Une manifestation contre la répression et contre le racisme a eu lieu aujourd’hui à Zurich. Les manifestants appelaient à la libération d’Albert Woodfox et de tous les prisonniers des Black Panthers. Albert Woodfox est, avec Robert King et Herman Wallace, l’un des « Trois d’Angola » détenu depuis 1971.

Suisse: Manifestation anti-répression à Zurich

Un rassemblement pour la libération de Georges Abdallah s’est tenu mercredi devant l’ambassade de France à Athènes à l’appel du Réseau de solidarité avec la résistance palestinienne.

Plusieurs prisonniers grecs, dont Dimitris Koufondinas (organisation 17 Novembre), Nikos Maziotis (organisation Lutte Révolutionnaire), ainsi que ceux du Réseaux des Prisonniers militants ont rendus publics des déclarations de solidarité avec Georges.

Le message de Dimitris Koufondinas (.pdf)Le message de Nikos Maziotis (.pdf)Le message du Réseau des prisonniers militants (.pdf)

Grèce: Solidarité avec Georges Abdallah

Un important dispositif policier a été déployé mardi à l’aube dans le centre d’Alger, où devait se tenir une manifestation contre le gaz de schiste dans la matinée. Des centaines de policiers des brigades anti-émeutes se sont déployés mardi 24 février avant la levée du jour sur la place de la Grande poste, à Alger. Des barrières métalliques ont été installées tout autour de l’esplanade pour en interdire l’accès et empêcher une manifestation. Les manifestations sont officiellement interdites dans la capitale algérienne.

Plusieurs formations de l’opposition avaient appelé à cette mobilisation en signe de solidarité avec les populations des provinces sahariennes, où des forages expérimentaux sont réalisés par la compagnie publique Sonatrach avec des partenaires étrangers. À Ain-Salah, la ville la plus proche des lieux de forage, des manifestations se poursuivent sans discontinuer depuis deux mois pour exiger l’arrêt des explorations.

Tandis que l’on attends le résultat de l’appel fait par l’avocat de Georges Abdallah contre le rejet de sa demande de libération, un groupe revendiquant la libération du militant révolutionnaire libanais incarcéré en France depuis trente ans a bloqué lundi l’accès au bureau des visas de l’Ambassade de France (en face de la résidence des pins) à Beyrouth. Vendredi, une cinquantaine de parents et amis de Georges Abdallah avaient bloqué, quelques heures durant, l’entrée de l’ambassade de France à Beyrouth.

Un homme a été tué et au moins 12 autres personnes blessées, dont 7 policiers, lors d’une opération de la police fédérale pour dégager les accès à l’aéroport mexicain d’Acapulco bloqués hier soir par des enseignants. La victime était un enseignant à la retraite, âgé de 65 ans, Claudio Castillo, morte des suites d’un traumatisme crânien après avoir été battu par la police. Les forces de l’ordre sont intervenues hier pour débloquer les accès de l’aéroport d’Acapulco, occupés depuis six heures par quelque 5000 manifestants exigeant des améliorations salariales et demandant justice pour les 43 étudiants disparus en septembre dans l’Etat du Guerrero. Les manifestants ont résisté, caillassant les policiers. Il y a eu 112 arrestations selon le porte-parole de la Coordination régionale des travailleurs de l’Education du Guerrero, une branche radicale du syndicat national des enseignants.

À Nantes, les 1 000 manifestants ont défilé derrière une banderole «Contre les violences policières, sociales, économiques… Résistance» un an après la manifestation du 22 février 2014 contre l’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. La tension est montée peu avant 16h, quand des manifestants cagoulés ont caillassé vers les forces de l’ordre, qui ont répliqué avec des canons à eau. 12 policiers ont été légèrement blessés et un plus sérieusement (une côte fracturée). Au moins deux manifestants ont également été blessés. Des abris bus ont été détruits, de la voirie dégradée et des poubelles incendiées. Dix manifestants ont ainsi été interpellés à Nantes.

À Toulouse, une manifestation en soutien aux «zones à défendre» (ZAD) a donné lieu à des incidents à partir de 16h00: les forces de l’ordre ont répliqué aux jets de peinture des manifestants par des gaz lacrymogènes. Trois policiers ont été légèrement touchés. Pendant ce temps, d’autres manifestants lançaient des projectiles contre des vitrines. Des dizaines d’impacts de masses ou de pics étaient relevés sur les vitrines d’organismes bancaires, d’agences immobilières, de magasins. En tête de cortège figurait une banderole noire aux lettres blanches, à la mémoire de Rémi Fraisse. Les manifestants ont aussi scandé des slogans comme «Tout le monde déteste la police», «Flics assassins». Quinze manifestants ont été interpellés à Toulouse. Aujourd’hui dimanche, un rassemblement de soutien aux manifestants inculpés de la veille devait se tenir devant le commissariat central de Toulouse.

A Toulouse…

A Toulouse...

Une cinquantaine de parents et amis du révolutionnaire libanais Georges Ibrahim Abdallah, en prison en France depuis trente ans, ont bloqué vendredi quelque heures l’entrée de l’ambassade de France à Beyrouth. Ils ont scandé « liberté pour Abdallah » et chacun avait une pancarte sur laquelle était écrit en français et en arabe « Je suis Georges Abdallah », avec la photo du prisonnier.

Une trentaine d’activistes ont pénétré mercredi dans une agence bruxelloise de BNP Paribas Fortis, où ils se sont emparés de comme « une première saisie pour commencer à récupérer les milliards d’euros que la banque place dans les paradis fiscaux ». Ils ont été brièvement arrêtés par la police. Les chaises, tables et plantes vertes dans l’entrée de l’agence située place De Brouckère ont été déposées sur le trottoir, avec un écriteau « Ceci n’est pas un siège, mais un début de réappropriation ». Les militants ont été interpelés par la police, qui a procédé à des contrôles d’identité. Ils ont été rapidement libérés.

Bruxelles: Interpellations lors d’une action contre Paribas Fortis

La loi 10 visant à faire des économies annuelles de 220 millions de dollars sur le secteur de la santé a été adopté après près de 15 heures de débats en vertu d’une procédure accélérée d’exception appelée « de bâillon ». Des syndiqués membres des principales centrales syndicales représentant le personnel du secteur de la santé avaient manifesté tout l’après-midi devant le parlement pour dénoncer l’adoption sous bâillon du projet de loi 10.

La « journée du bâillon » sur le projet de loi 10 a été marquée par l’expulsion de vingt-cinq syndicalistes de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSSCSN) qui s’étaient frayés un chemin jusqu’à la galerie des visiteurs du Salon bleu. Un premier groupe de quinze personnes a été expulsé de l’Assemblée nationale, vers 15h, après avoir crié «non» au projet de loi 10, perturbant temporairement les travaux en chambre. Les policiers ont expulsés les manifestants. Une trentaine de minutes plus tard, un deuxième groupe, presque aussi nombreux, a récidivé, avant d’être soumis au même traitement que leurs prédécesseurs.

Canada: Syndicalistes de la santé expulsés du parlement