

Une manifestation spontanée contre la violence policière a eu lieu à Varsovie, le 19 mars. Les manifestants ont pu marcher près de 2 km, puis ont été pris dans un kessel par la police. Certains manifestants ont été arrêtés pour « participation à un rassemblement illégal ». À l’heure actuelle tous les détenus sont libérés.

Pologne: Manifestation contre les violences policières

Quelques milliers de personnes ont manifesté dans les rues du centre-ville de Montréal à l’invitation du Mouvement étudiant révolutionnaire. La marche avait été déclarée illégale. A 21 h, les manifestants ont entonné le slogan «À nous la rue», au son d’un hélicoptère. Ils ont marché pendant près de deux heures dans les rues du centre-ville. Certains manifestants ont pris des matériaux urbains pour bloquer le boulevard René-Lévesque, d’autres portaient un masque malgré le règlement P-6 les interdisant pendant une manifestation. Des pétards et des pièces pyrotechniques ont été tirés. Après 25 minutes, les policiers ont tenté d’intercepter un petit groupe, provoquant du même coup la colère des autres qui ont riposté en lançant des projectiles. Un certain nombre de véhicules de police ont été abimés et la vitrine d’une la banque a été fracassée. D’autres confrontations se sont déroulées alors que des policiers ont utilisé du poivre.

Le SPVM (la police de Montréal) a lancé un ordre de dispersion vers 10 h 45 après un face-à-face d’une vingtaine de minutes. Mais la grande masse de manifestants de poursuivre leur marche. Les policiers ont tenté à au moins trois reprises de les diviser en petits groupes, mais les manifestants ont réussis à se rassembler. Les forces de l’ordre ont finalement réussi leur manoeuvre en employant du gaz lacrymogène. Quatre personnes avaient été arrêtées pour voie de fait ou agression armée.

Canada: Manifestation nocturne et affrontements à Montréal

Au Gabon, le bras de fer se poursuit entre les syndicats des fonctionnaires et le gouvernement. La grève déclenchée le 9 février continue à paralyser l’administration publique. Le secteur de l’éducation est le plus touché. Plusieurs élèves, étudiants, syndicalistes et opposants ont manifesté lundi à Libreville pour revendiquer la reprise des cours (pour les élèves et étudiants) ou les augmentations de salaires pour les syndicalistes tous membres de la coalition Dynamique unitaire (DU) et enfin pour accélérer la chute du régime d’Ali Bongo. Le calme est revenu à Libreville après les manifestations de lundi. Mais le pouvoir ne décolère pas. La présidence a décidé de couper les salaires des syndicalistes récalcitrants.

Gabon: Grévistes privés de salaires et manifestants gazés

À l’instar des manifestations du «printemps érable» de 2012, le rassemblement étudiant de lundi midi au centre-ville a donné lieu à plusieurs affrontements entre policiers et manifestants. Le bilan: deux policiers blessés légèrement; l’un à un bras et l’autre au visage, deux arrestations pour voies de fait sur un agent de la paix et 24 manifestants interpellés pour avoir refusé d’obtempérer à un ordre d’un policier.

Scandant «À qui la rue? À nous la rue!», les manifestants ont entamé la marche sur le coup de midi, à partir du square Phillips. Il s’agissait d’une première manifestation organisée dans le cadre de la grève étudiante déclenchée lundi matin, dans plusieurs établissements scolaires de la province. Après avoir zigzagué pendant quelques minutes dans les rues du centre-ville, un groupe de manifestants a fait irruption à l’intérieur de SNC-Lavalin et c’est à ce moment que la police est intervenue. Plusieurs manifestants ont été frappés par les policiers à coups de bâtons télescopiques. Puis, des gaz irritants ont été largués par les forces de l’ordre.

Canada: Affrontements entre manifestants et policiers

De premiers incidents ont eu lieu tôt mercredi matin dans les rues de Francfort, où des milliers de manifestants anticapitalistes se sont rassemblés à l’occasion de l’inauguration du nouveau siège de la Banque centrale européenne. Des voitures de police ont été brûlées et des heurts entre police et manifestants ont eu lieu en cours de matinée. Quelque 350 personnes auraient été interpellées en milieu de matinée, a indiqué sur Twitter la police de Francfort qui a mobilisé plusieurs milliers d’hommes. Huit policiers ont été blessés par des jets de pierres et 80 ont été aspergés de gaz irritants.

Devant un commissariat du centre de Francfort, quatre voitures de police ont été incendiées, alors que les hélicoptères survolaient la ville. Sept voitures de police ont été incendiées et sept autres caillassées, selon un bilan de la police. Quatre voitures individuelles avaient aussi été incendiées pendant la nuit. Une mairie de quartier a été la cible de jets de pavés, plusieurs vitres du rez-de-chaussée sont criblées d’impacts. Des bousculades entre forces de l’ordre et manifestants avaient également lieu dans un parc du centre-ville, alors que des véhicules à eau avaient pris position sur la principale artère commerçante de la ville.

Affrontements à Francfort au Blockupy.


Affrontements à Francfort

Affrontements à Francfort

La grève illimitée dans la région d’Apurimac à l’appel de la Coalition pour la Défense de l’ Apurimac contre (la société) Electro Sur, a débouché sur des affrontements extrêmement violents. Dix-huit personnes ont été blessés dans des affrontements entre 4000 manifestants et 200 policiers dans la province de Chincheros, Apurimac, au cinquième jour de grève illimitée des résidents de ce territoire contre la compagnie d’électricité Electro Sur Este. Les manifestants protestent parce que cette société ne tient pas ses engagements sociaux. Ils ont caillassés les policiers qui essayaient de libérer la route pour laisser passer les autobus (eux-mêmes sérieusement caillassés). Les policiers lancé des gaz lacrymogènes et tiré des coups en l’air. Un manifestant a été touché à l’épaule, un autre risque de perdre un oeil, d’autres manifestants (ainsi que dix policiers) souffrent de blessures plus légères.

Pérou: Affrontements dans une protestation territoriale