La manifestation propalestienne est interdite samedi à Paris par la préfecture de police, ce que François Hollande a justicier vendredi (à partir du Niger) en invoquant des «risques pour l’ordre public».
«Au vu des risques graves de trouble à l’ordre public qu’engendrerait sa tenue dans un contexte de tension accrue, le préfet de police a décidé d’interdire la manifestation prévue demain entre Barbès et la place de l’Opéra», a fait valoir la Préfecture de police. Les organisateurs de la manifestation ont de leur côté annoncé qu’ils allaient introduire un référé liberté (recours en urgence) vendredi après-midi devant la justice administrative, dans l’espoir de pouvoir maintenir la manifestation.

Un rassemblement se tiendra à Barbès malgré l’interdiction.

Dix-neuf Palestiniens ont été tués en quelques heures depuis le début de l’offensive terrestre, portant donc à plus de 260 le nombre de Palestiniens tués à Gaza depuis le début le 8 juillet. Ce vendredi matin, on a en outre appris des services d’urgence palestiniens que trois adolescents palestiniens avaient été tués par des tirs de chars israéliens dans le nord de la bande de Gaza.

Belgique/Palestine: Manifestation demain

Le 9 juillet, un groupe de manifestants masqués a bloqué la rue devant le lycée Manuel Barros Borgoño avec une barricade qu’il ont défendue contre la police avec des pierres, de la peinture et des cocktails Molotov. L’action et le combat de rue se sont fait en solidarité avec les prisonniers anarchistes (voire notre article) Juan Aliste, Freddy Fuentevilla et Marcelo Villarroel condamnés pour de multiples expropriations bancaires et de la mort d’un policier – et en solidarité avec l’anarchiste Sol Vergara, qui est en détention accusée d’avoir tiré sur un vigile d’une banque. Dix personnes ont été arrêtées suite à ces affrontements dont 3 ont été inculpé-es pour possession de cocktail Molotov et assignées à résidence.

Chili: Emeute solidaire des prisonniers anarchistes condamnés

Un Palestinien a été tué par l’armée israélienne dans des heurts ce lundi matin au sud de Hébron, en Cisjordanie. La victime, Mounir Ahmed Badarin, âgée d’une vingtaine d’années, a été atteint par des tirs lors d’affrontements à Al-Samoua et est décédé plus tard à l’hôpital.
L’armée israélienne a néanmoins déclaré que 23 Palestiniens avaient été arrêtés en Cisjordanie dans la nuit. L’offensive israélienne sur la bande de Gaza, entrée lundi dans son septième jour, a tué jusqu’à présent 172 Palestiniens.

Plusieurs milliers de manifestants ont défilé dimanche en France, à Paris et à Lille en soutien aux Palestiniens et pour dénoncer l’agression israélienne contre Gaza. A Paris, la foule, très jeune et féminine, scandait des slogans comme : « Nous sommes tous des Palestiniens ! », « Israël assassin ! » ou « Une seule solution, fin de l’occupation ! ».

Quand la tête de la manifestation (partie depuis Barbès) est arrivée place de la Bastille, des affrontements avec les forces de l’ordre ont éclaté. Les forces de police ont utilisé du gaz lacrymogène pour disperser les manifestants qui leur jetaient des pierres. Des dégâts légers ont été causé à des devantures de commerces. Six manifestants ont été arrêtés. A l’issue de la manifestation, un groupe de jeune a marché vers une synagogue, s’affrontant aux CRS et à la Ligue de Défense Juive.

La préfecture des Alpes-Maritimes a pris un arrêté interdisant « tout rassemblement et défilé propalestiniens » ce lundi à Nice après plusieurs appels lancés sur les réseaux sociaux. La préfecture, motive sa décision par un risque de trouble à l’ordre public », soulignant qu’à l’occasion des deux précédents rassemblements vendredi et samedi dans le centre de Nice n’avaient pas fait l’objet de la déclaration préalable à la préfecture exigée par la loi ». Ces rassemblements s’étaient déroulés sans incident.

France/Palestine: Incidents à Paris, interdiction à Nice

Quelque 400 personnes ont participé samedi à Calais à un rassemblement de soutien aux migrants et de dénonciation des expulsions, des violences policières et des pressions sur les migrants et les bénévoles. Les manifestants, parmi lesquels de nombreux bénévoles membres d’associations qui viennent en aide aux migrants qui tentent depuis Calais de rejoindre la Grande-Bretagne, ont défilé dans le calme dans le centre-ville. «Solidarité avec les exilés», scandaient-ils en brandissant des banderoles qui proclamaient «Dignité et respect pour les migrants sans-papiers». A l’issue de la manifestation, le mouvement No Border a mené les manifestants vers un nouveau squat situé sur l’ancien site Vandamme.

Le 3 juillet, la police avait évacué le principal campement de migrants accueillant plus de 500 personnes, installé dans une zone de distribution de repas offerts par des bénévoles dans le quartier portuaire, ainsi que trois squats. Plus de 200 personnes avaient été placées dans des centres de rétention en région parisienne, à Lille, Rennes et Metz.

France: Succès de la manifestation de Calais

2000 personnes ont manifesté à Toulouse, à l’appel du collectif Coup pour Coup 31 en solidarité avec le peuple palestinien qui subit une importante opération militaire de la part d’Israel. Plus d’une centaine de Palestiniens ont été tués et des centaines blessés.

France : 2’000 personnes en solidarité avec le peuple palestinien

Le manifestant de 24 ans, maintenu en prison, a été condamné à 4 mois ferme, notamment pour “participation à un attroupement avec arme” (un baton de berger). Il a néanmoins été relaxé sur les faits de violence qu’on lui reprochait lors de la grande manifestation du 22 février, faits qu’il niait.

En tout début d’après-midi, 200 opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, venu soutenir l’inculpé, avaient investi le palais de justice. Sur place, de nombreux CRS montaient la garde. C’est au moment du jugement que la tension est montée d’un cran à l’intérieur du palais : les forces de l’ordre ont formé un cordon serré autour des personnes ayant assisté à l’audience, et, utilisant des jets de lacryòogène, les ont repoussés dehors. Au cri de « Libérez nos camarades », les 200 Zadistes sont restés un moment sur le parvis du palais de justice, puis ont été repoussé un peu plus loin, dans une rue attenante où la même scène s’est reproduite.


Affrontements entre Zadistes et forces de l'ordre di OuestFranceFR

La police brésilienne a tiré des grenades de gaz lacrymogène samedi pour disperser quelque 350 manifestants anti-Mondial non loin du stade Maracana de Rio de Janeiro, alors que s’y disputait la rencontre Colombie-Uruguay. Lorsque les manifestants se sont approchés des alentours du stade, environ 250 policiers les ont repoussés avec des grenades lacrymogènes. Au moins trois manifestants ont été interpellés. Les policiers, appuyés par des collègues à moto et en voiture, ont ensuite chargé sur plusieurs petits groupes de jeunes cagoulés, les faisant reculer vers le point de départ de la marche, à environ un kilomètre du stade.

Brésil: Encore des affrontements à Rio