Un étudiant de l’université de Kinshasa a été tué samedi 26 à Kinshasa par un policier qui lui reprochait de ne pas porter de masque pendant l’enregistrement d’une vidéo commandée dans le cadre d’un travail pratique. L’étudiant qui était accompagné d’une dizaine de ses collègues et d’un enseignant a reçu deux balles. Les étudiants ont barricadé des routes, brûlé des pneus alors que d’autres échangeaient des jets de pierres avec les forces de l’ordre. Le bureau de la police près de l’université a été brûlé samedi alors que le tireur s’est enfui laissant derrière lui son arme et sa tenue. Les étudiants ont encore tenté d’encore manifester lundi, mais la police a utilisé contre eux les kulunas, des gangs des quartiers populaires liés à des réseaux policiers.

 

La vague d’émeutes et de pillages semble s’apaiser en Afrique du Sud , et en tout cas à Johannesburg, où des militaires sont déployés en renfort de la police. En tout 26 personnes sont mortes dans la ville dans un contexte de pillages et d’incendies, sur fond de chômage endémique et de nouvelles restrictions anti-Covid. Auxquels il faut ajouter 91 morts dans la province du Kwazulu-Natal (Est) où ces violences ont commencé il y a six jours, après l’incarcération de l’ancien président Jacob Zuma. Il y a aussi eu 20 morts à Phoenix, un township près de Durban (Est) où des membres de la communauté indienne s’en sont pris à des pillards présumés.

L’armée va multiplier ses effectifs sur le terrain, pour stabiliser Johannesburg et pacifier les zones plus tendues, notamment les grandes villes du Kwazulu-Natal (KZN, Est), le port de Durban et sa capitale Pietermaritzburg. Le président Cyril Ramaphosa avait autorisé lundi le déploiement de 2.500 soldats, doublés deux jours plus tard. La ministre de la Défense a dit souhaiter jusqu’à 25.000 soldats pour faire face à l’urgence. En tout, 2.203 personnes ont été interpelées à ce jour dans le pays.

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La police soudanaise a dispersé une manifestation, ce mercredi, dans la capitale, Khartoum, dénonçant la détérioration du niveau de vie, à un moment où le pays commémore le deuxième anniversaire du mouvement du 30 juin. Les manifestants sont descendus dans la rue en prenant la direction du palais présidentiel. La police a utilisé du gaz lacrymogène pour les disperser et les empêcher d’atteindre le palais, provoquant des affrontements. Entretemps, d’autres manifestants ont bloqué la route stratégique reliant Khartoum à la ville de Port-Soudan (Est). A Oumdourman, ville jumelle de la capitale, des manifestants tentant de rejoindre Khartoum ont été dispersés par la police. A Kassala (est), des manifestants ont réclamer justice pour les personnes tuées lors des manifestations populaires qui ont chassé du pouvoir en 2019 le président Omar el-Béchir. Plus tôt dans la journée du mercredi, l’armée a fermé les routes menant à son quartier général dans la capitale Khartoum, en prévision des manifestations.  Le 30 juin 2019, d’importantes manifestations avaient eu lieu au Soudan pour exiger du Conseil militaire de l’époque la remise du pouvoir aux civils.

 

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Cela fait quinze jours que les étudiants de Tuléar manifestent dans le sud du pays à cause de ces bourses impayées depuis neuf mois . Un montant compris entre 25 000 et 30 000 ariarys par mois (entre 6 et 7 euros), non versé par le ministère de l’Enseignement supérieur. Ces bourses permettent à ces jeunes de vivre à côté de leurs études. D’autant qu’à cause des restrictions sanitaires, trouver un travail était plus compliqué pendant la pandémie. Des manifestations d’étudiants qui réclamaient leurs bourses impayées ont tourné à l’affrontement, faisant un étudiant mort et un autre gravement blessé. Le versement des arriérés a été débloqué hier lundi, après près de quinze jours de manifestations.

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Les étudiants de l’Université Iba Der Thiam (UIDT) de Thiès ont tenté de bloquer la circulation au niveau de la Route nationale 2 et ils ont brûlé des pneus au niveau de quelques axes routiers. Une voiture a également été incendiée dans l’enceinte de l’UIDT. Les étudiants réclament les travaux de réhabilitation des locaux de l’UIDT. Des affrontements ont éclaté avec les forces de l’ordre. Plusieurs étudiants ont été interpellés.

 

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Des centaines de membres de l’Amicale des Travailleurs de l’électricité de la Senelec, réclamant des contrats de travail, sont venus de plusieurs régions du Sénégal pour descendre dans les rues de Kaolack (chef-lieu de la région du même nom) malgré l’interdiction que leur avait été faite par les autorités. Les forces de l’ordre ont usé de grenades lacrymogènes et ont chargé les manifestants au niveau du rond-point de Médina Baye. 40 manifestants ont été arrêtés. Le rappeur Kilifeu du mouvement « Y en a marre » a été arrêté alors qu’il participait à la mùanifestation. Il a l’épaule déboîté à cause de la brutalité de son interpellation.

 

Lundi matin, une manifestation des habitants de Rietvallie près de Kagiso sur le West Rand, a tourné à l’émeute. Ils ont déclaré qu’ils en avaient assez des promesses vides et du manque de logements, scandant: « no land, no vote ». La police est intervenue et elle a utilisé des gaz lacrymogènes, des grenades assourdissantes et des balles en caoutchouc. Suite aux affrontements, six habitants ont été arrêtés.

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La décision du Conseil restreint de l’Assemblée de l’université de suspendre toutes les amicales des étudiants et demander la fermeture totale du campus social a provoqué la colère des étudiants jeudi 15 avril. Une décision qui intervient après des violences au niveau du campus social qui ont fait un mort le 11 avril. Les étudiants ont occupé l’Avenue Cheikh Anta Diop bloquant du coup la circulation. La police est intervenue et les affrontements ont commencé.

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La ville de Boké a connu des affrontements mercredi 14 avril lorsque des femmes vendeuses appuyées par des conducteurs de taximotos chassés des alentours du marché central de Goreye, ont manifesté contre les autorités préfectorales. Ces manifestants dénonçaient également les agissements des policiers qui sèment la terreur au marché. Sur les lieux, un important dispositif sécuritaire composé de policiers avait été déployé. Ils ont fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser la foule de manifestants. Deux femmes manifestantes tombées en syncope ont été conduites d’urgence à l’hôpital.

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