Près de 6000 personnes ont marché ce dimanche dans le centre de Moscou en solidarité avec les prisonniers politiques. Les manifestants ont également souhaité dénoncer la politique gouvernementale de Vladimir Poutine. Brandissant les photos de prisonniers, ils ont scandé ‘Poutine, voleur!’ et ‘Liberté pour les prisonniers politiques’. Sur les photos, les Pussy Riots, les trente militants de Greenpeace ou encore les personnes emprisonnées après avoir participé à la manifestation anti-Poutine à la veille de son investiture en mai 2012.

Manifestation pour la libération des prisonniers politiques à Moscou

Manifestation pour la libération des prisonniers politiques à Moscou

Le 1er janvier 2014 doit entrer en vigueur une écotaxe poids lourds qui aura un impact réel sur les coûts des entreprises bretonne étant donné leur éloignement par rapport au reste de l’espace européen. Hier, plus de mille personnes ont pris d’assaut le portique écotaxe (qui repère les camions soumis à cet impôt) de Pont-de-Buis. 150 gendarmes s’étaient retranchés derrière des barrières. A 14h, les manifestants ont lancé l’assaut, jetant des pneus en feu et d’autres projectiles. Les gendarmes ont tiré des gaz lacrymogène. De violents affrontements s’en sont suivis dans les collines entourant le portique. Au moins trois manifestants ont été blessés, dont un grièvement. L’homme a eu la main arrachée en tentant de se débarrasser d’une grenade envoyée par les forces de l’ordre pour disperser les manifestants. Un manifestant a également été blessé par un tir de flash-ball.

Manifestation contre l’écotaxe dans le Finsitère

Manifestation contre l'écotaxe dans le Finsitère

La police a une nouvelle fois empêché un rassemblement d’étudiants de la Middle East Technical University d’Ankara qui s’opposent à la destruction de 3000 arbres sur leur campus pour la construction d’une autoroute. Hier, ils étaient des dizaines à s’être rassemblés sur le Kizilay Square dans le centre-ville avec des troncs d’arbres. Ils avaient l’intention de se diriger vers le campus, mais la police anti-émeuteone l’a pas permis. Des échauffourées ont éclaté entre les étudiants et les policiers. 24 étudiants qui avaient formé une chaîne humaine ont été arrêtés. Plus tard dans la soirée, 200 manifestants sont entrés sur le chantier de la route. L’intervention policière a là été encore plus musclée, avec gaz lacrymogène et canons à eau.

Arrestation d’un étudiant à Ankara

Arrestation d'un étudiant à Ankara

En milieu de semaine, des policiers ont tenté d’intervenir dans le village de Guangji pour y arrêter deux hommes qui sont accusés de ‘détention illégale et blessures volontaires’. Tous deux sont activement impliqué dans les récents mouvements de masse contre les expropriations dans l’ensemble de la province du Yunnan, dans le sud de la Chine et ces accusations seraient liées à une manifestation récente. 200 villageois ont bloqué l’accès au village pour empêcher l’entrée des forces de l’ordre. A l’arrivée des renforts policiers, de violents affrontements ont opposé les deux camps avant que les forces de l’ordre ne parviennent à atteindre le village. Des policiers y ont été bloqué plusieurs heures avant de parvenir à s’enfuir. Les deux représentants villageois ont été emmenés et relâchés quelques heures plus tard. Au moins 27 policiers ont été blessés dans les heurts et 30 véhicules de l’administration endommagés.

Quelques 3000 personnes ont défilé hier dans les rues de Sao Paulo pour dénoncer la cherté de la vie et plus précisément la récente augmentation des prix du ticket de bus. Lorsque le cortège est arrivé devant la principale station de bus de la ville, des manifestants ont incendié un bus et brisé les distributeurs de tickets et d’autres équipements avant l’intervention de la police anti-émeute. Celle-ci a entraîné une dispersion de la foule à travers les rues du centre-ville. Mais les manifestants ont clôturé leur marche sur la place centrale où les forces de l’ordre ont tiré des gaz lacrymogène et des balles en caoutchouc pour mettre fin au rassemblement. 78 personnes ont été interpellées et de nombreux manifestants ont été blessés dans les affrontements avec la police anti-émeute. Un policier aurait également été blessé dans une bagarre avec un manifestant qui tentait de lui retirer son arme.

Répression à Sao Paulo

Répression à Sao Paulo

Un vaste appel à la manifestation a été lancé pour ce samedi 26 octobre à Bruxelles pour dénoncer le vote récent des SAC (Sanctions Administratives Communales) au parlement. La nouvelle loi, qui a été adoptée le 30 mai dernier, permet entre autre de sanctionner les jeunes à partir de 14 ans. Elle a également augmenté le montant maximal de la sanction, celui-ci pouvant maintenant atteindre 375 euros. Rendez-vous ce samedi 26 octobre à 14h à la Gare du Nord à Bruxelles.

Manifestation contre les SAC

Manifestation contre les SAC

Samedi 19 octobre, la manifestation du DAL (droit au logement) en solidarité avec les sans logis et les mal logés, a été confinée à la Place de la République, à Paris, puis dispersée violemment. Plusieurs manifestants ont été frappées. Jean-Baptiste Eyraud, le porte parole du DAL, a été roué de coups de pieds alors qu’il s’était assis par terre en attendant de pouvoir sortir de l’encerclement policier auquel les manifestants étaient soumis. Il a eu deux côtes cassées.

De violentes manifestations ont éclaté mercredi dans plusieurs quartiers de la capitale d’Haïti, Port-au-Prince, opposant des forces de l’ordre et des groupes de jeunes au lendemain de l’arrestation d’un avocat de l’opposition. Plusieurs rues étaient bloquées par des barricades en feu et des tas de pierres entreposées par des manifestants en colère qui réclament la libération du jeune avocat André Michel, un farouche opposant au président à la base d’une plainte pour corruption visant l’épouse et le fils du chef de l’Etat haïtien.

Des centaines de manifestants ont scandé des slogans contre le pouvoir en place réclamant la démission de M. Martelly qu’ils accusent de vouloir réinstaurer la dictature en Haïti. « Qu’il le veuille ou non, Martelly doit partir. Il n’a pas sa place en Haïti », chantent des étudiants qui ont échangé des jets de pierre avec des patrouilles de la police, qui a riposté en lançant des gaz lacrymogène.

Hier soir, une cinquantaine de personnes s’étaient réunies devant la Galatasaray High School à Istanbul en solidarité avec les étudiants d’Ankara qui s’opposent depuis plusieurs semaines à un projet urbanistique sur leur campus et qui sont systématiquement réprimés (consultez notre dernier article à ce propos). La police s’est présentée devant le groupe avec des canons à eau et a tiré pour le disperser. Une personne a du être hospitalisée, blessée par l’eau sous pression. Dix personnes ont été interpellées après avoir essayé de retourner devant l’établissement après l’intervention policière. Les forces de l’ordre ont plus tard fait usage de gaz lacrymogène pour empêcher d’autres personnes de se rassembler au même endroit.

Répression d’étudiants à Istanbul

Répression d'étudiants à Istanbul