Un raid de l’armée colombienne a libéré le général de police Luis Mendieta, le sergent de police Arbey Delgado et le colonel de l’armée Enrique Murillo dimanche dans des jungles dans la province du Sud-Est de Guaviare. Un porte-parole militaire a déclaré que plusieurs guérilleros de FARC ont été tués dans le combat qui a duré plus de trois heures. Mendieta et Murillo avaient été capturés il y a 12 ans par les FARC quand la guérilla avait envahi la ville Mitu dans la province de Vaupes en novembre 1998. Delgado avait été capturé dans la ville de Miraflores.

Cent un syndicalistes ont été tués en 2009 dans le monde, soit 30% de plus que l’année précédente. C’est le résultat du rapport annuel de la Confédération syndicale internationale (CSI). Sur les 101 syndicalistes tués dans le monde l’année dernière, 89 ont perdu la vie sur le continent latino-américain, 48 pour la seule Colombie. A propos de la Colombie, la coordinatrice du rapport expose que « Ce sont des gens qui sont assassinés en rentrant à la maison, d’autres sont enlevés. Ce sont des meurtres ciblés, il y a des gens qui sont torturés même. Il y a des gens qui reçoivent des menaces depuis des années. On a le cas de quelqu’un qui a été tué en mars, ça faisait plusieurs années qu’il était menacé. « On tue les dirigeants syndicaux aussi pour intimider et pour éviter que les gens s’organisent, pour éviter que les gens défendent leurs droits, pour éviter que les gens demandent de meilleures conditions de travail. Cette année 2010, on est déjà au 9 juin, à trente morts ».

Le général Javier Flores, chef d’un commando d’élite chargé de combattre les guérilleros des FARC a annoncé ce samedi que l’aviation colombienne avait tué au moins six membres de la guérilla dans le bombardement d’un camp dans le département de Caqueta. Les soldats ont également arrêté sept guérilleros et saisi des armes, des explosifs et des munitions. Il semblerait que tous appartiennent au ‘Bloc sud’ des FARC que les autorités accusent d’avoir tué neuf soldats il y a un mois à Solano. Enfin, Flores a ajouté que trois corps de l’armée continuent à fouiller la région à la recherche des chefs du ‘Bloc sud’ ainsi que du corps d’élite des FARC.

Un policier a été tué et deux d’autres ont été blessés quand les guérilleros de FARC ont pris en embuscade une patrouille dans une zone rurale dans la province de Cauca mardi 2. Des fonctionnaires de police ont par ailleurs affirmé que les combattants des FARC et de l’ELN s’étaient affrontés dans la municipalité Arauquita (province d’Arauca); cette déclaration est évidement à prendre avec la plus grande réserve.

Depuis l’attaque sur la caravane de solidarité qui se rendait au village autonome de San Juan Copola en région Triqui (Etat d’Oaxaca) le 27 avril, intégrée d’observateurs internationaux ainsi que de membres des groupes et syndicats locaux, la communauté indigène Triqui à San Juan Copola continue a être victime d’une grande répression à cause des conditions de violence institutionnelle et d’impunité dont jouissent les paramilitaires dans cette région du Mexique. Sans accès quotidien à l’eau potable, aux soins médicaux, à l’électricité et la nourriture, leurs conditions de vie sont depuis des mois révoltantes.

Deux personnes faisant partie de la caravane ont perdu la vie durant l’attaque du 27 avril. Il s’agit là d’une action de provocation du groupe paramilitaire Unidad de Bienestar Social de la Región Triqui (UBISORT) et qui sera sûrement utilisée afin de justifier la militarisation de la région, déjà victime de grande répression. En contrôlant le terrain, les dissidents peuvent être massacrés dans l’impunité, leurs terres achetées ou volées et vendues pour exploiter des mines horribles créant des conditions parfaites de pauvreté, de dépendance et d’isolement. Pour rompre cet état de siège dans laquelle vit la communauté de San Juan Copola, une nouvelle caravane humanitaire est organisé le mardi 8 Juin.

En soutien avec les communautés autonomes de l’état de Oaxaca, et en soutien avec la nouvelle caravane, un, rassemblement se tiendra devant l’ambassade du Mexique ce mardi 8 juin à 16 heures.

Neuf fusillers-marins colombiens ont été tués dans un affrontement avec les FARC ce dimanche après-midi dans la province de Caqueta. Les circonstances de celui-ci restent floues et varient selon les sources. En effet, certains médias affirment que les soldats sont tombés dans une embuscade tendue par les guérilleros tandis que d’autres disent que les soldats ont organisé une descente dans un camp des FARC où auraient été localisée une cache remplie d’explosifs. Toujours est-il que selon les médias locaux, neufs soldats sont morts, deux autres ont été blessés et un est porté disparu.

Le Parti Démocratique Populaire Révolutionnaire – Armée Populaire Révolutionnaire (PDPR-EPR) a dénoncé aujourd’hui l’Armée mexicaine comme responsable de la disparition à Oaxaca, le 25 mai 2007, d’Edmundo Reyes Amaya et de Gabriel Alberto Cruz Sanchez, deux membres du comité directeur de cette organisation révolutionnaire.

L’Armée aurait fait disparaitre les dirigeants guérilleros pour provoquer la rupture de la trêve entre l’EPR et le Gouvernement fédéral. Le gouvernement mexicain serait parfaitement informé de cette affaire, mais s’abstiendrait de réagir, selon le porte-parole du PDPR-ERP qui dénonce le peu de progression des négociations consécutives à la trève.

Il y a 15 ans, alors que le mouvement altermondialiste mettait en avant le mouvement zapatistes et le passe-montagne du commandant Marcos, une véritable guérilla populaire révolutionnaire secouait les Etats de Guerrero, Oaxaca, Tlaxcala et Veracruz. Et tandis que les zapatistes ne visaient par leur lutte qu’à « amener » le pouvoir réactionnaire « au dialogue » avec les indigènes, l’EPR se fixait comme objectif la révolution pour une république démocratique et populaire.

L’EPR était née de la fusion de quatorze groupes armés clandestins, dont le plus connu est le Procup-PDLP (3), issu de la guérilla « historique » menée au Guerrero par Lucio Cabañas dans les années 70. L’EPR affirme être passée à l’action militaire en réponse à la « guerre non-déclarée de basse intensité » déclarée par le « gouvernement de massacreurs », de façon à révéler la situation réelle du pays. Ils considèrent que là où le gouvernement réprime, il doit y avoir une réponse armée, que de nouvelles armées révolutionnaires doivent surgir car c’est l’unique issue imposée par le gouvernement. Il s’agit de « propagande armée révolutionnaire ».

Logo PDPR ERP

Logo PDPR ERP

Au moins deux cadres du PCP-SL ont été tués par la Police Nationale suite à un contrôle de routine dans le secteur le Río Seco, près du district de José Crespo y Castillo-Aucayacu, province de Leoncio Prado. Deux autres guérilleros maoïstes ont été arrêtés.

Ils voyageaient dans un véhicule contenant du matériel politique du PCP-SL, des armes (pistolets, grenades, et une kalachnikov) et du matériel de communication (radios, téléphones portables). Les deux maoïstes tué serait le « camarade Walter » et le « camarade Rubén », considéré le numéro deux du PCP-SL. Le Ministère de l’Intérieur offrait une récompense par 500 mille sols à qui permettait de le localiser. Les images diffusée par la télévision péruvienne montrent le corps du ‘camarade Ruben’ en uniforme de l’Ejército Guerrillero Popular (EGP), l’Armée Populaire de Guérilla dirigée par le PCP-SL.