Quelques 500 personnes ont participé le 6 août à un rassemblement devant le ministère des affaires étrangères à Bruxelles. Les organisateur (« Urgence Gaza ») avait envoyé une invitation au Comité des iraniens de Bruxelles dont l’opposition au Régime islamique est bien connue. Les Iraniens (accompagnés de sympathisants kurdes et belges) sont venus à cette manifestation avec des banderoles portant ces slogans : Israël est un nettoyage ethnique et une production de l’impérialisme / Affrontons-nous au patriarcat, à l’impérialisme capitaliste et au fondamentalisme religieux/ La révolution ou rien. Ces banderoles étaient illustrées de photos de l’histoire de la Résistance palestinienne, de Leila Khaled, et de Georges Ibrahim Abdallah.

Une déléguée de PTB leur a demandé d’arrêter leurs critiques contre le régime islamique (parce que c’était « diviseur », puisque la République islamique soutien le Hamas…). Pourtant, le positionnement des Iraniens n’avait provoqué que quelques discussions pacifiques avec des personnes interpellées ou intriguées. C’était visiblement les responsables de PTB et eux seuls qui ne supportaient pas ce positionnement, puisqu’ils ont été chercher la police et « en tant qu’organisteur », demander et obtenir que la police expulse les Iraniens de la manifestation.

Bruxelles: PTB envoie la police chasser la gauche iranienne d’un rassemblement Gaza

De violents affrontements ont opposé les forces de l’ordre et les étudiants qui réclament le paiement de leur bourse. Tout est parti ce matin quand les étudiants de la Facultés de Droit et Sciences Economiques de Dakar, après leur assemblée générale, sont venus passer une information à leurs camarades de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines. C’est en ce moment que les forces de l’ordre ont fait irruption avant de commencer à tirer des grenades lacrymogènes sur les étudiants restés sept mois sans bourse, afin de les disperser. Les étudiants ont riposté à coups de pierres. En quelques minutes seulement, la FLSh est transformée en un champ de bataille. Personne ne pouvait ouvrir les yeux et respirer normalement à cause de la fumée des lacrymogènes. Il y a eu plusieurs arrestations, des blessés.

Samedi 26 juillet, 8 femmes et 4 hommes ont voulu jouer une pièce de théâtre intitulée « Check-Point » devant un grand cinéma de Paris Montparnasse. Une initiative artistique montrant des soldats de l’armée d’occupation israélienne empêchant les Palestiniens de circuler en Palestine et les brutalisant. Quelques minutes après le début du spectacle, la police débarque et enjoint aux acteurs de partir, ce qu’ils font. Mais ils les rattraperont quelques instant plus tard dans la bouche du métro pour les arrêter. Les acteurs qui passeront 24 heures en garde à vue pour « attroupement non armé ». Les policiers leur ont dit qu’ils avaient décidé de les laisser partir mais que « un ordre venu d’en haut », une « décision ministérielle », avait commandé l’arrestation.

Un rassemblement aura lieu ce jeudi 31 contre la répression du mouvement social et syndical suite à la convocation d’un syndicaliste par le conseil de discipline et à la répression de mouvements de grève dans la poste. Une manifestation aura lieu à 13h ce jeudi 31 à Montrouge, 100 rue Maurice Arnoux.

Les incidents qui ont émaillés la manifestation propalestinienne de dimanche après-midi se sont soldés par 22 arrestations administratives et 4 judiciaires pour des dégradations. Il n’y a eu que peu de dégâts, à savoir une vitre de voiture cassée et un jet de produit inflammable sur une voiture de police. L’incendie qui s’en est suivi a rapidement été éteint et les dégâts sont limités. Un véhicule de presse a été pris à partie par des manifestants et a dû rebrousser chemin. Deux véhicules de police ont également été légèrement dégradés.

Au moins une personne a été tuée et plusieurs autres blessées dans de violents affrontements qui ont éclaté entre civils et soldats des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) à Vavoua (centre-ouest, à 300 km d’Abidjan). Tout est parti de la mort d’un jeune homme interpellé dans la matinée à un barrage routier tenu par des soldats. Une altercation entre le jeune homme et le soldat a dégénéré, le soldat a dégainé son arme et tiré, le tuant. Les parents, amis et connaissances du défunt révoltés par l’ acte ont organisé une expédition punitive contre les soldats, et les affrontements ont fait plusieurs blessés parmi les militaires.

Quelques milliers de manifestants ont bravés l’interdiction de manifesté et se sont rassemblés place de la République. Le dispositif policier est énorme (avec barrages filtrants et quelques arrestations préventives). Il y a quelques minutes (à 17H00), quelques incidents opposaient 500 jeunes manifestants aux CRS dans un coin de la place.

EDIT (17H35): Alors que plus de 10.000 personnes ont manifesté dans le calme à Lyon et plusieurs milliers dans d’autres villes de province, l’interdiction de manifester à Paris a produit les effets attendus. Après quelques heurts légers avec les manifestants et 40 interpellation, les CRS ont commencé à 17H30 à charger la manifestation. Quelques centaines de jeunes les affrontent. La place est inondée de gaz lacrymogènes.

EDIT2: Le bilan final est de 70 interpellations et 30 gardes à vue.

France/Palestine: Affrontements place de la République