Sept guérilleros ont été abattus par les forces de sécurité dans le district de Gadchiroli (Maharashtra) tard lundi soir. Quatre équipes de soldats avaient été positionnées autour du village de Khursipaar après qu’une brigade de maoïstes y ait incendié un bâtiment officiel dimanche dans la journée. Vers 22h30 lundi, une des équipes a localisé la brigade et a ouvert le feu, entraînant une intense fusillade. Parmi les sept morts figurent des membres haut placés du CPI(m) au niveau local. Tous étaient par ailleurs recherchés par les autorités dans le cadre de multiples enquêtes liées à la guérilla. Les soldats ont en outre saisi de nombreuses armes et du matériel divers.

Matériel de la guérilla saisi

Le ministère de l’Intérieur a annoncé le déploiement de onze hélicoptères supplémentaires dans les états où est active la guérilla maoïste. Les appareils appartiennent à l’Indian Air Force et à la Border Security Force. En plus de cela, les autorités ont mis en place un système, le Security Related Expenses, en vertu duquel les gouvernements locaux peuvent introduire des demandes de location d’appareils supplémentaires selon leurs besoins. Un budget a été débloqué pour remboursement des frais de location aux autorités locales par le gouvernement central.

La police du Latehar (Jharkhand) et un bataillon de la CRPF ont arrêté Narayan Yadav, alias Kaushal, ce mercredi dans le village de Palluja où ils s’était rendu pour retrouver sa compagne. L’homme de 40 ans est poursuivi dans le cadre de 25 affaires distinctes et sa tête avait été mise à prix pour une somme de 300.000 roupies (3500 euros). Sur lui, les policiers ont saisi son arme personnelle, des munitions, deux détonateurs et de la littérature maoïste.

Narayan Yadav

Matériel de la guérilla saisi
Narayan Yadav

Nadejda Tolonnolikova et Maria Alekhina, ex-membres du groupe Pussy Riot récemment libérées des camps de travail où elles purgeaient des peines pour avoir chanté une prière punk dans une cathédrale de Moscou, ont été interpellées à Sotchi. Elles ont été arrêtées à une trentaine de kilomètres du site principal des JO et seraient accusées de ‘cambriolage’. Elles ont été embarquées ce mardi, comme en témoignent leurs nombreux tweets depuis le combi qui les emmènent. Par ailleurs, elles auraient déjà été interpellées et emmenées au commissariat d’Adler durant 7 heures dimanche et durant 10 heures lundi. Semyon Simonov, membre d’une ONG de défense des droits de l’homme, et qui a vivement critiqué les conditions de travail des ouvriers sur les sites olympiques a lui aussi été interpellé. Tout comme les deux femmes, il a été emmené au commissariat d’Adler. Par ailleurs, plusieurs journalistes auraient déjà été arrêtés depuis le début des Jeux.

Maria Alekhina dans un combi

Maria Alekhina dans un combi

17/02/2014

Inde: Arrestation

A l’issue d’une fusillade de plus de deux heures dans la région forestière de Rejeda du district de Sundargarh (Odisha), les forces de sécurité ont déclaré avoir arrêté un membre haut placé du CPI(maoïste) ce dimanche. Bien qu’il n’y ait aucune informations concernant d’éventuelles victimes de ce combat, les autorités ont affirmé que tous les autres guérilleros présents étaient parvenus à battre en retraite. Elles ont en outre annoncé qu’elles ne rendraient public ni le nom, ni d’autres détails concernant leur prisonnier avant que le processus d’interrogation ne soit terminé, et ce pour des raisons de sécurité.

Le tribunal d’Eskisehir, dans l’ouest du pays, a condamné 17 personnes à des peines allant de un à deux ans de prison pour avoir insulté le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan. Toutes ont été reconnues coupables d’avoir ‘délibérément insulté le chef du gouvernement sans manifester le moindre regret’ lors d’un rassemblement dénonçant la politique de santé du gouvernement. Un des slogans scandés ce jour-là était ‘Tayyip Erdogan, le serviteur du FMI, le serviteur des patrons’.

Le 21 octobre dernier, la Cour Européenne des Droits de l’Homme de Strasbourg avait jugée illégale la détention prolongée d’Inès del Rio, militante de l’ETA dont la détention avait été prolongée jusqu’en 2017 (alors qu’elle était libérable en 2008 selon le système classique de remise de peines) en vertu de la doctrine Parot, système de remise de peine défavorable aux détenus sous le coup de condamnations multiples. Antonio Troitiño, condamné à plus de 2000 ans de prison et détenu au Royaume-Uni avait été libéré le lendemain, le justice britannique ayant estimé qu’il était juste qu’il le soit si Inès del Rio l’était. Il avait été placé sous contrôle judiciaire dans l’attente d’une décision de l’Espagne sur une demande d’extradition. Le militant a été arrêté ce jeudi à Londres car la justice espagnole l’accuse d’avoir ‘en liberté, réintégré la cellule du groupe’.

Antonio Troitino

Antonio Troitino

Hier, nous vous annoncions l’arrestation de quatre membres présumés du DHKP-C dans le cadre d’une opération anti-terroriste dans la région d’Athènes menée ce lundi 10 février. Selon plusieurs sources non-officielles (les autorités se sont contentées de révéler les âges des suspects: 25-33-41-49), plusieurs membres haut-placés figureraient parmi les personnes interpellées. Parmi eux, Hüseyin Ferzi Tekin, 49 ans, qui est devenu le leader de la branche armée du DHKP-C après le décès, en 2008, de son fondateur Dursun Karatas. La personne de 41 ans serait impliquée dans le meurtre d’un homme d’affaire turc en 1996. Par ailleurs, le document d’asile politique du suspect de 33 ans et le permis de résidence de celui de 41 ans seraient des faux. L’opération a été déclenchée lundi d’après les renseignements fournis par un informateur anonyme. Les unités anti-terroristes grecques ont en outre saisi plusieurs armes ainsi que des explosifs au cours des perquisitions menées dans le cadre de ce raid. Tekin, lequel aurait été en possession d’un faux passeport au moment de son arrestation, est accusé d’être impliqué dans un incident, en octobre 2011, au cours duquel un membre du DHKP-C a été tué alors qu’il fabriquait une bombe à son domicile à Salonique.

Opération anti-DHKP-C dans la banlieue d’Athènes

Opération anti-DHKP-C dans la banlieue d'Athènes

Un nouveau procès a débuté dans la prisons de Korydallos, à Athènes, contre sept anarchistes accusés de participation aux actions de la Conspiration des Cellules de Feu et à des hold-up à Pirgetos et Filota. Cinq accusés récusent l’accusation d’appartenance à la CCF (ce que disent aussi les membres emprisonnés de la CCF). Les accusés ont déclaré qu’ils ne veulent pas de représentation juridique, le tribunal leur en a commis d’office.

la prison de korydallos

la prison de korydallos

Le Parti Communiste d’Inde (maoïste) a appelé à une grève générale complète de 24 heures dans l’état du Jharkhand vendredi afin de faire pression pour la libération des prisonniers maoïstes qui ont achevé leur peine. Les zones rurales de l’état ont été paralysées: entreprises minières à l’arrêt, pas de circulation sur les route, commerces fermés. La guérilla maoïste a été active: quatre camions d’un mine de bauxite qui poursuivait ses activités ont été interceptés et incendiés dans le district de Gumla. Un commissariat de police (inoccupé) a été détruit à Nawadih. La tournée dans le Jharkhand du vice-président du Parti du Congrès Rahul Gandhi a été annulée pour des raisons de sécurité. Le premier ministre du Jharkhand a finalement approuvé vendredi la libération de 51 (sur 106 dossiers) personnes condamnées pour activité maoïste et a appelé à la fin de la grève.

11.034 Palestiniens, dont 2.500 enfants, ont été faits prisonniers par l’armée israélienne ces trois dernières années, au cours d’incursions et de violations militaires israéliennes dans les Territoires palestiniens occupés. Les soldats ont enlevé et incarcéré plus de 10.000 enfants palestiniens depuis le début de l’Intifada al-Aqsa, fin septembre 2000, en violation du droit humanitaire international. Plus de 4.800 Palestiniens sont actuellement derrière les barreaux, et beaucoup d’entre eux sont incarcérés depuis l’Intifada al-Aqsa. Ils sont détenus dans 17 prisons et centres de détention. Il y a 17 femmes toujours emprisonnées.

Israël détient toujours arbitrairement 150 personnes sur ordonnances d’arrestation pour détention administrative, c’est à dire sans inculpation ni procès. Il détient également 12 parlementaires élus, dont un ministre de gouvernement local. 1.500 prisonniers qui souffrent d’affections diverses, notamment de cancers, tandis que d’autres ont complètement perdu leur mobilité et différentes fonctions corporelles. 205 détenus sont morts en prison depuis 1967 : les causes de leur mort vont de la torture létale pendant leur interrogatoire au manque de soins médicaux appropriés, sans parler d’un usage excessif de la force. Des dizaines de Palestiniens sont décédés très peu de temps après leur libération, en raison de complications de santé résultant du manque – voire de l’absence – de soins médicaux dans les prisons israéliennes.

prisonnier palestinien

prisonnier palestinien

Arkaitz Bellón Blanco a été trouvé mort cet après-midi dans une cellule de la prison de Puerto de Santamaria (Cádiz). Bellon devait être libéré au mois de mai, après avoir passé treize ans dans la prison en tant que membre d’ETA. Les avocats et sa famille ont demandé une autopsie par un médecin de confiance. Il avait dénoncé une agression en mars 2013 de la part des fonctionnaire dans la prison de Sevilla. Il avait également dénoncé des agressions à la prison de Puerto III en 2010 et à Algeciras en 2008.

Arkaitz Belló

Arkaitz Belló