Rejoignant Google, Facebook et Twitter, Microsoft a également annoncé qu’il préviendra les utilisateurs de son service d’e-mails, Outlook, si ceux-ci sont espionnés par un état. Comme pour les trois cas précédents, impossible de vérifier la sincérité de la firme bien connue pour mettre son nez dans les ordinateurs de ses clients.

Seul Twitter a, à l’heure actuelle, prouvé sa bonne fois en prévenant plusieurs militants des libertés numériques, dont plusieurs français, qu’ils étaient espionnés.

L'un des utilisateurs de Twitter espionné

L’un des utilisateurs de Twitter espionné

Des soldats de la Border Security Force menant un opération de ratissage dans les zones de Narayanpatna et de Boipairiguda du district de Koraput (Odisha) ont découvert une grande quantité d’armes et de munitions dans des camps maoïstes ces deux derniers jours. En début de week-end, les autorités ont intensifié les opérations dans ces deux régions, entraînant la découverte et le démantèlement de deux campements de la guérilla situés respectivement dans la forêt de Kumbari et de Ramgiri. Les soldats ont saisi quatre fusils, quatre pistolets, cinq mines de 30 kilos chacune, et des kits de guérilleros. Les maoïstes présents avaient pu battre en retraite avant l’arrivée des forces de sécurité. Il s’agit de la troisième découverte de ce type par la Border Security Force dans le courant de la semaine écoulée. Et les opérations vont se poursuivre, les autorités ayant annoncé avoir été informées de la présence de brigades maoïstes dans les régions frontalières de l’état.

Combattants maoïstes

Combattants maoïstes

Les protestations et rassemblements des jeunes demandeurs d’emploi du village de Shahrooyee, près de la ville de Behbehan dans la province du Khouzistan, ont fait face à une attaque des forces répressive. Cette agression a conduit à la mort d’un homme, Morteza Farajnia. Un jeune homme, Ebrahim Shahrooyee a été blessé et hospitalisé et trois autres, Afshin, Hamid, et Daryoosh, ont été emprisonnés. En réaction 700 personnes de la région se sont rassemblée en mémoire de Morteza Farajnia et ont annoncé qu’ils ne lâcheraient rien et demandaient le jugement des assassins de Morteza, des soins médicaux pour Ebrahim Sharooee et la libération des jeunes arrêtés.

La province iranienne du Khouzistan

La province iranienne du Khouzistan

La société de robotique Boston Dynamics, émanation du MIT qui avait été rachetée par Google à la fin de l’année 2013, avait proposé le robot tout-terrain LS3 à l’armée américaine. Après 5 années de test, les Marines viennent de recaler l’engin, jugé trop bruyant pour des missions militaires.

Le LS3 (a.k.a AlphaDog) avait été conçu et proposé par Boston Dynamics avait été conçu avant que la firme ne soit rachetée par le géant du net, il était capable de porter 180kilos de matériel sur 30 kilomètres pendant 24h. Il était également capable de se déplacer dans des terrains très accidentés, de suivre des militaires, de se déplacer via GPS, etc…

Les robots conçus par Boston Dynamics après qu’elle ait été rachetée par Google, comme Spot et Wildcat, ne sont pas moins effrayants.

Le robot LS3

Le robot LS3

Trois Palestiniens, dont un enfant, ont été blessés lors d’affrontements avec l’armée israélienne qui ont éclaté dans le camp de réfugiés Dheishe, au sud de Bethléem, dimanche. Une importante force militaire israélienne a pris d’assaut le camp et a déployé des troupes dans toute la région, au milieu de tirs à balles réelles, des grenades assourdissantes et des gaz lacrymogènes. Deux jeunes Palestiniens ont été abattus et un autre blessé à l’abdomen et aux cuisses avec des balles réelles. Un enfant de 13 ans a reçu une balle dans la jambe. Plus tôt dimanche, un jeune Palestinien avait été tué par une balle en caoutchouc-acier reçue en plein visage lors d’un raid de l’armée israélienne dans la ville de Bethlehem.

Raid des forces israéliennes au camp de réfugiés de  Deheishe (archive)

Raid des forces israéliennes au camp de réfugiés de Deheishe (archive)

Le niveau d’alerte antiterroriste de l’OCAM (Organe de Coordination et d’Analyse de la Menace) a été abaissé du niveau 3 au niveau 2 sur une échelle qui en compte 4, pour ce qui concerne « la menace » envers policiers et militaires. Le niveau 3 reste en vigueur sur « l’ensemble du territoire » mais surtout pour les lieux à forte concentration.

Logo OCAM

Logo OCAM

Comme nous vous l’annoncions il y a quelques jours, les YPG/YPJ (Unités de Protection du Peuple/des Femmes, milices progressistes kurdes en Syrie) et la coalition qu’ils mènent, les Forces Démocratiques Syriennes (QSD) ont franchit le fleuve Euphrate, pénétrant ainsi dans la province d’Alep, avec pour objectif probable la ville de Jarabulus (et le rattachement de la province de Afrin au reste du Rojava), occupée par les islamistes et protégées par les troupes turques. Cette traversée s’est faite par la libération du barrage de Tichrin.

A 12 kilomètres au nord-ouest de ce barrage, la ville kurde de Manbij attend avec impatience les YPG et manifeste depuis samedi contre l’Etat Islamique qui administre actuellement la ville par la force. Cette nouvelle opération militaire kurde a semé la panique dans les rangs de Daesh qui a dans un premier temps fait venir des troupes de sa capitale, Raqqah. Il semble à présent que les combattants réactionnaires soient en fuite vers Alep. Désespérés, les islamistes ont procédé avec la barbarie qu’on leur connaît en arrêtant de nombreux militants et en kidnappant des femmes.

La libération de Manbij devrait avoir lieu dans les prochaines heures ou prochains jours.

Manifestation à Manbij

Manifestation à Manbij

Le maire de la ville kurde de Van (400.000 habitants) a été condamné lundi à quinze ans de prison pour appartenance au PKK, sur fond de violents affrontements entre l’armée et les insurgés kurdes. Bekir Kaya, 38 ans, avocat de formation et co-maire depuis 2009, a été reconnu coupable par un tribunal de sa ville de « complicité et appartenance à une organisation terroriste ». Membre du HDP, Bekir Kaya, avait déjà été emprisonné pendant dix mois de 2012 à 2013 dans une précédente procédure visant les ramifications du PKK dans sa ville. Ce verdict intervient alors que le Kurdistan se trouve depuis plusieurs mois en état de quasi-guerre civile.

Bekir Kaya

Bekir Kaya

Ce vendredi, le Human Rights Forum a affirmé que la mort du guérillero Nagesh n’avait pas eu lieu lors d’une fusillade avec les forces de sécurité, mais qu’il avait été abattu de sang froid par la police. Une équipe d’enquêteurs composée de six membres du collectif, s’est rendue sur place afin de déterminer si, comme les autorités l’avaient affirmé, Nagesh, mort le 28 décembre dans le district de Sukma (Chhattisgarh) avait bien été tué au cours d’un combat avec les policiers. D’après les six hommes, il s’agirait en fait d’un meurtre en bonne et due forme. Nagesh aurait été abattu par trois policiers en civil à environ 200 mètres du village de Pusugudem. « La police a ensuite emmené le corps de l’autre côté de la frontière, en Andhra Pradesh, l’a jeté à proximité d’un réservoir et a prétendu qu’il s’y était déroulé une fusillade » a déclaré un membre du HRF. Aujourd’hui, l’organisation exige que les policiers responsables soient poursuivis, dans la mesure où ils auraient pu simplement l’arrêter, l’homme était désarmé. Ces derniers ont toutefois choisi de l’abattre.

Enquêteurs du HRF

Enquêteurs du HRF