Le SPF Justice lancera à la fin de l’année une procédure d’engagement de nouveaux personnels pour créer des chambres de comparution immédiate dans toutes les zones de police réformées, 12 juges, substituts et greffiers y siègeront. Ces chambres traiteront uniquement les ‘petites affaires’ ne cécéssitant pas de ‘lourdes enquètes’ affin d’accélérer les procédures: les décisions seront rendues le jour même. Des chambres de comparution immédiate existent déjà à Bruxelles et à Gand.

Hadopi, le système mis en place par les gouvernements Sarkozy pour contrôler l’internet français et condamner les téléchargements illégaux a fait sa première prise : un charpentier de 39 ans paiera 1500€ d’amende pour le téléchargement de quelques chansons par sa femme. C’est pourtant le propriétaire de la connexion internet qui écoppe de l’amende. Hadopi est très décriée pour les infractions à la vie privée dont elle use. Si plusieurs fois, les lois françaises réglementant internet ont été utilisées contre des journalistes activistes ou dans des dossiers d’espionnage intérieur : c’est la première fois qu’une personne est condamnée par ce système.

Le FSFP, syndicat policier suisse, en a marre des crachats. Après avoir acheté 1000 lunettes spécialement prévues pour se protéger des mollards de personnes arrétées, le syndicat envisage l’utilisation de capuchons anti-crachats qui seraient placés sur la tête d’éventuels cracheurs. Le dispositif est testé à Brême et pourrait être étendu à toute la Suisse, et à toutes les personnes arrétées. ‘On ne sait pas à l’avance qui va nous cracher dessus’ se défend le patron du FSFP.

Suite de notre feuilleton des programmes sécuritaires du 7e Programme-Cadre de Recherche et Développement de l’UE : SAFIRE (Scientific approach to finding indicators and responses to
radicalisation).

Le but de SAFIRE est d’améliorer la compréhension fondamentale des processus de radicalisation et d’utiliser ces connaissances pour élaborer des principes pour améliorer des interventions visant à prévenir, stopper et inverser la radicalisation. SAFIRE développe un modèle de processus de radicalisation, qui décrit le processus de la modération à l’extrémisme, basée sur une approche non linéaire des systèmes dynamiques et une typologie des groupes radicaux. Cela représente une approche novatrice qui n’a pas été explicitement appliqué à ce domaine jusqu’à présent. SAFIRE aborde également d’autres aspects de la radicalisation tels que la relation entre la culture nationale et de la radicalisation, la radicalisation sur Internet, et la définition des indicateurs observables du processus de radicalisation. Ce projet veut améliorer la compréhension des aspects conceptuels de la radicalisation (par exemple, la dynamique psycho-sociales des groupes radicaux et particuliers), et les caractéristiques pratiques et le modus operandi des groupes radicaux (techniques de recrutement, par exemple).

Le programme SAFIRE est piloté par la Nederlandse Organisatie voor Toegepast Naturwetenschappelijk Obderzoek. son coût total est de 3.680.000 € avec une contribution de l’UE de 2.900.000 €.

Suite de notre feuilleton des programmes sécuritaires du 7e Programme-Cadre de Recherche et Développement de l’UE: SeaBILLA (Sea border surveillance).

Les objectifs du projet sont, 1° de définir l’architecture de systèmes de surveillance des frontières maritimes de l’Europe d’un bon rapport coût/efficacité, intégrant des activités spatiales, terrestres, maritimes et aériennes, appliquant des solutions technologiques avancées pour améliorer les performances de la surveillance, 2° de développer et d’expérimenter des améliorations significatives dans l’automatisation de la détection, la poursuite, l’identification et l’analyse du comportement de tous les navires, tant dans les eaux libres, que proches des côte. SeaBILLA se base sur les exigences définies par des utilisateurs expérimentés opérationnels de systèmes de surveillance des frontières maritimes. Ces exigences ont été transformés en scénarios représentatifs, mettant en évidence les lacunes et les possibilités de coopération fructueuse entre les états membres de l’UE. Le coût total du projet est de 15.550.000€ avec une contribution de l’UE de 10.000.000€.

Le site du projet

Les programmes sécuritaires de l’UE (17): SeaBILLA

Episode du jour de notre feuilleton des programmes sécuritaires du 7e Programme-Cadre de Recherche et Développement de l’UE :SAMURAI (Suspicious and abnormal behaviour monitoring using a network of cameras & sensors for situation awareness enhancement)

Le but de SAMURAI est de développer et d’intégrer un système de surveillance permanent, intelligent et innovant pour le contrôle des activités des personnes et des véhicules dans et autour de zones d’infrastructure publique sensible (aéroports, gare, stade, centre commercial).

SAMURAI comporte des nouveautés importantes qui le distingue des autres activités récentes et en cours. Il utilisera des systèmes hétérogènes de capteurs en réseau plutôt que les seules caméras de vidéosurveillance, de sorte qu’une multitude de sources d’informations complémentaires pourront être fusionnés pour créer une visualisation plus détaillée d’un espace public bondé. Les systèmes existants se concentrent sur l’analyse de vidéos enregistrées à l’aide de règles fixes prédéfinies. SAMURAI développe un profilage de comportement évolutif en temps réel et le système de détection d’anomalie pour des événements d’alarme et une prédiction avec une réduction des fausses alarmes. Le budget total du programme est de 3.640.000 € avec une contribution de l’UE de 2.480.000 €.

Les programmes sécuritaires de l’UE (16): SAMURAI

Episode du jour de notre feuilleton des programmes sécuritaires du 7e Programme-Cadre de Recherche et Développement de l’UE : SeRoN (Security of road transport networks).

Le principal objectif du programme est d’étudier les impacts de possibles attentats contre le réseau de transport, notamment régional et suprarégional. SeRoN se concentre sur le développement et la validation d’un projet méthodologique novateur qui consiste à fournir un cadre commun pour l’analyse critique de la vulnérabilité de l’infrastructure routière européenne à d’éventuelles attaques. Cette méthodologie est basée sur une interaction interdisciplinaire d’expertise et des méthodes innovantes de simulation. Des mesures de protection, des contre-mesures et des stratégies d’atténuation des risques pour les infrastructures de transport routier pourront sur cette base être choisies et évaluées de manière appropriée quant à leur incidence sur la sécurité et sur le rapport coût/efficacité. Le budget total de SeRoN est de 2.950.000€ avec une contribution de l’UE de 2.250.000€.

Le site du projet SeRoN

Les programmes sécuritaires de l’UE (15): SeRoN

Episode du jour de notre feuilleton des programmes sécuritaires du 7e Programme-Cadre de Recherche et Développement de l’UE : ESCoRTES (European network for the security of control and realtime systems).

ESCoRTES rassemble des fabricants d’équipements de contrôle et de communication et des instituts de recherche pour travailler à une cyber-sécurisation standarisée des systèmes de contrôle et de communication dans l’UE. Tous les secteurs stratégiques sont concernés: industries chimiques et pétrochimiques, fournisseurs l’eau, le gaz et l’électricité, énergétiques, société de télécom, etc. Cette standardisation n’englobe pas seulement les normes techniques officielles, mais aussi tous les critères, méthodes, processus et pratiques acceptées dans l’UE à titre de référence. Un des objectifs du projet est d’évaluer le marché des services liés à la sécurité dans l’UE et de développer une compréhension des besoins, accompagné d’un programme de sensibilisation pour toucher toutes les parties prenantes, identifier et les diffuser des meilleures pratiques de cyber-sécurisation. ESCoRTES devra aussi stimuler les efforts actuels de standardisation dans l’UE, en lisaison avec d’autres instances internationales, à commencer par l’US Process Control Forum, aider au développement d’une recherche stratégique dans le domaine.

C’est le Comité Européen de Normalisation basé à Bruxelles qui pilote ce projet dont le budget d’un million d’euros est financé aux deux tiers par l’UE.

Episode du jour de notre feuilleton des programmes sécuritaires du 7e Programme-Cadre de Recherche et Développement de l’UE : SPIRIT (Safety and Protection of built Infrastructure to Resist Integral threats).

Les attentats à l’explosif (E) ou au moyen d’agents chimiques, biologiques ou radiologiques (CBR) sont des menaces avec une faible probabilité, mais avec des conséquences énormes. SPIRIT travaille sur des solutions pour réduire ces conséquences. L’objectif de ce projet est de fournir la technologie et de savoir-faire pour la protection des bâtiments et des personnes contre la menace terroriste et de minimiser les conséquences d’un attentat terroriste en termes de nombre de victimes, des dommages et de perte de fonctionnalité, en fournissant d’ici août 2013:
1. Des outils pour quantifier la vulnérabilité des infrastructures;
2. Un catalogue de produits de protection;
3. Un outil d’orientation pour l’ingénierie de la sécurité;
4. Une proposition sur la manière de prendre en compte les menaces CBRE dans les normes de construction.
Le coût du programme est de 4,900,000€ dont 3.500.000€ de contribution de l’UE.

Les programmes sécuritaires de l’UE (13): SPIRIT

Episode du jour de notre feuilleton des programmes sécuritaires du 7e Programme-Cadre de Recherche et Développement de l’UE :WIMA²S (Wide Maritime Area Airbone Surveillance).

WIMA²S est un projet consacré à la surveillance de vastes zones maritimes par des moyens actifs et passifs par différents moyens aériens et spatiaux (des drones aux satellites). Son premier objectif est la lutte contre l’immigration clandestine, ses objectifs secondaires sont la sécurité maritime, la recherche et le sauvetage, l’interception de la contrebande, la lutte anti-terroriste, la protection de l’environnement marin, la surveillance des pêcheries.

Seuls les moyens aériens peuvent assurer pour la surveillance des zones maritimes: eux seuls peuvent à surveiller des zones étendues et être rapidement dirigés vers les points de menace. Comme les avions de patrouille maritime ont un coût élevé, WIMA²S travaille à l’emploi de drones en développant des solutions originales et innovantes technologiques pour accroître l’efficacité de la surveillance maritime aéroportée, tout en réduisant les coûts. Il s’agit de combler l’écart entre les avions (et les hélicoptères) et drones dans les mission de surveillance maritime, et de préparer des concepts pour l’utilisation de drones et leur combinaison avec les systèmes existants de surveillance maritime. Le vol d’un drone de démonstration et l’analysant du rapport coût-efficacité du concept est également au programme dont le budget total du projet était de 4.000.000€ dont 2.700.000€ de contribution de l’UE. C’est le groupe français d’avionique Thales qui pilote le programme.

Le drone

Le drone