Au moins treize guérilleros des FARC ont été tués suite à une attaque aérienne de l’armée dans la province d’Antioquia ce lundi. Les forces aériennes ont frappé un campement de la 5ème Division des FARC situé à proximité de la ville de Chigorodo. Cette offensive est la seconde de la part de l’armée depuis le début des négociations entamées il y a plusieurs semaines entre les autorités et la guérilla. Les FARC ont pour leur part prononcé un cessez-le-feu qui durera le temps des pourparlers. La prochaine session de discussion est programmée dans quinze jours.

Le 29 décembre à l’aube, le militant anarchiste Mario « Tripa » Lopez a été libéré après paiement de la caution fixée pour pouvoir sortir et suivre le procès en liberté provisoire. Le matin du 27 juin dernier, les services de secours te les forces de l’ordre avaient retrouvé Mario grièvement blessé à la jambe et au bras, et sérieusement brûlé, par l’explosion d’une bombe devant un guichet automatique de la Commission fédérale de l’électricité.

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Le 30 novembre 2011, un militant anarchiste, Hans Niemeyer est arrêté par la PDI près d’une banque BCI à Macul, suite à l’explosion d’un engin explosif. Il est accusé de participation à 3 attaques (contre la banque BCI, le Memorial de Jaime Guzmán et le concessionnaire Automotora One), risquant 19 ans de prison. Plus tard, le Grupo de Combate Manuel Gutiérrez et le Núcleo Autónomo del Crimen Revolucionario se sont attribués ces attaques, précisant que Hans n’avait rien à voir avec ça. Incarcéré en préventive pendant un an, le tribunal l’a relâché par deux fois (sous contrôle judiciaire), mais la cour d’appel avait révoqué cette décision, entraînant un retour en détention.

Le 28 novembre 2012, le tribunal l’a une nouvelle fois autorise à sortir. Le ministère public a aussitôt réclamé que la cour d’appel révoque la mise en résidence surveillée décidée. Mais cette fois, Hans ne s’est présenté ni au tribunal ni à la prison. INTERPOL a envoyé un avis international d’ordre de capture.

Le procureur a demandé la prison à vie pour aujourd’hui Eleuterio Flores Hala, alias « camarade Artemio », dirigeant du comité régional Huallaga du PCP-SL, capturé en février dernier. Artemio représentait la fraction liquidatrice, ouverte à une « solution politique » avec l’Etat péruvien. Les juges ont reproché à Artemio son attitude (il était entré dans la salle avec le poing droit levé, a rejeté l’accusation et refusé de répondre aux questions). L’accusation lui attribue la responsabilité de cinq cents actions armées dans la région forestière Amazone/Haut-Huallaga, ayant entraîné la mort de 60 policiers. Devant le refus de répondre Artemio, l’audience a été suspendue.

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Sept hommes qui étaient détenus depuis mars pour «terrorisme» et «subversion» ont été libérés le 20 décembre par un tribunal à trois juges de la région métropolitaine de la province de Pichincha, qui a estimé qu’il y avait eu violation des droits constitutionnelles et arrestations arbitraires. Les trois femmes qui ont été arrêtés avec eux sont toujours détenus et en grève de la faim à la prison des femmes de Quito El Inca. Les dix personnes ont été arrêtés dans le district de Luluncoto (district sud de la capitale Quito) dans l’opération policière « Soleil rouge ». Ils étaient accusé de faire partie d’une cellule de guérilla urbaine appelé le Groupe de Combat Populaire (Grupo de Combatientes Populares, GCP) suspecté de préparer des attentats dans la capitale.

Alors que le rassemblement avait d’emblée été déclaré illégal par les autorités, les étudiants chiliens sont une nouvelle fois descendus dans les rues de Santiago ce vendredi. Cela fait plusieurs mois maintenant que les étudiants réclament une augmentation dans le budget de l’éducation. Comme lors de chacune de leurs manifestations, lesquelles ne sont plus jamais tolérées par les autorités, les forces de l’ordre sont intervenues violemment. Celles-ci ont utilisé des canons à eau pour disperser les étudiants et détruire les barricades érigées pour empêcher la circulation. Plus d’une vingtaine de manifestants ont été interpellés.

Répression à Santiago

Répression à Santiago

Mardi, la police et des centaines de paysans se sont affrontés le long d’une route du département de Misiones. Les agriculteurs paraguayens bloquaient la voie depuis plusieurs jours, et avaient annoncé la poursuite de leur action jusqu’au paiement de l’aide financière qui leur a été promise en conséquence de la récente sécheresse. Jusqu’à lundi, ils formaient un barrage filtrant, et c’est quand ils ont pris l’initiative de bloquer totalement le passage que la police est intervenue pour tenter de les disperser. Finalement, les paysans – dont le nombre est estimé à 1300 par des témoins sur place – occupent toujours la moitié de la route et continuent donc à perturber la circulation. La police est toujours sur place et la tension avec les paysans reste palpable.

Manifestation de paysans au Paraguay

Roland Echarri Pareja a été arrêté lundi par des membres de l’Unité des enquêtes contre le terrorisme de la police fédérale argentine, en coordination avec Interpol. Echarri était sous le coup d’un mandat d’arrêt international pour avoir, en tant que membre du PCP-SL, avoir participé à des actions armées dans la ville de Cusco. Il aurait milité en Argentine en tant que membre du MOVADEF, qui, issu du PCP-SL, prône l’amnistie générale et la « réconciliation nationale ». On s’attend à une extradition d’Echarri vers le Pérou.

La police nationale d’Haïti a procédé lundi à l’arrestation de 5 étudiants de la faculté de droit et des sciences économiques, au moment où ces derniers manifestaient aux abords de la faculté, pour réclamer justice pour leur camarade Damaël D’Haïti, tué par un agent de police. Les prisonniers ont été conduits au commissariat de Port-au-Prince, en attendant que leurs dossiers soient transférés au parquet. Des étudiants continuent de manifester dans les rues pour réclamer la libération de leurs camarades.