Des dizaines de milliers de personnes sont descendues samedi dans les rues de Khartoum et d’autres villes du Soudan pour protester contre la prise du contrôle du pays par des militaires, trois semaines après le putsch orchestré par le général Abdel Fattah al-Burhan. Au moins cinq manifestants ont été tués par des tirs à balles réelles des forces de sécurité et de nombreux autres ont été blessés. Les manifestations surviennent deux jours après l’annonce de l’installation à la tête du pays d’un conseil de souveraineté excluant la coalition civile avec laquelle l’armée partageait le pouvoir depuis 2019. Samedi, les forces de sécurité ont coupé la circulation sur les ponts qui relient le centre de Khartoum aux villes jumelles d’Omdurman et de Khartoum Nord. Les routes menant à des sites stratégiques ont également été fermées. Les forces de sécurité ont tenté de disperser les manifestants qui commençaient à se rassembler en début d’après-midi autour de la capitale, tirant du gaz lacrymogène et pourchassant les manifestants dans les rues voisines pour essayer de les empêcher d’atteindre les points de rassemblement. Les services Internet mobiles sont coupés au Soudan depuis le coup d’État, malgré une décision de justice visant à les rétablir, et le téléphone ne fonctionne pas, ce qui complique l’organisation des manifestations.

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Bamenda, chef-lieu du département du Mezam et de la région du nord-ouest du Cameroun, était en feu hier 12 novembre. Après la mort d’une fillette de 7 ans par balle, lors d’un contrôle routier, la population est descendue en masse dans la rue pour exprimer sa colère. Des affrontements ont eu lieu entre la police et la population à divers endroits de la ville. Au moins une personne a été tuée à Bamenda après que des gardes eurent ouvert le feu sur des manifestants qui désapprouvaient le meurtre d’une petite fille. Des centaines de manifestants s’étaient rendus au bureau du gouverneur à Bamenda, dans la région du nord-ouest du Cameroun, pour condamner la mort de la petite fille par un gardien vendredi. Un manifestant avait été précédemment tué. La ville de Bamenda est dans la partie anglophone du pays. Il y existe un mouvement sécessioniste et il y a une forte militarisation. Le lendemain de la mort de la fillette, l’explosion d’un IED déclenché par les indépendantistes a tué 5 policiers et 3 gendarmes (photo).

 

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Les forces d’occupation israéliennes ont dispersé les rassemblements palestiniens qui ont eu lieu à l’occasion du 17e anniversaire de la mort de Yasser Arafat. L’armée israélienne a utilisé des balles réelles et en caoutchouc et des grenades lacrymogènes pour disperser des rassemblements dans les villes d’Hébron et de Bethléem dans le sud de la Cisjordanie, et à l’entrée nord des villes d’al-Bireh et de Ramallah (centre). Dans la ville d’Hébron, l’armée israélienne a tiré des grenades lacrymogènes pour disperser une marche d’étudiants, qui a commencé depuis l’école « Tariq ibn Ziyad », située au centre de la ville. Dans la ville de Dura, au sud d’Hébron, des affrontements ont éclaté entre des jeunes Palestiniens, dont la plupart sont des écoliers, et les forces d’occupation à l’entrée est de la ville, provoquant des cas d’étouffement parmi les étudiants. Dans la ville de Tuqu’, à l’est de Bethléem, des dizaines d’étudiants ont été victimes de cas d’asphyxies, à la suite des tirs de grenades lacrymogènes par les forces israéliennes, contre une marche estudiantine pour commémorer la mort d’Arafat. À l’entrée nord des villes d’al-Bireh et de Ramallah, des affrontements ont éclaté entre les forces d’occupation et des jeunes Palestiniens qui ont incendié des pneus.

La sécurisation de la COP26 est la plus large opération policière dans l’histoire britannique. Son bilan est de plusieurs centaines d’interpellation et de 76 arrestations. Parmi ces arrestations celles de militant.e.s dont les actions impliquent forcément leur arrestation (désobéissance civile genre XR), mais aussi des militant.e.s qui se sont affrontés à la police. Des incidents ont en effet eu lieu dans le cadre des deux grandes marches qui ont traversé la ville, rassemblant des des dizaines de milliers de manifestants.

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Des manifestants dans la ville d’Agareb (voir notre article), dans le sud de la Tunisie, ont incendié, au matin de ce mardi, un poste de la Garde nationale, sur fond de la mort d’un jeune homme de 35 ans, en raison des gaz lacrymogènes, lors de la dispersion des manifestations du lundi. Les forces de l’ordre se sont retirées du poste de la Garde nationale à la suite de l’incendie. Des unités de l’armée ont été déployées pour sécuriser les points stratégiques de la ville.

Des colons sionistes ont fait un raid mardi dans la ville d’Al-Bireh, adjacente à Ramallah, criant des slogans anti-Arabes et vandalisant 10 véhicules palestiniens. L’armée israélienne est intervenue quelques heures après contre la manifestation de protestation palestinienne contre ce raid. L’armée israélienne a utilisé des balles métalliques et des grenades lacrymogènes pour disperser les manifestants palestiniens. Un homme a été blessé avec des balles en métal recouvert de caoutchouc au pied. Par ailleurs, des dizaines de cas d’asphyxie après avoir inhalé des gaz lacrymogènes ont été dénombrés. Les raids de colons sionistes visant les biens palestiniens se sont multiplié, comme par exemple l’abattage des oliviers.

 

Des centaines de jeunes résidant dans la ville d’Agareb, sont descendus, mardi soir, dans la rue, pour protester contre la décision de rouvrir la décharge d’ordures d’El Guenna, dans les environs de leur localité. Les protestataires ont bloqué les routes avec des pierres, et ont caillassé les voitures des policiers. Des renforts de police sont arrivés sur place, et les agents ont utilisé du gaz lacrymogène dans une tentative de disperser les manifestants.

Une marche pour le climat à Rennes a eu lieu ce samedi 6 novembre. Des militants antifascistes et des Gilets jaunes y ont participé, formant un cortège e tête. En effet, alors que la marche climat était autorisée, un appel sans autorisation à manifestation nationale antifasciste à 13 h 30 place de la République avait inquiété les autorités qui avaient déployé d’importantes forces de maintien de l’ordre. En fin d’après-midi, les forces de l’ordre cherchaient à disperser le black bloc, en usant du gaz lacrymogène et du canon à eau, au niveau de la place Pasteur, alors qu’il se dirigeait vers la place de la République..

Coastal GasLink (CGL) est un projet de gazoduc de l’entreprise TC Énergie qui devrait traverser les montagnes Rocheuses dans la province canadienne de Colombie-Britannique, notamment le territoire de la population Wetʼsuwetʼen (dont le Gidimt’en et le Likhts’amisyu sont des clans). Mercredi 27 octobre, une action a eu lieu en réponse au déploiement de la la Gendarmerie royale du Canada sur le territoire de Likhts’amisyu, situé à environ 40 km de l’occupation du site de forage de Gidimt’en. Elle a été menée en solidarité avec le chef Dtsa’hyl qui, alors qu’il agissait comme représentant du clan Likhts’amisyu, a neutralisé dix bulldozers utilisés pour détruire leur territoire non cédé et construire une nouvelle route, dont CGL dit être propriétaire. L’action a consisté en plusieurs barrages sur la route forestière Morice West, sur le territoire des Gidimt’en. Les équipes de CGL et des agents de sécurité ont été refoulés jusqu’à l’intervention de bulldozers et la Gendarmerie.

 

Mohammed Daadas, 13 ans, a été mortellement blessé par balle au ventre par les forces israéliennes dans le village de Deir al-Hatab près de Naplouse. Hospitalisé en arrêt cardiaque, il n’a pas pu être sauvé. Le tir est survenu lors de heurts en marge d’une manifestation dans le nord de la Cisjordanie occupée sur une route adjacente à la colonie sioniste d’Elon Moreh au nord-est de Naplouse. De nombreux rassemblements ont lieu en Cisjordanie les vendredi, jour de repos hebdomadaire, pour protester contre l’expansion des colonies sionistes. A Beita, deux Palestiniens ont été blessés par des balles recouvertes de caoutchouc tirées par les forces israéliennes lors d’un de ces rassemblements.