Samedi, l’armée colombienne a lancé une opération non loin de la municipalité de Solano (Caqueta) pour libérer quatre militaires et un policiers détenus par le Front 63 des FARC depuis de nombreuses années. Quatre prisonniers ont été abattus par les guérilleros, le cinquième, un sergent de l’armée a pu s’enfuir, blessé par des éclats de grenades. L’annonce de la mort des prisonniers a suscité de vives critiques de la part de l’Association de défense des familles d’otages, Asfamipaz, tant vis-à-vis des FARC que vis-à-vis du gouvernement qui se refuse à des échanges de prisonniers et privilégie les interventions militaires.

Une opération des forces combinées de la police et de l’armée péruviennes a permis de capturer Yonatán Fernández Guerra, le « camarade Felipe », présenté comme un commandant militaire du Comité Régional Huallaga du PCP-SL. L’opération s’est déroulée dans le hameau Pavayacu, district de Juan Crespo Castillo, quand cela a visité ses enfants qu’il(elle) a abandonnés pour s’occuper des actions terroristes.

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Jeudi, de violents affrontements ont opposé des manifestants mapuches et les forces de l’ordre au sud de Santiago, dans la région d’Auracania. Un vaste groupe d’autochtones était parvenu à bloquer totalement une autoroute afin d’exprimer son opposition au projet de construction d’un aéroport sur ses terres ancestrales. La police a tiré des gaz lacrymogènes et à utiliser des canons à eau pour disperser les manifestants qui ont répliqué par des jets de pierres. Vendredi, plusieurs Mapuches ont capturé deux camions transportant du matériel de construction sur cette même autoroute et y ont mis le feu.

Les guérilleros du PCP-SL ont attaqué ce lundi, à midi, la base « contrasubversiva » d’Unión Mantaro, dans la localité de Llochegua, (région d’Ayacucho). Un officier a été tué et deux soldats blessés. Cette attaque survient avec un accrochage entre l’armée et la guérilla, qui aurait coûté la vie à un guérillero, dimanche, dans le district de Saint-Martin de Pangoa (région de Junín).

Le 29 septembre, 13 prisonnières et prisonniers politiques indigènes du Chiapas s’étaient mis en grève de la faim. Elles et ils ont toutes et
tous été condamnés à des peines allant de 14 à 60 ans de prison pour des
délits fabriqués par les autorités. Elles et ils n’ont pas eu accès à un
avocat ni à un traducteur. Elles et ils ont toutes et tous été torturés
pour leur faire signer des aveux.

Le 6 novembre, les prisonnier-e-s arrêtent leur grève de la faim
après 39 jours, car leur état de santé ne leur permet plus de continuer,
d’autant plus qu’on leur refuse depuis plusieurs jours l’accès aux prisons à
l’équipe médicale. Le 15 novembre, deux des grévistes, Núñez Hernández et José Díaz López, ont été libérés sous caution après 9 ans et 8 mois d’emprisonnement et la sentence légalement suspendue.

L’armée colombienne a annoncé hier avoir mené une opération fructueuse contre la base émettrice clandestine de la radio des FARC dans le département de Meta. Depuis plus de quinze ans, la ‘Voix de la Résistance’ émet à travers l’est et le centre de la Colombie, faisant quotidiennement passer ses messages de lutte et de dénonciation de l’état et de ses institutions à la population et à ses guérilleros. L’an dernier, l’armée était déjà parvenue à interrompre le cours des émissions, mais les FARC avait rapidement trouvé les moyens d’émettre à nouveau. Hier, l’armée est intervenue dans la base clandestine principale de la radio, qui était protégée par une soixantaine de IED. Les autorités ont affirmé que tout l’équipement des guérilleros avait pu être saisi: micros, amplis, ordinateurs, table de mixage, générateur.

Hier, les étudiants chiliens ont une nouvelle fois manifesté à Santiago pour exige une réelle réforme du système éducatif, alors que le gouvernement doit déposer son texte avant la fin du mois. Plus de 10000 personnes se sont rassemblées dans le centre-ville, tout autant que la veille, à Valparaiso. Des heurts entre la police et les étudiants ont émaillés les deux manifestations. A Santiago, dans la matinée, les forces de l’ordre sont intervenues autour de l’université du Chili avec des canons à eau et des gaz lacrymogènes contre des groupes d’étudiants qui se préparaient à aller manifester. En fin de rassemblement, de nouveaux affrontements ont eu lieu. La police, qui fouillait les sacs de certains manifestants, à saisi un fusil à air comprimé et des cocktails molotov. Au moins une personne à été arrêtée.

Un des principaux dirigeant de l’Armée du Peuple Paraguayen (EPP), Manuel Cristaldo Mieres, aurait été près d’être capturé tout près de l’Asunción. L’EPP reste active au Paraguay, une grand domaine a ainsi été attaqué la semaine passée dans la région d’Hugua Ñandu, et un commissariat de police de la localité de Capitán Giménez (photo). Deux policiers ont été tués par la guérilla.

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