Suite à une campagne d’affichage « sauvage » dans des panneaux JC Decaux de messages de soutien au peuple palestinien, le Collectif Palestine Vaincra est la cible d’une campagne d’intimidation sur les réseaux sociaux et dans plusieurs médias par l’extrême droite pro-israélienne. Ces officines sionistes dénoncent le fait que ce collectif défend l’établissement d’une Palestine libre et démocratique de la mer au Jourdain et apporte soutien à la résistance palestinienne, notamment armée. Plusieurs de ces organisations ont annoncé avoir déposé plainte et fait des demandes de dissolution auprès des autorités (plus d’infos).

Une des affiches du Collectif Palestine Vaincra.

Mardi 22 décembre, le tribunal de Turin a confirmé les restrictions des libertés pour Eddi, militante italienne qui a combattu au Rojava au sein des forces kurdes (YPJ) (Voir notre article ici). Elle aura donc son passeport retiré, ainsi qu’une interdiction de sortie du territoire national, l’obligation de rentrer chez elle avant 21h et interdiction de sortir avant 7h du matin, interdiction de participer aux réunions publiques (assemblées, manifestations, etc.). Depuis la période fasciste, c’est la première fois qu’en Italie on applique ce type de surveillance à une personne qui a combattu en territoire de guerre.

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Ce mardi 22 décembre, le Conseil d’État a interdit l’usage des drones pour surveiller les manifestations sur la voie publique à Paris. La plus haute juridiction administrative a enjoint le préfet de police de Paris, Didier Lallement, à « cesser sans délai » les « mesures de surveillance par drone des rassemblements ».

Ce jeudi 17 décembre, un militant d’une trentaine d’année a été placé en garde à vue. Interpellé dans un squat de la région parisienne, il est soupçonné d’avoir commis des violences sur un policier lors d’une manifestation à Paris le 28 novembre contre la loi sécurité globale. Cette interpellation s’est faite après un travail de recherche sur des vidéos amateures diffusées sur les réseaux sociaux et de la préfecture de police de Paris.

 

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Samedi 12 décembre, dans de nombreuses villes en France, des mobilisations ont eu lieu contre la loi de sécurité globale et contre le projet de loi contre les séparatismes. Malgré la défection d’une grande partie des organisations de gauche, la manifestation a réuni à Paris des milliers de personnes. Un énorme dispositif policier a été mis en place et la répression s’est abattue dès le début. Au moins 142 personnes ont été interpellées. Dans de nombreuses autres villes de France, des rassemblements ou des manifestations ont eu lieu pour dénoncer les deux lois.

Samedi 5 décembre, de grandes manifestations ont eu lieu dans plus de 90 villes de France contre la loi « sécurité globale ». À Paris, la manifestation qui a démarré Porte des Lilas a subi, dès le début, une grande répression de la part de la police. De nombreux affrontements entre manifestants et la police ont eu lieu, des barricades ont été dressées à plusieurs endroits du parcours. Plusieurs blessés par les armes de la police sont à déplorer. On compterait au moins 22 interpellations dans la capitale.

De nombreux affrontements ont eu lieu également dans d’autres villes de France comme à Nantes par exemple. À Toulouse, 2 manifestations ont été organisées le même jour pour le même sujet, une déclarée le matin et une non déclarée l’après midi. La manifestation non déclarée a été rapidement réprimée par la police.

Louise, ancienne président d’Act Up Sud-Ouest, a été condamnée en première instance pour “injures publiques” suite à une action de dénonciation contre La Manif pour Tous, qui a porté plainte. L’audience en appel se déroulera le mardi 8 décembre 2020. Un rassemblement en solidarité est appelé devant le Tribunal de Grande Instance de Toulouse à 13h30.

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