Samedi, cinq gardes d’un ranch de bétail situé dans la région de San Pedro (au nord d’Asuncion, la capitale) ont été capturés puis abattus. Selon les autorités, cette attaque aurait été menée par des membres de l’Armée du Peuple Paraguayen. Elle s’est déroulée à proximité d’un ranch détenu par un riche Brésilien. La police a rapidement découvert quatre corps sur place, le cinquième ayant été retrouvé plus tard. La brigade policière a ensuite été prise en embuscade et un policier a été blessé. Le ministre de la Défense a immédiatement attribué cet assaut à l’EPP et a déclaré être prêt à agir avec un maximum de rigueur. Il a ajouté que des troupes allaient être déployées dans la région et a placé le pays en alerte maximale. Jusqu’à présent, l’action n’a pas été revendiquée.

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Le « Groupe Loup » des forces spéciales de l’armée péruvienne a porté un coup sévère au PCP-SL puisque l’armée revendique la mort de deux des principaux commandants militaires de guérilla maoïste. L’opération a eu lieu hier lundi dans une habitation de la petite communauté de Pampas de Vista Alegre, un village isolé de 70 habitants de la région d’Ayacucho.

Trois maoïstes auraient été tué dans l’opération, dont Alejandro Borda Casafranca (« camarade Alipio »), principal commandant militaire, Marco Antonio Quispe Palomino (« camarade Gabriel ») et un guérillero non identifiés. Ils ont été tués dans une explosions suivi d’un incendie ce qui rend les corps méconnaissables et les autorités annoncent des tests d’ADN pour confirmer l’identité des guérilleros.

Après la capture du président Gonzalo, Alexandre Borda « Alipio » avait rejoint la fraction « Proseguir », d’abord sous la direction du « camarade Feliciano » jusqu’à la capture de celui-ci en 1999, puis sous la direction du « camarade Jose », Víctor Quispe Palomino. Le deuxième guérillero tué hier, le « camarade Gabri!el », est le propre frère du « camarade Jose ».

Les dépouilles des maoïstes tués sont amenés à une base militaire

Les dépouilles des maoïstes tués sont amenés à une base militaire

Des centaines de personnes ont pris part à la procession funéraire de Rodrigo Melinao. Le jeune homme avait été retrouvé mort, abattu de deux balles dans le thorax, à proximité d’une ferme dans une zone très militarisée où les forces spéciales de police effectuent des raids quotidiens. Elles y répriment la communauté mapuche qui lutte contre l’appropriation par des sociétés privées de son territoire ancestral. Melinao y vivait dans la clandestinité après avoir été condamné en juillet dernier pour avoir mené des actions de libération des terres. La procession, longue de plusieurs dizaines de mètres, a été violemment réprimée du début à la fin, et de violents affrontements ont opposé les Mapuches et les forces de l’ordre.

Répression de la procession funéraire de Rodrigo Melinao Affrontements à la procession funéraire de Rodrigo Melinao

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Hier, le corps sans vie de Rodrigo Melinao a été retrouvé à proximité d’une ferme revendiquée comme étant sur son territoire par la communauté mapuche. Le jeune homme de 26 ans a été abattu de deux balles dans le thorax. Il vivait dans la clandestinité depuis le 26 juillet, jour où il a été condamné pour avoir pris part aux événements d’octobre 2011 au cours desquels un groupe de villageois avait mis le feu à des terres que s’était appropriée une entreprise privée et endommagé plusieurs de ses véhicules. Dans la soirée, plus de 200 personnes se sont rassemblées à Santiago pour dénoncer le meurtre de leur ‘frère’ et exiger que soient entendues les revendications de la communauté Mapuche. Vers 21h, les forces spéciales de la police sont violemment intervenue pour disperser la foule. Des affrontements s’en sont suivis et une dizaine de personnes auraient été interpellées.

Hommage à Rodrigo Molinao réprimé

Hommage à Rodrigo Molinao réprimé

Vingt-cinq policiers ont été condamnés samedi à Sao Paulo à 624 ans de prison chacun pour avoir participé en 1992 au massacre de Carandiru. Ils était accusé du meurtre de 52 détenus, dans le cadre du deuxième volet d’un procès qui en aura quatre et doit juger au total 79 policiers. Vingt-trois policiers, accusés de la mort de 13 détenus, avaient été condamnés à 153 ans de prison chacun en avril, lors du premier volet du procès.

Les quatre volets correspondent aux meurtres enregistrés à chaque étage de la prison de Carandiru le 2 octobre 1992, lorsqu’une intervention policière qui devait mettre fin à une rixe entre détenus a provoqué une révolte de toute la prison. Aucun policier n’avait été blessé, alors que 111 prisonniers avaient été tués et 87 blessés. Il a fallu plus de vingt ans pour que le procès ait lieu, la justice militaire ayant été finalement dessaisie au profit de la justice ordinaire. Seul le responsable de l’opération, un colonel qui était également ancien député, avait été condamné dès 2001 à 632 ans de prison, mais il avait été déclaré innocent en appel. Il a été abattu chez lui en 2006.

massacre de Carandiru

massacre de Carandiru

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La succursale de la BancoEstado située à l’intersection de Viel et Pedro Montt, presque devant la prison où Hans Niemeyer est incarcérée, a été la cible d’une bombe incendiaire samedi 3 août. L’action a été revendiquée par le Groupe incendiaire Victor Lambros de la FAI/ Front révolutionnaire international (Victor Lambros est le fils de Pola Roupa et Nikos Maziotis, il est né en prison le 24 juillet 2010 in prison. Il est prénommé Victor -prénom du père de Pola, un Résistant antifasciste- et Lambros, en hommage à Lambros Foundas).

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Le parquet de Colombie a annoncé hier mardi avoir lancé des poursuites exceptionnelles à l’encontre de chefs paramilitaires et de guérilleros pour quelque 11.000 violations des droits de l’homme perpétrés dans le cadre du conflit armé entre les guérillas communistes, en lutte contre les autorités depuis près d’un demi-siècle, et les milices paramilitaires d’extrême droite créées dans les années 80. Au total 16 personnes sont poursuivies par le parquet colombien, 13 paramilitaires et trois guérilleros. Les procès se dérouleront dans plusieurs tribunaux, à Bogota, Medellin, Barranquilla et Bucaramanga.

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La police brésilienne a dispersé mardi à l’aide de gaz lacrymogène et de balles en caoutchouc des manifestants qui venaient d’attaquer une agence bancaire et une succursale automobile lors d’une manifestation d’environ 300 personnes dans le centre de São Paulo. Les affrontements ont éclaté lors d’une manifestation organisée contre le gouverneur de São Paulo dans le quartier de Pinheiros. Les manifestants entendaient se montrer solidaires de leurs camarades de Rio de Janeiro qui avaient protesté contre le gouverneur de cet Etat.

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