Depuis lundi et jusqu’au 15 mars, dix membres de l’ETA sont jugés devant la cour d’assises de Paris. Les autorités françaises les accusent de l’enlèvement d’une famille dont ils auraient utilisé la voiture pour une action en août 2007. Mardi matin, le tribunal a refusé plusieurs requêtes des accusés. Ils avaient notamment demandé de pouvoir être menottés devant et non dans le dos. Pour protester contre ces refus, les dix accusés ont décidé de tourner le dos au tribunal à la reprise des débats l’après-midi. Vers 15h15, le président a donné l’ordre de faire évacuer le box des accusés. Une bagarre a rapidement éclaté derrière les vitres blindées lorsque les forces de l’ordre chargées de leur surveillance sont intervenues. Selon un témoin, des coups de poing et des coups de pied ont été échangés entre les etarras et les policiers jusqu’à ce que des renforts interviennent pour plaquer les accusés au sol. Le procès a ensuite repris malgré le box vide des accusés.

Lundi 18 février s’est ouvert, à Paris, un procès contre dix militants se revendiquant d’ETA. Alaitz Aramendi, Oihan Barandalla, Luis Iruretagoiena, Ander Mujika, Garikoitz Aspiazu, Aitzol Etxaburu, Mikel Karrera, Aitzol Iriondo, Iurdan Martitegi, et Itziar Plaza, dont le procès s’est ouvert lundi 18 février, sont jugés jusqu’au 15 mars par la cour d’assises spéciale de Paris.

Garikoitz Aspiazu (dit “Txeroki” et considéré comme l’ancien chef militaire de l’organisation avant son arrestation en novembre 2008) a remis au Journal du Pays Basque un texte l’engagement d’ETA en faveur de la résolution du conflit. Retour des prisonniers et réfugiés, désarmement d’ETA, démantèlement des structures armées et démobilisation de ses membres, et démilitarisation du Pays Basque : l’organisation a rappelé sa volonté d’élaborer un “calendrier de la paix”.

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Les jeunes réunionnais réclament des contrats aidés et dénoncent l’impossibilité de trouver de l’emploi sur l’île en se mobilisant depuis deux jours, notamment dans la ville du Port. Hier, un seul barrage filtrant avait été érigé après une nuit d’affrontements avec les forces de l’ordre. En soirée, plus de 200 jeunes ont tenté de multiplier les barricades dans plusieurs rues de la ville, entraînant le déploiement d’une douzaine de fourgons de gendarmes mobiles. Ceux-ci sont intervenus par des tirs de gaz lacrymogènes. Les jeunes ont ciblé les forces de l’ordre avec des pierres, des cocktails Molotovs et des fumigènes. Une annexe de la mairie et une station service ont été mise à feu durant la nuit. Au moins trois jeunes ont été interpellés.

Déploiement policier à La Réunion

Déploiement policier à La Réunion

Une opération de renseignement a permis à la police de s’emparer d’un important dépôt d’archives du Comité régional de Huallaga du PCP-SL. L’opération policière a eu lieu dans les environs du village de Soledad, district juridiction José Crespo y Castillo. Pour atteindre la cachette (des bidons enterré) le détachement de policiers a marché pendant plus de trois heures dans la jungle.

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Les affrontements ont eu lieu suite à une manifestation à Hébron, dans le sud de la Cisjordanie occupée, en solidarité avec les prisonniers palestiniens, en particulier avec les grévistes de la faim. L’armée a tiré des dizaines de grenades à gaz, des grenades assourdissantes et des balles en métal recouvert de caoutchouc. 20 manifestants ont été blessés. En outre, près du camp de réfugiés d’Al-Arroub, au nord d’Hébron, les soldats ont ouvert le feu et blessé un enfant palestinien.

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Onze personnes ont été arrêtées lundi soir à Sofia, après des affrontements avec la police. Les Bulgares, qui manifestent depuis plusieurs jours, demandent la démission du gouvernement et la renationalisation des compagnies de distribution d’électricité. Confronté à cette vague de mécontentement populaire face à la hausse des factures d’électricité, le Premier ministre bulgare a annoncé mardi une forte baisse des prix.

Deux jours de solidarité avec les squats et les projets auto-organisés (visés par la répression en Grèce ces dernières semaines) avait été appelé les 15-16 février à l’école Polytechnique d’Athènes. Dans la soirée du vendredi 15, 400 camarades se sont rassemblés devant le squat expulsé Skaramaga et ont tenté de réoccuper. Trois escadrons anti-émeutes des MAT et de voltigeurs-motocyclistes DELTA ont attaqué le rassemblement, ce qui a aboutit à l’échec de la tentative de réoccupation. La police a matraqué et gazé pour disperser la foule. Beaucoup ont tenté de résister, mais plusieurs ont été blessés et une des personnes solidaires a été arrêtée.

La plupart des manifestants ont réussi à retourner à l’école Polytechnique, mais un peu plus tard, de lourdes forces de police ont encerclé l’école et ont littéralement occupé l’intégralité du quartier d’Exarchia. Les policiers ont harcelé les gens sans distinction, fouillé les passants au corps. 49 personnes ont été arrêtées. Les gens sont restés devant le QG de la police jusqu’à tard dans la nuit, jusqu’à ce que tous les détenus soient finalement libérés. Le lendemain matin, le manifestant arrêté plus tôt, qui est resté détenu toute la nuit a été présenté devant le procureur et inculpé de 2 délits (“trouble à l’ordre public” et “attaque sans provocation causant des lésions corporelles”). Il a été relâché le midi, accompagné par près de 50 personnes en solidarité.

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Audience décisive ce mardi matin dans la procédure contre les 4 du Secours Rouge puisqu’il s’agissait, principalement, de décider si la loi anti-terroriste leur serait appliquée. Les débats ont duré plus de deux heures et l’arrêt sera rendu par le tribunal le 28 février.
Une quarantaine de personnes s’étaient rassemblées devant le palais de justice en solidarité avec les inculpés.

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