Des centaines des Sahraouis ont organisé samedi 5 des manifestations à Boujdour , El Aaiun et Smara, en appel à la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis détenus dans les prisons marocaines.Les manifestants ont scandé des slogans rejetant le procès militaire et appelant à l’annulation des jugements injustes contre les prisonniers politiques sahraouis ainsi que la libération de tous les prisonniers sahraouis.

Les forces auxiliaires, la police et la gendarmerie marocaines ont intervenu brutalement pour disperser les manifestations pacifiques, causant plusieurs blessant plusieurs d’entre eux, certains grièvement.

Maroc/Sahara: Manifestations pour les prisonniers politiques réprimées

Hier, quatre des sept personnes interpellées pour des faits commis lors de la manifestation du 22 février contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes ont comparu devant le tribunal correctionnel de Nantes. L’un des prévenus écope d’un an de prison ferme avec mandat de dépôt pour des ‘jets de projectiles’ et ‘fabrication d’engin explosif artisanal’. Deux autres hommes ont été condamnés sans mandat de dépôt à des peines respectives de quatre mois de prison ferme et de deux mois de prison ferme avec révocation d’un sursis de deux mois. Le quatrième prévenu écope de quatre mois de prison avec sursis. Les deux mineurs interpellés lundi seront déférés devant le juge des enfants tandis que la dernière personne parmi les sept sera convoquée pour comparaître ultérieurement devant le tribunal correctionnel.

L’Audiencia Nacional a condamné à deux ans de prison le rappeur Paul Rivadulla, connu sous le nom Paul Hasel, pour « éloge et justification du terrorisme ». Le rappeur a défendu et assumé ses textes au tribunal et dit qu’il avait usé de sa leur liberté d’expression et de sa créativité en tant qu’artiste. La condamnation évoque les paroles de dizaines de chansons postées sur Youtube, particulièrement celles qui exprimaient un soutien au secrétaire général du PCE(r) emprisonné: Manuel Pérez Martínez, le camarade Arenas .

Voir sur Youtube le rap sur Arenas

Solidarité avec Arenas

Solidarité avec Arenas

Naresh Ram, principal accusé dans l’incident de Pariyari en août 2002 au cours duquel trois personnes étaient décédées, a été arrêté hier dans le district de Arwal, dans le Bihar. La police locale a organisé une descente dans le village de Nirakhpur où elle a capturé l’homme qui vivait dans la clandestinité depuis qu’il était recherché par les autorités.

Dans la région du Bastar (Chhattisgarh), les forces de sécurité ont arrêté quatre présumés guérilleros et ont saisi des affiches appelant au boycott des élections qui se tiendront dans quelques semaines. Une équipe conjointe de la CRPF et de la police locale menait une opération de ratissage dans les forêts de Dhaudai quand deux hommes ont été repérés. Les soldats les ont pourchassés et capturés. Il s’agirait de deux maoïstes, Phool Singh et Pareshwar, dont la tête avait été mise à prix pour une somme de 5000 roupies (60 euros) chacun. Dans une autre opération, un contingent de la Border Security Force et de la police locale ont interpellé deux personnes dans les forêts du district de Kanker. Toutes les deux ont également été identifiées comme étant des guérilleros. Tous les quatre sont poursuivis dans le cadre de multiples affaires de meurtres, tentatives de meurtre, incendie volontaire, attaques à l’explosif, etc.

Ces jours-ci le projet de loi de ministère de la Justice de réforme du régime des prisons est mis à la consultation publique. Il prévoit de classer les prisonniers en trois types (A, B, C). Le régime de type C (de sécurité maximale) est destinée aux prisonniers accusés de vol ou de l’extorsion et appartenant à une organisation criminelle, à tous les prisonniers politiques, à tous ceux caractérisés comme dangereux et condamnés de 10 ans à la perpétuité, et à ceux qui se sont rebellé à l’intérieur des prisons. Ces prisonniers n’auront pas le droit aux congés pénitentiaires, leurs visites et contacts téléphoniques sont limités. Un complexe de cellules d’isolement de type C sera aménagées dans la prison de Domokos, avec des moyens de surveillance électroniques, des fenêtres pare-balles, et des patrouilles de l’Unité spéciale anti-terroriste de l’armée (EKAM) – et ensuite dans d’autres prisons. Le projet prévoit une présence permanente de la police en prison (fouille des cellules, transport de prisonniers, sécurité générale), avec des fonctions spéciales qui ne sont pas détaillées dans le projet.

Ce projet fait suite au repassage à la clandestinité révolutionnaire en janvier de Christodoulos Xiros, membre de l’organisation 17-Novembre, condamné six fois à la réclusion à perpétuité assortie d’une peine de sureté de 25 ans, qui avait reçu une première permission de sortie pour les fêtes. Des manifestation de prisonniers ont eu lieu contre ce projet, les détenus refusant de réintégrer les cellules à l’issue de la promenade à Korydallos, Corfou et Domokos.

La prison de Domokos

La prison de Domokos

Une décision judiciaire a ordonné le transfert dans les 30 jours, vers une prison ordinaire, de Victor Polay Campos, Miguel Rincon, Peter Cardenas anciens dirigeants du MRTA, et d’Oscar Ramirez Durand Schulte, du PCP-SL. Ils étaient depuis des décennies détenus à la base navale de Callao. Non seulement les hauts dirigeants de la police ont protesté contre cette décision, mais également les sphères politiques, à commencer par le ministre de la Justice et Droits de l’Homme qui a déclaré hier 24 mars que cette décision affectait la « sécurité juridique et le développement du pays »…

Après avoir kidnappé Shireen et Shadi Issawi dans la soirée du jeudi 6 mars, les forces d’occupation sioniste ont à nouveau lancé un raid sur le quartier d’al-Issawiya, à Jérusalem, jeudi 13 mars vers 2h du matin et arrêté Medhat al-Issawi. Il avait été libéré le 10 décembre 2013. Membre du Front démocratique de Libération de la Palestine (FDLP), il a passé au total plus de 20 ans de prison. Shireen, Shadi et Medhat sont respectivement la sœur et les frères de Samer Issawi, qui avait arraché sa libération en décembre 2013 après 266 jours de grève de la faim, une victoire que les autorités israéliennes ont visiblement décidé de faire payer à toute sa famille. Shireen Issawi devait comparaître le 13 mars mais l’audience a été reportée au 20 mars pour « complément d’enquête ».

Palestine: Ré-arrestation d’un ancien prisonier du FDLP

Vendredi, pour empêcher le rassemblement des derviches (une minorité relieuse persécutée) et des familles de prisonniers politiques devant le parquet de Téhéran, les agents du renseignement et les forces répressives du régime ont provoqué des affrontements, en leur tirant dessus du gaz au poivre dans les rues adjacentes de la place du 15 Khordad et au carrefour Galoubandak de la capitale iranienne. Un grand nombre de personnes ont été arrêtées, dont 80 femmes. Les agents ont aspergé Nasrine Sotoudeh de gaz au poivre. Avocate de prisonniers politiques, elle a été incarcérée de 2011 à 2014, en raison de sa défense des détenus. Elle a été menacée d’une nouvelle arrestation. Une partie de personnes arrêtées ont été interrogées dans le commissariat de quartier du 15 Khordad.

Dans le cadre de l’opération « Outlaw », qui est essentiellement une attaque contre le centre anarchiste Fuoriluogo à Bologne, le procureur a requis réquisitoires de 3-6 mois et de 4 ans visent les quatre camarades considérés comme les «fondateurs de l’association de malfaiteurs» (les 4 ans visent le présumé « leader »), et de 2 ans pour dix autres. Les charges ont été abandonnées pour sept autres inculpés.
Une enquête « contre la menace anarcho-insurrectionnelle » qui avait été lancée par le parquet de Bologne en avril 2011, avait conduit à des arrestations, des expulsions et la fermeture du Fuoriluogo. Elle faisait réaction contre une série d’attaques contre des bureaux de multinationales comme Eni et IBM.

Italie: Réquisitoire dans le procès Fuoriluogo