Les violents affrontements qui ont opposé hier lundi étudiants et forces de l’ordre sur le campus de Saint-Louis, ont fait douze blessés dans les rangs des forces de police, dont un grièvement, évacué à Dakar pour des soins. Deux étudiants ont fait l’objet d’une arrestation suite à ces affrontements, le nombre d’étudiants blessés est inconnus. Les étudiants protestaient contre leur mise à l’écart dans le processus de négociation sur la loi cadre sur l’université.

Sénégal: Affrontement entre policiers et étudiants

Une soirée était organisée hier lundi à Bruxelles par l' »Initiative de solidarité pour la Grèce qui résiste » avec la présence d’un député grec (non pas le député Syriza annoncé, mais Épaminondas Marias, venant du parti des « Grecs Indépendants »). Des membres de notre Secours rouge sont intervenus par une prise de parole, une distribution de tract et le déploiement d’une banderole en soutien des revendications des prisonniers politiques grecs en grève de la faim (abolition des lois spéciales de répression, fermeture des prisons d’isolement et libération de Savvas Xiros).

Lire notre tract.

Belgique: Intervention pour les prisonniers grecs

La manifestation contre la brutalité policière de ce dimanche après-midi a été déclarée illégale par le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), peu après son début, les organisateurs n’ayant pas remis un itinéraire aux forces de l’ordre avant d’amorcer leur marche.Deux groupes de manifestants ont été interpellés aux coins des rues Maisonneuve et Berri et aux coins des rues Berri et Sherbrooke. Vers 16 h, une trentaine de personnes marchaient sur la rue Saint-Laurent en direction nord, sous la surveillance d’autopatrouilles.

EDIT: Entre 50 et 60 personnes vont recevoir des constats d’infraction de 504$ pour avoir entravé la circulation en vertu du Code de la sécurité routière lors de la manifestation contre la brutalité policière à Montréal.

Canada: La manifestation contre les brutalités policière illégalisée et réprimée

Au Tchad, la répression des manifestations contre le port du casque ont fait 4 morts et plusieurs blessés à Ndjamena. Un arrêté ministériel du ministère de la sécurité et de l’administration du territoire est entré en vigueur, obligeant tous les motocyclistes à porter des casques. Tout usager d’une motocyclette sans casque est automatiquement arrêté, et son engin conduit vers le camp de l’école de police. Les étudiants ont investi les rues lundi pour dénoncer ‘augmentation du prix des casques chez les commerçants depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle mesure .

Les manifestations étudiantes ont été violemment réprimées, et les manifestants capturés ont été maltraiter par des policiers du Groupe mobile d’intervention de la police (GMIP). Une vidéo montre des jeunes prisonniers à genoux, tous torses nus, le pantalon qui leur tombe sur les hanches, couverts de sable ou d’eau.Ils doivent avancer les voit avancer sur les genoux, puis se rouler dans le sable, sous les injonctions des policiers qui les battent à chaque rotation. Un policier leur crie: « Répétez, je ne manifesterai plus ».

Au moins quatre personnes ont été blessées lors d’un affrontement entre des policiers du Groupe des opérations spéciales (GEO) et des paysans sans terre dans le département du Caaguazú, (Est du Paraguay). La confrontation a commencé quand environ 80 paysans sans terre sont entré dans deux domaines appartenant à la compagnie brésilienne de biocarburant Colonia Laterza Cué. À la suite de cette confrontation plusieurs paysans ont été blessés par des balles en caoutchouc et quatre policiers blessés par des couteaux et des objets contondants. En octobre 2013, la police avait expulsés violemment 180 familles de paysans des terres que la compagnie brésilienne revendique siennes, même si l’Institut national de développement rural et de l’aménagement (INDERT) du Paraguay a reconnu que les paysans sont occupants légitimes. En juin 2012, 11 paysans et six policiers avaient été tués dans une confrontation au cours d’une expulsion similaire.

Une rassemblement, datant de la semaine passée, de paysans spolié par la société brésilienne.

Par ailleurs, les forces armées paraguayenne ont découvert une base des guerillleros de l’Ejército del Pueblo Paraguayo (EPP) contenant des tenues de camouflage, des munitions et du matériel médical.

Une rassemblement, datant de la semaine passée, de paysans spolié par la société brésilienne.