Des heurts ont éclaté dimanche après-midi à Niamey entre les forces de l’ordre et des manifestants qui voulaient braver l’interdiction par les autorités d’une manifestation contre la loi de finances 2018. La police nigérienne a arrêté 23 personnes dont quatre figures de la société civile, après la manifestation qui avait tourné en violences avec la police. La manifestation de dimanche avait été interdite « pour des raisons de sécurité » (sic) mais ses organisateurs ont passé outre. Dimanche soir, la police a ordonné la fermeture du groupe privé de radio-télévision Labari, lié à l’opposition.

Depuis octobre 2017 et la préparation du budget 2018, un collectif de la société civile et l’opposition politique organisent régulièrement des manifestations à Niamey et dans les grandes villes du pays pour demander l’abrogation de la loi de finances jugée antisociale. Les protestataires reprochent au gouvernement d’avoir créé de nouvelles taxes et de nouveaux impôts qui vont presser le peuple tout en accordant des cadeaux fiscaux d’une trentaine de millions d’euros aux compagnies de téléphonie.

Interpellation dimanche de membres de la société civile nigérienne à Niamey

Interpellation dimanche de membres de la société civile nigérienne à Niamey

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Une nouvelle fois, le campus de l’Ucad a été le théâtre d’affrontements entre les étudiants de la licence des facultés de Lettres, mécontents des critères d’admission en année de master, et les forces de sécurité. Les étudiants de l’Ucad ont été rejoints par ceux des établissements privés le long de l’avenue Cheikh Anta Diop. Et les étudiants des établissements privés demandent le paiement sans délai du montant dû aux établissement privés.

Affrontements entre étudiants et forces de sécurité à Dakar

Affrontements entre étudiants et forces de sécurité à Dakar

Des tirs de gaz lacrymogène ont résonné ce mardi à l’Université de Lomé (UL), lors de la répression par les forces de l’ordre des étudiants qui y tenaient une Assemblée générale (AG). Regroupés en masse le matin à l’appel du Mouvement pour l’épanouissement des étudiants Togolais (MEET), les étudiants ont été dispersés à coups de matraques par la police sollicitée par l’administration qui a déclaré que l’espace occupé par les étudiants n’était pas celui convenu.

Policiers sur le campus de Lome

Policiers sur le campus de Lome

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En Mauritanie, le mouvement anti-esclavagiste « Initiative de résurgence du mouvement abolitionniste » avait organisé une rassemblement mardi dernier pour dénoncer la détention de plusieurs de leurs membres au carrefour de la polyclinique de Nouakchott. Ils comptaient se diriger vers le siège des Nations unies pour une marche qui se voulait pacifique. Elle a finalement été stoppée net par l’intervention massive des forces de sécurité. Plusieurs manifestants ont été battus avec des matraques et neuf d’entre eux ont arrêtés. Ils ont depuis été relâchés.

Une victime de la répression de mardi

Une victime de la répression de mardi

Une violente répression a frappé des manifestants pacifiques contre l’intervention française au Mali mercredi 10 janvier. On dénombre des blessés, des manifestants ont été arrêtés, les grenades tirées sciemment à faible distance par les policiers. La manifestation dénonçait l’intervention française. A leur arrivées devant l’Ambassade de France au Mali, la police a empêché les manifestants d’approcher les lieux en lançant des gaz lacrymogènes sur les manifestants à faible distance. Des journalistes ont étés tabassés et obligés d’effacer les vidéos de la violence policière.

Vendredi 12, la police a violemment dispersé le sit-in du collectif des Amazones, à Bamako également devant le siège de l’Assemblée nationale. L’événement visait à réclamer des mesures contre les violences faites aux femmes. Les forces de sécurité ont notamment fait usage de gaz..

La manifestation de mercredi

La manifestation de mercredi

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De nombreux jeunes manifestants anti-impérialistes et anti-colonialistes ont protestés contre la visite du président Macron. Le convoi de la délégation qui accompagne Emmanuel Macron au Burkina Faso a été la cible de jets de pierre. Devant l’université de Ouagadougou, où un discours présidentiel est prévu devant un public choisi, des étudiants ont érigé des barricades en scandant des slogans contre l’impérialisme et le néocolonialisme. Sur place, des affrontements ont éclaté entre manifestants et forces l’ordre. Dans la nuit du 27 au 28 novembre, peu de temps après l’arrivée d’Emmanuel Macron à Ouagadougou, une grenade avait été lancée contre des militaires français. Le président a atterri deux heures après l’attaque qui a fait trois blessés dont un grave.

Barricade en feu sur un axe menant à l'université Ouaga1 où devait parler Macron

Barricade en feu sur un axe menant à l’université Ouaga1 où devait parler Macron

De chaude affrontements ont opposé hier matin les étudiants de la faculté de lettres de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) aux forces de l’ordre. Les étudiants l’en peuvent plus d’attendre l’aide financière devant leur permettre de préparer leur soutenance. Pour ce faire entendre, ils sont descendus sur la Corniche ou ils se sont heurtés à des éléments de la police.

Les étudiants de l'UCAD affrontant la police

Les étudiants de l’UCAD affrontant la police

Malgré les tentatives d’intimidation des autorités administratives et celles en charge de la sécurité, à l’appel de l’Union Syndicale des paysans de Côte d’Ivoire, les paysans producteurs de café cacao, se sont rassemblés ce vendredi 3 novembre à Issia pour une marche de protestation contre le nouveau prix bord champ du cacao. Pour cette marche qui devait se terminer par la remise d’une motion de protestation au Préfet, les organisateurs comme le prévoit la loi avaient pris le soin d’informé les autorités sur la tenue de cette marche et de son itinéraire. Contre toute attente, les autorités ont lâché contre eux la police. Celle-ci à coup de gaz lacrymogène et de matraques ont réprimé violemment la manifestation, faisant des blessés graves et procédant à des arrestations illégales.

Producteurs ivoiriens de cacao

Producteurs ivoiriens de cacao

Des centaines d’étudiants de l’Université de Cape Town (UCT) et de l’Université de Technologie de la Péninsule du Cap (CPUT) ont défilé devant le Parlement pour exiger la publication du rapport de la Commission d’enquête sur l’enseignement supérieur et la formation. Plusieurs étudiants ont été arrêtés lors de la dispersion de la manifestation par la police, alors que le ministre des Finances présentait sa politique budgétaire à moyen terme. Les étudiants ont été escortés par la police du Parlement vers le campus de Cape Town du CPUT. Ils ont exigé la dissolution de toute la sécurité paramilitaire, la publication du rapport de la commission sur la gratuité de l’éducation et l’arrêt des poursuites contre les étudiants.

Plus tôt dans la journée, un bureau de l’ancien bâtiment de l’éducation sur le campus de Bellville a également été incendié. Lundi, le bureau de la direction de la recherche de l’établissement à Bellville a été fermé à la suite d’un présumé incendie criminel. Cinq personnes ont été arrêtées dans le cadre de l’incendie d’une navette d’étudiants et d’un autre véhicule le même jour. Des gardes de sécurité privés ont utilisé des grenades assourdissantes pour disperser un groupe d’étudiants protestataires qui tentaient de prendre d’assaut la bibliothèque de Bellville.

Arrestation d'un manifestant étudiant à Cape Town

Arrestation d’un manifestant étudiant à Cape Town

Une manifestation des étudiants de l’Université des sciences de santé (USS) a été réprimée par les forces de l’ordre, le 24 octobre à Owendo. Depuis le 23 octobre, en effet, les étudiants de l’USS protestent contre l’augmentation des frais d’inscription et d’écolage au sein des universités et grandes écoles. Les manifestants n’ont pas cédé aux sommations des éléments de la police, qui leur demandaient de cesser leur mouvement. Déterminés à aller jusqu’au bout, ils répondaient aux injonctions de la police par des injures et moqueries. Les policiers ont alors usé de bombes lacrymogènes et chargé. Si aucune interpellation n’a été signalée, les étudiants ont cependant enregistré quelques blessés.

Nuage de lacrymogènes sur l'Université des sciences de santé

Nuage de lacrymogènes sur l’Université des sciences de santé

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