Des milliers d‘étudiants en grève ont manifesté mercredi à Madrid, et à Pampelune notamment, pour dénoncer les coupes budgétaires dans l‘éducation. La journée fut ponctuée d’incidents dans plusieurs villes. Cinquante jeunes ont été arrêtés à Madrid après avoir tenté de bloquer l’accès à l’université Complutense avec des barricades, et occuper les bureaux de la vice-présidence. Les personnes interpellées ont été libérées avant leur comparution devant la justice.

Les syndicats étudiants espagnols ont appelé à une grève de 48 heures dans le secondaire et à l’université pour protester contre les mesures d’austérité dans l’éducation et les coupes budgétaires. Selon le Syndicat des Etudiants, la grève est un succès éclatant et plus d’un million d’étudiants ont laissé vides les bancs de milliers d’établissements mercredi.

grève étudiante en Espagne

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grève étudiante en Espagne

Un policier et au moins deux manifestants ont été blessés hier au Kurdistan lors de manifestations en faveur du PKK. Des manifestants ont bloqué les routes de la ville de Silopi, dans la province de Sirnak, et ont affronté avec des pierres et des cocktails Molotov les forces d’intervention policières appuyées par des auto-pompes. Un officier de polie a été blessé dans l’incendie de sa voiture, pendant que deux de ses collègues souffraient de brûlures légères.

Turquie/Kurdistan: Affrontements à Silopi

La CGT appelle à une manifestation devant le tribunal de grande instance du Havre, le 31 mars 2014, à 11h30, pour exiger la relaxe totale et sans condition des 4 militants de l’Union Locale CGT contre lesquels le Procureur de la République du Havre a requis, le 21 février dernier, des peines de 2 mois de prison avec sursis et 300€ d’amende, d’un côté, et de 6 mois de prison ferme et 500€ d’amende de l’autre.

Cette manifestation sera l’occasion de dénoncer l’acharnement de l’institution judiciaire à l’égard de tous les syndicalistes CGT qui luttent pour défendre les droits des salariés et d’exiger que le gouvernement et sa majorité parlementaire donne suite aux revendications de la CGT pour une loi d’amnistie ; une loi pour renforcer la protection des militants syndicaux et associatifs qui agissent dans le cadre d’actions collectives ; une loi pour supprimer de la liste du fichier des prélèvements génétiques, tous les militants syndicaux et associatifs interpellés dans le cadre d’actions collectives.

Au Bénin, les principales centrales syndicales appellent à manifester ce mardi 25 mars à Cotonou pour demander le limogeage du préfet et du commissaire central, jugés responsables de la violente dispersion d’une marche organisée le 27 décembre 2013. C’est la première fois que les syndicats se rassemblent depuis cet événement déclencheur de la grève générale qui dure depuis presque trois mois.

La rencontre du 12 mars entre le chef de l’Etat et les principales confédérations n’a donc pas permis de débloquer la situation. Le président a présenté des excuses pour les violences du 27 décembre lorsqu’une manifestation de syndicalistes et d’associations de la société civile avait été réprimée par la police à coups de gaz lacrymogènes et de matraques blessant plusieurs personnes, mis sur pied des commissions d’enquête et le salaire minimum a été relevé.

Pas moins de 1000 étudiants et militants issus de l’Association marocaine des droits humains (AMDH) et du Mouvement du 20 février, ainsi que des diplômés-chômeurs, ont manifesté ce dimanche à Rabat pour commémorer les évènements du 23 mars 1965. Le rassemblement d’aujourd’hui revendiquait aussi une réforme de l’éducation. Il s’est déroulé dans le calme devant le Parlement.

Le 22 mars 1965, pour protester contre une réforme de l’enseignement, 15.000 étudiants et de lycéens se rassemblent dans un stade de foot puis marchent jusqu’au siège de la délégation de l’enseignement pour l’enseignement public. Ils n’y parviendront pas: les forces de l’ordre interviennent brutalement. Rendez-vous est pris pour le lendemain. Le lendemain, des milliers de personnes se rassemblent dans le centre-ville: les jeunes de la veille mais aussi leurs parents, les chômeurs et les habitants des quartiers populaires. Les chars de l’armée de Hassan II font leur apparition: les militaires ont l’ordre de tirer. il y aura plus de 1.000 morts, qui seront en majorité enterrées dans des fosses communes.

Maroc: Commémoration du massacre du 23 mars 1965

Samedi 22 était l’occasion d’une initiative radicale unitaire de soutien aux prisonniers révolutionnaires et de résistance à la répression en Allemagne. A Berlin, plusieurs initiatives (meeting, manifestation, concert) ont eu lieu, auxquelles ont participé des camarades allemands, suisses et italiens de notre Secours Rouge International.
Une manifestation le samedi après-midi a réuni dans le quartier de Moabit 1.300 manifestants encadrés par 1.800 policiers. Il y a eu des incidents devant le tribunal de Berlin lors que la police est brutalement intervenue, blessant plusieurs personnes dont une gravement. En soirée, tout le quartier de Kreuzberg était quadrillé par un dispositif policier énorme avec blindés et autopompes. Plusieurs petits groupes de manifestants ont pu néanmoins garder l’initiative. Il y a finalement eu 48 arrestations dont au moins trois judiciaires.

Une nouvelle manifestation est annoncée ce lundi à 13 h 45 devant les grilles de Bridgestone Béthune à l’appel d’une intersyndicale CGT-SUD-CNT-FSU. Motif cette fois? Soutenir cinq salariés convoqués par la direction dans le cadre d’une procédure disciplinaire. Deux d’entre eux sont des représentants syndicaux, un troisième est syndiqué, les deux derniers sont des salariés non-protégés. Le 19 février dernier, un cortège de manifestants partis du centre de Béthune avait fait halte devant les grilles provoquant un débrayage. Les cinq salariés concernés risquent une mise à pied.

Des dizaines de milliers de personnes au moins ont participé à cette manifestation, d’une ampleur sans précédent depuis 2012, pour accueillir à Madrid les « marches de la dignité », des colonnes parties, certaines à pied il y a plusieurs semaines, de différentes régions d’Espagne. Sous le slogan « Non aux coupes budgétaire – du pain, du travail et un toit », les manifestants dénonçaient « l’urgence sociale », le chômage qui touche toujours plus d’un actif sur quatre en Espagne et la politique d’austérité menée par le gouvernement de droite depuis plus de deux ans.

Au moment de la dispersion, de violents affrontements ont éclaté en plein centre de Madrid entre des groupes de manifestants, qui jetaient des pierres et toutes sortes de projectiles, et la police qui a chargé et tiré des balles en caoutchouc. Des jeunes manifestants ont aussi monté des barricades, incendié des poubelles, cassé des vitrines de banques. Il y a une centaine de blessé et au moins 24 arrestations.

Une manifestation a tourné avant-hier 19 mars en échauffourées devant le monument aux morts de Papeete. Des centaines de grévistes manifestaient contre la réforme de la fonction publique communale, alors que les autorités de la Polynésie française et de l’Etat devaient commémorer la fin de la guerre d’Algérie. Les grévistes reprochaient au Haut-commissaire de la République, de ne pas les recevoir. Des coups ont été échangés entre grévistes et policiers. La réforme de la fonction publique communale ne prend pas en compte les spécificités insulaires et va provoquer des pertes de revenus importantes pour beaucoup d’employés. La grève est massivement en Polynésie qui compte 4.800 agents communaux.

heurts à papeete

heurts à papeete

Un cortège de lycéens a défilé à Amiens mardi. Des pneus ont été incendiés, le feu a endommagé une voiture, et des vitres ont été brisées. vers 10 heures devant le lycée Saint-Rémi quelques dizaines de jeunes venus d’autres lycées d’Amiens sont venus appeller les élèves de cet établissement privé à rejoindre le mouvement. Ils auraient tenté -en vain- de bloquer le portail de l’établissement avec des poubelles pour y pénétrer. Des fenêtres ont été brisées, des pierres et des oeufs lancés. Un jeune homme a été interpellé.