Des militants du Syndicat National des Etudiants de Mauritanie (SNEM) ont été arrêtés par la police suite au mot d’ordre de grève, lancé par les principaux syndicats étudiants. Il s’agit de Mouhamed Ibrahima Sarr, 2ème Secrétaire Général adjoint du SNEM, de Bouyagui harouna Sall Trésorier Général du SNEM, de Cheikhna Diakité Secrétaire aux affaires sportives, de Bass Oumar Président Section FLSH du SNEM, de Houdou Diop Secrétaire Général de Section FLSH

Des manifestations violentes secouent depuis plusieurs jours la ville de Bloemhof où les maisons de responsables municipaux, des bâtiments publics et des magasins ont été incendiés lundi. Des routes ont été barrées. Les violences se sont étendues mardi à Christiana et à d’autres localités de la région. Les troubles ont commencé le 2 avril avec des manifestations contre les mauvais services publics et pour exiger le départ de certains responsables municipaux. Un adolescent a été tué mercredi lors d’une violente manifestation à Christiana.

En République démocratique du Congo, c’est l’inquiétude autour du sort du syndicaliste Victor Umba Ilunga, président de la délégation syndicale de la SNCC, la Société nationale des chemins de fer. Arrêté le 25 février dernier, Victor Umba n’a toujours pas comparu devant un juge et serait selon ses proches détenu par les services de renseignement à Kinshasa. Les autorités lui reprochent son implication dans le mouvement social des cheminots congolais, en grève depuis novembre 2013. Ni sa famille ni son avocat ne peuvent le voir.

Il y a deux semaines au Burundi, les étudiants qui avaient droit à une bourse d’études ont entamé une grève pour protester contre une réforme qui restreint grandement les conditions d’octroi. La réponse du ministre de l’Enseignement supérieur a été radicale : il a tout de suite fermé les universités publiques, exclu pour deux ans les représentants des étudiants et donné trois jours aux étudiants pour se faire réinscrire. Un délai qui a pris fin mercredi. Le ministre a fait le bilan de cette campagne de réinscription et le moins que l’on puisse dire, c’est que son appel n’a pas été entendu: seuls 650 étudiants sur 17.000 ont repris le chemin de la classe.

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Au Bénin, les principales centrales syndicales appellent à manifester ce mardi 25 mars à Cotonou pour demander le limogeage du préfet et du commissaire central, jugés responsables de la violente dispersion d’une marche organisée le 27 décembre 2013. C’est la première fois que les syndicats se rassemblent depuis cet événement déclencheur de la grève générale qui dure depuis presque trois mois.

La rencontre du 12 mars entre le chef de l’Etat et les principales confédérations n’a donc pas permis de débloquer la situation. Le président a présenté des excuses pour les violences du 27 décembre lorsqu’une manifestation de syndicalistes et d’associations de la société civile avait été réprimée par la police à coups de gaz lacrymogènes et de matraques blessant plusieurs personnes, mis sur pied des commissions d’enquête et le salaire minimum a été relevé.

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Le Bénin va débloquer 2 milliards de francs CFA pour rembourser les ponctions opérées sur les salaires des fonctionnaires lors des grèves de 2012. Le gouvernement s’engage à restituer la totalité des sommes défalquées sur les salaires lors des grèves de l’année 2012 à partir du mois d’avril. Depuis le 7 janvier dernier l’administration publique béninoise est paralysée par un mouvement de débrayage de 72 heures par semaine, suite à la répression le 27 décembre dernier, d’une marche pacifique des centrales syndicales pour exiger la préservation des libertés fondamentales. Suite à cette répression, les centrales syndicales ont lancé un mouvement de grève générale de 72 heures par semaine, pour exiger le limogeage du commissaire de la ville de Cotonou et du préfet de l’Atlantique et du Littoral et le remboursement des ponctions sur les salaires. Les centrales syndicales ont demandé à se référer à leurs bases pour toute décision à prendre concernant la levée des motions de grève.

Manifestation de grévistes au Bénin

Manifestation de grévistes au Bénin

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Les agents de la Société nationale des chemins de fer du Congo (SNCC) qui observent un mouvement de grève se disent préoccupés par la situation du président de leur délégation nationale, Victor Umba, dont ils sont sans nouvelles depuis plus d’un mois. Ce dernier avait été arrêté, été gardé pendant quelques jours au cachot de la police ville de Lubumbashi, puis transféré à Kinshasa. D’après ces agents, toutes les démarches menées pour avoir de ses nouvelles sont restées vaines. Son arrestation est intervenue lorsque les cheminots grévistes se sont introduits dans les installations de cette entreprise pour réclamer leur décompte final auprès de l’employeur. Ce dernier les avait considérés comme déserteurs. La police d’intervention rapide accompagnés par ceux de la police militaire avaient lancé des gaz lacrymogènes afin de disperser les manifestants. Dans la foulée, le président de la délégation syndicale nationale avait été arrêté.

Les agents grévistes dénoncent aussi des arrestations enregistrées dans leurs rangs. Lundi, la police les a encore dispersés au camp Maramba où ils étaient rassemblés. Trois d’entre eux et un mineur de 15 ans, fils d’un agent, ont été appréhendés. Jusqu’à présent, leurs collègues n’ont pas de leurs nouvelles. Toutes les tentatives menées pour avoir la réaction du commandant de l’unité de la police incriminée sont restées vaines.

Une manifestation a éclaté à la tombée de la nuit au Rond-point de Bambéto, quartier situé dans la commune de Ratoma et réputé chaud de la capitale guinéenne. Les manifestants protestent contre le meurtre par balles d’un jeune mécanicien. Le corps a été retrouvé et le quartier s’est soulevé contre la police accusée du meurtre. ’Les policiers ont lancé des gaz lacrymogènes et il a même été question de tir à balles réelles.

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La police soudanaise a fait usage de gaz lacrymogènes sur les participants aux funérailles d’un manifestant tué quand la foule en colère a commencé à sortir du cimetière en scandant des slogans anti-gouvernementaux et en appelant à la révolution. «Le peuple veut la chute du régime», ont-ils scandé, en référence aux 25 ans de présidence d’Omar el-Béchir, qui a pris le pouvoir à la faveur d’un coup d’Etat soutenu par les islamistes.

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La police soudanaise a fait usage de gaz lacrymogènes sur les participants aux funérailles d’un manifestant tué quand la foule en colère a commencé à sortir du cimetière en scandant des slogans anti-gouvernementaux et en appelant à la révolution. «Le peuple veut la chute du régime», ont-ils scandé, en référence aux 25 ans de présidence d’Omar el-Béchir, qui a pris le pouvoir à la faveur d’un coup d’Etat soutenu par les islamistes.

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