500 travailleurs d’Arcellor-Mittal tentent d’enfoncer le cordon de police qui protège la résidence du Premier Ministre à Bruxelles. Jets de bouteilles et de pavés contre sprays au poivre, autopompe et coups de mattraques. C’est en ce moment même à Bruxelles alors que des réunions des gouvernements fédéral et wallon se tiennent à l’intérieur.

Bruxelles : Les travailleurs d’Arcelor affrontent la police au Lambermont, maintenant !

Quick a fait savoir au travers d’un communiqué qu’il attaquerait en justice l’employé qui avait dénoncé sur Twitter l’hygiène déplorable et les conditions de travail des salariés de Quick. La chaine de restaurants prétend que l’employé a clairement exprimé son refus de dialoguer en postant ces messages ‘anonymement’ sur internet. Cliquez ici pour la page Twitter en question.

Un document contenant les données personnelles de plusieurs millions d’abonnés de la SNCB -Société Nationale des Chemins de fer Belges- a été rendu public par accident sur internet par cette dernière. Suite à ce ‘SNCB-Leaks’, un internaute a mis en ligne un site internet où les usagers de chemins de fer peuvent vérifier leur présence ou non sur cette liste, sans avoir accès aux données personnelles de chaque nom. La SNCB a fait savoir qu’elle étudiait la possibilité d’attaquer l’internaute en justice. Ce dernier a depuis retiré le site ‘SNCB Leaks Check’.
La SNCB pourrait se baser sur une loi européenne de 1995 pour attaquer l’internaute, une loi donc bien obsolète vu le sujet traité.

Des menottes futuristes incorporant -entre autres- un taser ont été brevetées par Scottsdale Inventions LLC. Ces menottes ‘intelligentes’ sont capables grâce à une multitude de capteurs de réagir en administrant au choix, électrochocs, gaz irritant ou sédatif. Elles sont déclinées en plusieurs versions : bras, chevilles, mais également au cou. Ces menottes pourraient servir, en plus d’un usage policier classique, à la répression psychiatrique et carcérale.

Des menottes futuristes et terrifiantes

Plusieurs personnes comptent porter plainte au Comité P après avoir été victimes de violences policières devant l’église du Gésü, l’une des salles du squat Gésü qui fait face au Jardin Botanique de Bruxelles. La police anti-émeute a été déployée devant la salle pour de prétendus attroupements. Elle a ensuite arrété 6 personnes administrativement et a gazé et matraqué d’autres fêtards.

4 membres du mouvement russe Femen ont été arrétées à demi-nues en sortant de la station de métro Schuman. Elles comptaient manifester contre le sommet UE-Russie qui s’y déroule cette après-midi. Polbru n’a pas ménager ses troupes puisque les militantes ont été plaquées au sol pour être coleçonnées.

200 policiers ont manifesté (selon les syndicats et selon la police) à Grâce-Hollogne pour protester contre la mutation de trois des leurs. Les six policiers qui ne manifestaient pas mais qui étaient en service n’ont pas hésité à mattraquer et à gazer leurs collègues puisque deux agents ont été hospitalisé, l’un gazé et l’autre « ayant perdu un morceau de doigt lors d’une bousculade » (sic). La source ne précise pas si les personnes hospitalisées étaient des policiers manifestants ou des policiers policiers. En tout cas, la zone de police de Grâce-Hollogne a déposé un préavis de grève qui sera discuté par les syndicats policiers ce mercredi.

Des centaines de milliers de personnes sont rassemblées depuis ce mardi sur la Place Tahrir au Caire et dans la plupart des grandes villes égyptiennes dont Suez et Alexandrie, point culminant d’une mobilisation qui s’est intensifiée il y a un peu plus d’une semaine. Selon les dires mêmes de sbires du nouveau régime, le gouvernement de Mohamed Morsi peut difficilement se permettre de réprimer comme il le voudrait alors qu’il tente de prouver cette semaine aux financiers et créanciers que le nouveau gouvernement ne sera pas aussi sanglant que celui de Hosni Moubarak, des émeutes avaient intimidé ces derniers la semaine passée. Ceci n’a pas empêché la mort de plusieurs manifestants par intoxication au gaz lacrymogène et la désertion de policiers anti-émeutes.

La police au travail en Egypte

La police au travail en Egypte

Les deux dernières versions du smartphone haut-de-gamme, les iPhone 4S et 5, seraient très résistantes aux techniques de forensics actuelles confirme le chef de la police de Berne en Suisse. ‘Il n’est actuellement pas possible d’extraire des informations contenues dans les IPhones 4S ou 5’. En cause, la sécurisation des terminaux mobiles contre la cyber-criminalité. Les IPhones contiennent une puce spécialement dédiée au cryptage, avec l’algorythme AES (l’une des techniques de chiffrement informatique les plus efficaces), ce qui rend le contenu de ces téléphones pratiquement inviolables. Toutefois, si les informations contenues dans la mémoire du téléphone sont très bien sécurisées, il n’en est pas forcément de même pour les services en ligne: la plupart des smartphones récents proposent par exemple des services de sauvegarde en ligne des sms, journeaux d’appels, carnets de contacts, auxquels la police a souvent accès par simple requête auprès du fournisseur de services. A titre d’exemple, nous vous avions récemment parlé du nombre de demandes d’informations faites par la police à Google.