Vers 7h30, ce matin, au Nouveau-Brunswick, la gendarmerie canardienne est intervenue pour faire respecter une injonction prononcée plus tôt ce mois-ci pour mettre fin au blocus des autochtones visant à empêcher l’entreprise gazière SWN Resources d’effectuer des tests sismiques dans la région. Le blocus se tenait près de Rexton, à proximité de l’entrepôt où se trouve l’équipement d’exploration de l’entreprise.

La gendarmerie a arrêté des dizaines de personnes qui manifestaient contre l’exploitation des gaz de schiste. Pendant l’opération, des cocktails Molotov ont été lancés sur les forces de l’ordre, cinq autopatrouilles ont été incendiées et un civil a tiré au moins un coup de feu. Au moins 40 manifestants ont été arrêtés pour des gestes liés à des armes à feu, de l’intimidation et des violations de l’entreprise. Les écoles des environs ont été fermées par mesure de précaution. Des manifestations solidaires ont eu lieu Montréal et en Ontario où des manifestants autochtones bloquaient une route dans le sud de l’Ontario, entre les communautés de Hagersville et de Caledonia.

Nouveau-Brunswick manifestation

Nouveau-Brunswick manifestation

A un mois des élections présidentielles, plus de 50.000 personnes ont défilé dans les rues de Santiago pour la sixième fois cette année alors que le mouvement de contestation dure depuis plus de deux ans. Hier encore, les étudiants ont réclamé une réforme du système éducatif ainsi qu’un plus grand droit de participation aux prises de décision. De violents affrontements ont éclaté entre plusieurs groupes de manifestants et les forces de l’ordre qui ont abondamment fait usage de canons à eau et autres matraques. Les étudiants ont érigé des barricades depuis lesquelles ils ont lancé des pierres et des bâtons. Les heurts se sont poursuivis à travers la ville. Au mois 35 personnes ont été arrêtées. Le nombre de blessés parmi les manifestants n’a pas encore été communiqué tandis que les autorités ont affirmé que quatorze policiers avaient été blessés dans les affrontements.

Marseille
Ce soir, 17 octobre : soirée-débat à 18h au Manifesten, 59 rue Thiers 13001 Marseille.
Demain 18 octobre : de 19h à 20h sur Radio Galère 88.4, une émission consacrée à Georges Abdallah, avec Youssef Boussoumah.
Le 20 octobre : à 21h, concert Hip Hop de soutien au collectif, au Molotov, 3 place Paul Cezanne 13006 Marseille.
Le 23 octobre : à 19h apéro militant, chants palestiniens et libanais à La Merveilleuse,18 place notre dame du Mont 13006 Marseille.

Toulouse
Demain 18 octobre: Concert de soutien à Georges Abdallah à La dernière Chance dès 21h, place Arnaud Bernard.

Bordeaux
Demain 18 octobre: concert de soutien, 19H00 salle Pierre Tachou, rue Joseph Brunet.

Limoges
le 19 octobre: Réunion-débat à 20h, salle Jean-Pierre Thimbaud.

Bayonne
Le 22 octobre: Soirée-débat au « Patxoki », 22 rue des Tonneliers au Petit Bayonne.

Toutes ces activités se font dans la perspectives de la manifestation du 26 octobre.

affiche georges abdallah

Des heurts ont opposé mardi soir à Rio des manifestants et la police, à l’issue d’une manifestation d’enseignants d’écoles publiques en grève depuis plus de deux mois. C’est 45 minutes après que le syndicat des professeurs a annoncé la fin de la manifestation (qui avait réuni 10.000 personnes) que le Black Bloc a attaqué avec des pierres et des cocktails Molotov la police qui a riposté avec des tirs nourris de bombes lacrymogènes et sprays de poivre pour les disperser. Trois manfirestants ont été arrêtés, une voiture de police a été incendiée et une agence bancaire saccagée.

La grève dure depuis 61 jours. Les professeurs exigent la reprise des négociations avec la municipalité qui gère les écoles et le retrait d’un plan carrière qui ne concerne que ceux qui travaillent 40 heures par semaine dans la même école, soit 7% d’entre eux. Actuellement, ils gagnent à peine 25 réais (8 euros) de l’heure. Les écoles publiques sont fréquentées par les couches pauvres de la population. Les enfants des classes plus aisées sont scolarisés dans le privé.


A Sao Paulo, une manifestation de paysans sans terre a dégénéré en saccages de banques et affrontements violents de manifestants masqués avec la police. Elle avait été précédée d’une manifestation d’étudiants réclamant la «démocratisation» de l’université.

Après avoir passé près de trois mois dans la clandestinité Luis Goñi , qui a été condamné à six ans de prison pour son appartenance à Segi, (organisation de la jeunesse basque illégalisée par Madrid) était réapparu sur la Place Nabarreria à Iruñea (Pampelune) en Navare.
Les gens décidés qui avaient formé un mur populaire autour de lui ont été chargés, brutalisés par la police espagnole, Après avoir pris Goñi , la police a fait au moins deux charges à balles pour disperser les militants solidaires Au moins trois personnes ont été blessées par l’action violente de la police .

Des policiers zimbabwéens ont dispersé à coups de bâtons une manifestation de femmes de mineurs protestant contre les salaires impayés de leurs époux, faisant quatre blessées graves, dont l’une est entre la vie et la mort dans l’unité de soins intensifs. Deux des manifestantes ont été arrêtées puis relâchées. Une centaine de femmes de mineurs de Hwange Colliery Company, la plus grosse société de charbonnage du pays, avaient organisé une marche pour réclamer les salaires en retard de plusieurs mois. Selon une radio d’information sud-africaine, les femmes avaient décidé de manifester elles-mêmes de peur que leurs maris ne soient licenciés s’ils participaient à une marche de protestation.

police zimbabwe

police zimbabwe

Dans l’après-midi de samedi, des centaines de personnes s’étaient réunies dans le centre de Turin contre la politique menée par la Ligue du Nord et pour réaffirmer l’esprit de solidarité de la lutte contre le racisme. Une quantité impressionnante de policiers anti-émeutes avait été déployée. Ceux-ci ont chargé le cortège à plusieurs reprises et ont fait usage de gaz lacrymogène de façon indiscriminée sur la foule. Quatre manifestants ont été interpellés.

Répression à Turin

Samedi, plus de 4000 personnes s’étaient réunies dans le centre de Baku pour dénoncer les résultats des dernières élections. Celles-ci ont reconduit pour un troisième mandat le président Ilham Alijev. La population accuse le gouvernement d’avoir arrangé le scrutin et réclame l’organisation d’un nouveau vote. Les forces de l’ordre sont intervenues pour disperser la foule. Selon des témoins, les policiers ont frappé et battu les manifestants. D’après certaines sources, au moins dix personnes ont été interpellées.

Répression à Baku

Répression à Baku

À 14h30 avait lieu une manifestation à Pampelune pour soutenir Luis Goñi condamné par l’état espagnol à 6 ans de prison pour son appartenance à la mouvance indépendantiste basque (SEGI, organisation de la jeunesse indépendantiste de la gauche basque, auto-dissoute depuis) et pour dénoncer la répression ininterrompue contre le peuple basque en lutte. Plusieurs milliers de personnes présentes à cette occasion où Luis Goñi avait annoncé qu’il serait là dans la rue.

luis goni

Ce qu’il a fait et où il est présent à cette heure-ci (Plaza Nabarreria) et que vous pouvez visionner en direct sur une place du vieux quartier de Pampelune (Iruñea). La transmission restera ininterrompue jusqu’à l’intervention des forces de la Police espagnole maintenant ou dans la nuit face au mur humain de protection de Luis Goñi. Voir la vidéo livestream

luis goni