Des milliers de personnes se sont réunis dans les régions du nord et de l’est de la Syrie pour célébrer le 9e anniversaire de la révolution du Rojava, portant des drapeaux des Unités de protection du peuple (YPG), Unités de protection féminine (YPJ), Forces démocratiques syriennes (FDS), des posters du leader kurde Abdullah Ocalan et des photos des martyrs du Rojava.

A Bruxelles, une cinquantaine de personnes ont pris part, à l’initiative du Secours Rouge et de l’organisation Classe contre Classe, à la célébration de cet anniversaire au local Sacco-Vanzetti.

La soirée de rentrée du Sacco-Vanzetti se tiendra ce samedi soir à partir de 19h (chaussée de Forest, 54, 1060 Saint-Gilles).  C’est l’occasion de se retrouver autour d’un verre. Les fonds serviront au maintien du Local Sacco-Vanzetti et de la lutte contre la répression.

Le lien facebook de l’évènement.

 

Ce jeudi après-midi, une trentaine de personnes se sont brièvement réunies devant le ministère de la justice à Bruxelles pour dénoncer les abus policiers. Les manifestant-e-s ont exigé justice pour Adil, Mehdi et Mawda, et la fin des agissements de la brigade UNEUS à Saint-Gilles. Aucune arrestation ou amende n’a été rapportée.

La 4e édition du Petit guide légal des manifestant.e.s vient de paraître. Il expose les informations de base, actualisées, relatives aux types de manifestations et d’arrestations, aux prises de photo ou d’empreinte, aux conditions des premiers interrogatoire etc. Les groupes qui désirent en disposer pour les distribuer à leurs membres et/ou aux participants à leurs activités peuvent se mettre en contact avec nous. Ont aussi été réimprimées des milliers de cartes « légal team » indiquant le numéro de la permanence et les liens vers diverses ressources anti-répression (dossier légal complet, liste des lieux de détention, etc.). Le Secours Rouge remercie la Fondation Marius Jacob pour sa contribution aux frais de ces rééditions.

Voilà 20 ans que le Secours Rouge est actif en Belgique sur le front de l’anti-répression. S’il a pu développer des relations privilégiées, lors d’expériences heureuses et moins heureuses, avec d’autres forces politiques, il avait jusqu’à présent résolument gardé son indépendance politique et organisationnelle.

C’est une page qui est maintenant tournée.

Le Secours rouge de Belgique devient partie intégrante de l’organisation révolutionnaire « Classe contre classe », tout en restant une section du Secours Rouge International.

Qu’est-ce que cela change ? À la fois tout et à la fois rien.

Tout, parce que le Secours Rouge, quoique centré sur la thématique de l’anti-répression (ou plus exactement de la ligne de front dialectique révolution/contre-révolution), était une organisation politique révolutionnaire ; désormais, elle ne définira plus sa propre ligne mais appliquera, dans son champ de lutte, celle de l’organisation Classe contre classe.

Rien, parce que l’organisation Classe contre classe s’est construite à partir de l’expérience du Secours rouge. Bien qu’intégrant, dès sa fondation, des membres non-issus du Secours rouge, Classe contre classe peut être considérée comme l’extension des principes, expériences et choix politiques du Secours rouge à l’ensemble des champs de lutte – et non plus au seul domaine de l’anti-répression.

Rien, parce qu’au sein de l’organisation Classe contre classe, en tant que commission anti-répression, le Secours rouge va poursuivre, intensifier et étendre le travail qui est le sien depuis 20 ans.

L’Union des communautés du Kurdistan (KCK) a lancé la nouvelle campagne « Fin de l’isolation, au fascisme, à l’occupation – Assurons la libération [d’A. Öcalan]». Cette campagne a lancé un appel aux actions pour le 10 octobre. Durant tout le week-end des rassemblements sont organisés dans différentes villes d’Europe. À Bruxelles, ce rassemblement s’est tenu le vendredi 9 octobre devant la Commission Européenne. Juste après, l’Union des Femmes Socialistes (SKB) organisaient au même endroit un rassemblement pour dénoncer les nouvelles arrestations, en Turquie, de membres de l’ESP et des membres de l’organisation des jeunes du SGDF.

 

Le rassemblement d’hier vendredi à Bruxelles

150 personnes se sont rassemblés hier soir à l’Hôtel de Ville de Saint-Gilles à l’occasion de l’intervention communale qui devait avoir lieu pour dénoncer les violences policières les plus récentes de la Brigade Uneus. L’interpellation a été rejetée par la Commune parce que les faits ont déjà été évoqués au Conseil Communal du mois de juin. Le règlement de la commune prévoit qu’une même interpellation ne peut être faite dans les trois mois (cela en fait 4), et cette règle a été utilisée alors que cette interpellation concernait des violences qui ont eu lieu au mois d’août. Malgré la tempête et le refus total de la commune de même reconnaître l’existence d’abus, les mobilisations se poursuivent !

Le rassemblement à l’hôtel de ville

De 2008 à 2014, l’État belge a mené une vaste enquête visant les luttes qui s’attaquaient notamment aux centres fermés et aux prisons. Dans son collimateur : la bibliothèque anarchiste Acrata, des publications anarchistes (Hors Service, La Cavale et Tout doit partir), des dizaines de tracts et affiches, une bonne centaine d’actions, d’attaques et de sabotages… Initialement poursuivis pour “participation à un groupe terroriste”, c’est finalement sous l’inculpation d’”association de malfaiteurs” que 12 anarchistes avaient été jugés l’année passée. Suite à l’acquittement déclaré par la juge, le procureur avait décidé de faire appel. Le procès d’appel est fixé aux 8 et 9 octobre.