Les autorités militaires colombiennes ont publié un communiqué ce samedi affirmant avoir tué le commandant du 5ème Front des FARC ainsi que cinq autres guérilleros dans l’attaque aérienne de leur campement dans la province de Cordoba située au nord du pays. Selon l’armée, les analyses des empreintes digitales ont confirmé que le commandant Jacoba Arango figure parmi les personnes abattues au cours de l’attaque de jeudi dernier.

Les FARC ont confirmé mercredi avoir d’avoir capturé le 26 janvier deux policiers qui patrouillaient dans le département du Valle del Cauca. L’armée colombienne a envoyé des renforts dans la zone où a été perdue la trace des policiers. Les policiers avaient été capturé six jours après la fin du cesser-le-feu unilatéral proclamé par les FARC. Les forces gouvernementales n’avaient pas reconnu la trêve, procédant à de nombreuses opérations de contre-guérilla, tuant trente-cinq guérilleros et en arrêtant plusieurs dizaines.

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Une manifestation de protestation des habitants de Jérémie contre l’arrêt des travaux de construction de la route nationale 7 reliant les Cayes à Jérémie a donné lieu à des affrontements avec forces de l’ordre. Un manifestant a été tué par un policier de l’Apena. Les manifestants ont parcouru les différentes artères de la ville avec le cadavre et de nouveaux accrochages ont eu lieu dans plusieurs quartiers lorsqu’ils avaient érigé des barricades de pneus enflammés. Le climat de tension et la manifestation ont provoqué une paralysie totale des activités économiques dans la métropole de la Grand’Anse. Les leaders du mouvement réclament également la libération de deux chefs de files appréhendés incarcérés depuis lundi au commissariat de Jérémie.

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Dans le cadre des pourparlers de paix avec le gouvernement colombien, la guérilla des FARC avait annoncé en novembre un cessez-le-feu unilatéral. Les autorités colombiennes avaient refusé pareil engagement, affirmant que la guérilla profiterait de l’occasion pour se réarmer. Samedi, Ivan Marquez, un des négociateurs des FARC a annoncé la fin de cette trêve unilatérale. Cette annonce fait suite à la déclaration du président Santos qui a déclaré samedi que les forces armées étaient prêtes à faire face à toute résurgence possible. Marquez a demandé à ce dernier d’étudier la possibilité d’un cessez-le-feu bilatéral.

Des manifestants masqués ont attaqué le domaine d’un grand propriétaire bien connu de la région, Werner Luchsinger, qui a péri dans l’attaque, ainsi que son épouse. Les Luchsinger descendent de citoyens suisses qui ont colonisé la région au début du XXe siècle, ayant des responsabilités dans les massacres et la dépossession des Mapuches. Ils possèdent encore 1.200 hectares dans la région, dont beaucoup sont revendiqués par les communautés mapuches.

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Le président chilien a annoncé l’activation de la loi anti-terroriste, de nouveaux équipements pour la police, un nouvel hélicoptère de surveillance, quatre nouvelles voitures de police blindés, la mise en œuvre de la technologie de vision nocturne et la création d’une unité spécialisée dans la lutte contre le terrorisme. La police a arrêté un mapuches, Celestino Cordova Transito Cerafin, 26 ans, qui a reçu une balle dans le poumon qui pourrait être tirée du fusil de Luchsinger. Cette attaque coïncidait avec le cinquième anniversaire de la mort du jeune étudiant mapuche Matias Catrileo, tué par la police dans un autre domaine des Luchsinger.

A Santiago du Chili, des manifestations ont également eu lieu pour la 5e commémoration de la mort de Matías Catrileo. A l’arrivée sur Plaza de Armas, des manifestants masqués ont lancé des molotovs contre deux agences bancaires, érigé et incendié des barricades, attaqué d’autres locaux commerciaux. Des affrontements avec les Forces Spéciales des carabiniers ont eu lieu, ces derniers utilisant leurs véhicules blindés pour lancer eau et gaz, et disperser les manifestants. Tout le centre de Santiago est vite devenu un grand chaos.

Des dizaines d’indigènes du département colombien du Cauca a affronté l’escadron mobile anti-émeute (ESMAD) de la police colombienne qui a fait usage de balle en caoutchouc et de grenades lacrymogènes. Au moins sept personnes auraient été blessées. Les incidents ont eu lieu lors des manifestations de protestations des indigènes après que Juan Bautista, coordinateur de l’Association de la Garde indigène des Conseils du Nord de Cauca (ACIN), ait été arrêté pour ses liens présumés avec les FARC.

Pour combattra la guérilla maoïste, le gouvernement péruvien a prolongé de 60 jours l’état d’urgence dans cinq provinces du nord-ouest du pays (provinces de Marañón, Huamalíes et Leoncio Prado, dans la région de Huánuco, dans la province de Tocache dans la région et la province de San Martín Padre Abad, dans la région d’Ucayali). L’état d’urgence, en vigueur depuis septembre 2011, implique la suspension des droits à la liberté, à l’inviolabilité du domicile et à la liberté de réunion et de mouvement.

Un soldat a été tué et trois autres ont été grièvement blessés lors d’une offensive militaire des forces gouvernementales contre les FARC, dans un zone rurale entre les villes de Morales et de Suárez, dans le nord-ouest du Cauca. Les blessés ont été transportés dans des hôpitaux militaires à Cali. Les affrontements se sont produit alors que les FARC ont décrété un cessez-le-feu, se réservant le droit de se défendre en cas d’attaque.