Aux États-Unis, les forces de l’ordre ont dans leur arsenal un moteur de recherche d’un genre un peu particulier. Memex un outil révolutionnaire, mis au point par la DARPA, l’agence pour les projets de recherche avancée de défense américaine. Ce moteur de recherche est un spécialiste du « Deep Web », ce web laissé pour compte par les robots des moteurs de recherche classiques. Selon certains spécialistes, il serait même plus vaste que la toile telle que Google la connaît. Memex s’intéresse tout particulièrement aux pages éphémères, souvent à faible trafic, celles-là mêmes qui sont utilisées par les trafiquants. D’après la DARPA, ce sont plus de 60 millions de pages de ce genre qui ont vu le jour durant ces deux dernières années. Mieux encore, Memex peut même être paramétré pour concentrer tous ses efforts sur les recoins les plus inaccessibles. Avec son intelligence artificielle, ses nombreux outils d’analyse et de visualisation, il peut même créer des liens graphiques entre les pages…
L’agence de recherche du Pentagone a donné à Scientific American un aperçu du logiciel et une vidéo exclusive à 60 Minutes sur cette technologie.

Le directeur de la NSA, l’agence d’espionnage électronique américaine, a souhaité lundi que la police et les agences de renseignement puissent avoir légalement accès aux communications cryptées quand nécessaire. Il a souhaité que les pouvoirs publics américains trouvent un accord en ce sens avec les entreprises privées (comme Apple ou Google) qui veulent proposer des techniques de cryptage inviolables sur les téléphones mobiles, puisque seul l’utilisateur disposerait de la clé de cryptage.

Le débat avec le secteur privé sur cette question s’apparente pour l’instant à « du tout ou rien », a regretté l’amiral Rogers. Selon lui, il faut trouver une voie moyenne entre des systèmes de cryptage poreux et des systèmes de cryptage totalement inaccessibles aux agences de sécurité comme le FBI ou la NSA, mêmes quand elles sont pourvues d’un mandat judiciaire. L’amiral a refusé par ailleurs de s’exprimer sur le programme de capture des clefs de cryptage des cartes SIM, mis en place au début de la décennie par la NSA, selon le site d’investigation The Intercept.

USA: La NSA veut une backdoor pour les téléphones mobiles cryptés

Le pistolet de « l’alternative » (marque déposée) est la nouvelle acquisition de la police de Ferguson aux Etats-Unis, ville du Missouri tristement célèbre pour la mort de Michael Brown. Le principe est simple: devant une possible menace le contraignant à sortir son arme, le policier a environ trois secondes avant de tirer pour placer un genre de prothèse en plastique orange sur le canon. La balle s’insère dans un projectile plus gros et la vitesse est divisée par cinq. Résultat, l’individu est neutralisé au lieu d’être tué. L’opération n’est pas sans risque. La balle peut quand même tuer, tout dépend de la distance et de la partie du corps visée.

USA: La police de Ferguson teste un pistolet de la « deuxième chance »

C’est le témoignage d’un agent fédéral américain devant un tribunal à Denver qui a révélé en décembre, que plusieurs agences de sécurité américaines, comme le FBI et le US Marshals Service, utilisaient depuis deux ans déjà un dispositif de radar leur permettant de voir efficacement dans les maisons à plus de 15 mètres. Les radars fonctionnent en utilisant les ondes hertziennes pour détecter des mouvements aussi légers que la respiration humaine. Ces appareils, initialement élaborés pour servir en Irak et en Afghanistan, permettent de repérer la présence d’un individu dans une maison, sa position et ses déplacements.

La Cour suprême des Etats-Unis a indiqué que les officiers de police ne pouvaient généralement pas utiliser de détecteurs de haute technologie pour révéler l’intérieur d’une maison à moins d’obtenir auparavant un mandat de perquisition, ce qui n’a pas été le cas dans l’affaire de Denver.

Les 28 chefs d’Etat et de gouvernement ont adopté un plan d’action qui se concentre surtout sur l’aspect préventif (identification et contrôle des suspects, lutte contre la propagande extrémiste sur le Net et la radicalisation dans les prisons, contre-propagande, échanges systématiques d’informations entre les services via Europol et Eurojust, lutte contre le trafic d’armes et le financement du terrorisme, etc.).

Le projet de fichier «PNR» (Passenger Name Record) destiné à centraliser les renseignements recueillis par les compagnies aériennes sur leurs passagers (nom, prénom, adresse, téléphone, courriel, moyen de paiement, bagages, programme de fidélité, etc.) a été relancé. Le PNR doit permettre l’identification de suspects jusqu’alors inconnus, en fonction de leur profil voyageur, les fichiers européens existants (système d’information Schengen, système d’information sur les visas et système d’entrée-sortie des non-ressortissants communautaires) ne concernant que des personnes identifiées. Créé aux Etats-Unis à la suite du 11 Septembre, ce fichier n’a toujours pas vu le jour dans l’Union à cause de l’opposition d’une majorité du Parlement européen qui s’inquiète des atteintes aux libertés individuelles. De fait, il recensera tous les passagers, européens ou non, empruntant des vols nationaux, intra-européens et internationaux, alors que PNR américain ne s’intéresse qu’aux vols internationaux.

Un parlementaire russe a fait à nouveau savoir publiquement qu’il voulait faire appliquer des restrictions sur l’usage de TOR et des VPN. De nombreux sites sont fermés car présentant des contenus illégaux mais sont facilement contournables (comme partout) en utilisant un logiciel comme TOR ou un VPN. Ces logiciels sont de plus en plus populaires et permettent aux internautes russes (et d’ailleurs) de visiter les sites internet censurés par les gouvernements. Selon les autorités, 150.000 Russes utilisent TOR et 25% de la population utilise une forme ou l’autre de VPN. La proposition n’est pas neuve : 2012, ce sujet avait déjà été proposé par un autre parlementaire -sans succès. En 2013, le FSB avait remis le couvert avec le soutien de la Douma fédérale.

Vous connaissez peut-être Cryptocat, un service de communication chiffré parmi les plus faciles à utiliser et les plus sécurisés. Celui-ci ne nécessite pas de s’inscrire ou d’installer quoi que ce soit. Il a récemment eu une petite publicité puisque les journalistes qui ont publié le ‘swissleaks’ l’utilisaient.

Le créateur de Cryptocat, Nadim Kobeissi (cette création lui a valu d’être arrêté et interrogé en voyageant aux USA. Le FBI a également tenté de le piéger via Sabu qui avait piégé l’anarchiste Jeremy Hammond), vient de lancer un nouveau programme nommé ‘Peerio’, qui permet non seulement l’échange d’e-mails cryptés entre ses utilisateurs, mais également un stockage chiffré de bout-en-bout d’un 1Go, permettant d’envoyer de gros documents sensibles. Peerio fonctionne sur le même principe que PGP mais a simplifié grandement son utilisation.

Les avantages de Peerio sont nombreux : gratuit, pas de pub, chiffrés sur le trajet, sur le serveur. Peerio se définit lui-même comme réunissant le meilleurs des ‘deux mondes’ : cela ne sert à rien de protéger la route vers un data-center pas protégé, comme cela ne sert à rien de mettre ses données dans un data-center très bien protégé dont le fournisseur est le seul à avoir la clé. Avec Peerio , la connexion est sécurisée et les développeurs n’ont aucun accès aux données.
Il est à noter que Peerio a un autre énorme avantage : il est open-source et le code a été audité, ce qui signifie que le code a été vérifié.

Peerio est disponible sous la forme d’une application Chrome, ce qui signifie qu’il peut être utilisé via n’importe quel système d’exploitation bureau (Windows, OSx, Linux et Chrome OS). Les applications Android et iOS sont en construction et devraient être disponibles sous peu.

Peerio, le futur de la messagerie sécurisée ?

Peerio, le futur de la messagerie sécurisée ?

La cellule de sécurité fraîchement créée par le gouvernement Michel avait donné comme échéance le 9 février. Elle s’est à nouveau réunie aujourd’hui et à prolongé jusqu’au 23 février le niveau 3 (sur 4) de l’alerte anti-terroriste. En pratique cela pourrait signifier que les militaires en rue y resteront et que les policiers resteront équipés d’armes automatiques jusqu’à nouvel ordre. Le niveau de l’OCAM (Organe de Coordination et d’Analyse de la Menace) va de 1 à 4, il considère dans ces 4 stades que la ‘menace terroriste’ est imprécise, plausible, probable ou certaine.

La Skoda Octavia RS que vient d’acquérir pour 85.000 euros la police de la ville d’Aalter (aux environs de Gand) est équipée d’un système ANPR (Automatic Number Plate Recognition) de reconnaissance des plaques d’immatriculation et du plus puissant des blocs essence de la gamme actuelle. Il s’agit d’un quatre cylindres turbocompressé de 2 litres de cylindrée délivrant une puissance de 220 chevaux permettant à cette Octavia de passer de 0 à 100 km/h en 6,8 secondes et d’atteindre 248 km/h.

Le système ANR est connecté à la base de données de la police. Ainsi, il peut directement comparer les immatriculations. Dès lors, si un véhicule est détecté non assuré ou volé, les agents sont alertés. La procédure d’interpellation est donc déclenchée.

Belgique: Une voiture à système de reconnaissance de plaque pour la police d’Aalter

Le Centre de la sécurité des télécommunications du Canada (CST) scrute des millions de documents, notamment vidéo, partagés en ligne chaque jour, a appris Radio-Canada grâce à des documents qui remontent à 2012 et font ainsi état de la situation à ce moment. On y apprend que le CST a espionné les partages de millions d’individus à travers le monde dans le cadre d’un programme de sécurité intitulé « Lévitation ». Des fichiers partagés par des Canadiens se sont retrouvés « par erreur » dans les lots de documents analysés. La loi interdisant à l’agence d’espionner des Canadiens, le CST soutient avoir mis en place des mécanismes pour protéger la vie privée de ses concitoyens contre ces intrusions.

Les analystes de l’agence peuvent scruter quotidiennement de 10 à 15 millions de fichiers partagés à partir de 102 sites Internet gratuits. L’agence de sécurité a notamment ciblé les sites de partage Rapidshare, Sendspace et Megaupload. Des 30 à 45 millions documents ainsi analysés chaque mois, seulement 350 d’entre eux sont dignes d’intérêt. Chaque geste posé (downloader ou uploader des fichiers de ces sites) est archivé, colligé et analysé.

Pour lire le document: http://fr.scribd.com/doc/253980511/Projet-Levitation

Canada: Information sur le programme d’espionnage du net