Un détachement des forces spéciales de l’armée et de la police péruvienne a accroché un groupe de guérilleros maoïstes à Pucacolpa (Huanca, région d’Ayacucho). Le guérillero était connu sous son nom de guerre de « camarade Leonidas ». Les militaires ont récupéré sur le terrain deux armes et des équipements divers.

Les armes récupérées autour de la dépouille du

Les armes récupérées autour de la dépouille du

Lundi 18 et mardi 19 février quatre policiers ont été abattus lors de deux opérations différentes. Les deux premiers ont été tués lundi sur le pont international José Antonio Páez, dans le département d’Arauca, à la frontière avec le Venezuela. Les deux autres sont mortes dans la municipalité de Tambo, à la frontière avec l’Équateur, le lendemain.

Le ministre de la défense, Guillermo Botero, a affirmé que ces opération avaient été menée dans le cadre d’un plan d’assassinat de policiers impliquant des guérilleros de l’ELN. Un général de l’armée gouvernementale, a également désigné un commandant de l’ELN Gustavo Aníbal Giraldo, dit Pablito, comme étant le planification de de l’attaque d’Arauca. Par ailleurs l’ELN aurait revendiqué l’opération du mardi.

Depuis le 8 février les négociations entre l’ELN et le gouvernement ont été rendues impossible par le gouvernement qui les a rendues illégales en enlevant à l’ELN sa reconnaissance politique qu’elle avait acquise en 1997 (l’ELN devenant ainsi officiellement une organisation de crime organisé).

Combattantes de l'ELN

Combattantes de l’ELN

Un employé de la ville de Santo Domingo Tehuantepec, en Oaxaca, a été tué par un coup de feu lors d’affrontements mercredi après-midi, dans le cadre d’un conflit syndical. De plus, quatre blessés ont été enregistrés, ainsi que de nombreux dommages. Le défunt était le chauffeur de la mairesse. Sa mort est survenue après que des membres du Syndicat des travailleurs du conseil municipal eurent occupé les locaux du Palais municipal pour exiger la révision de leur convention collective de travail.

Les employés ont fermé les rues adjacentes et ont jeté des pierres et des bâtons sur un groupe de jaunes. Quelques minutes plus tard, des coups de feu ont été entendus, provoquant la colère des grévistes qui ont notamment brûlé un camion à ordures à coups de cocktails Molotov. Des éléments de l’armée mexicaine et de la police d’État ont été déployés dans la ville.

Les événements de Tehuantepec.

Les événements de Tehuantepec.

Vendredi 15 février, le pipeline « Caño Limon-Coveñas » a été endommagé dans une attaque à l’explosif dans la municipalité de Teorama dans le nord de Santander. Cette attaque a été attribuée à l’ELN qui avait déjà attaqué à de multiples reprises le pipeline par le passé.

L’ELN pourrait également être impliquée dans une future guerre au Venezuela (l’ELN y dispose de bases arrières). Pablos Beltran, commandant en chef de la guérilla, avait, en effet, annoncé, en début février, que celle-ci mettait en place des stratégies pour combattre les troupes états-uniennes si celle-ci devait envahir le pays.

Combattants de l'ELN

Combattants de l’ELN

José Arquímedes Moreno, responsable social colombien de la région de Catatumbo (Norte de Santander) a été abattu vendredi dernier alors qu’il rentrait chez lui. José Arquímedes Moreno dirigeait une Junte d’Action Communale (JAC). Les JAC sont des structures qui représentent de façon officielle la population d’un quartier. Il est le troisième dirigeant communal attaqué cette année dans la région de Catatumbo, région dans laquelle, actuellement, plus de 400 dirigeants sociaux seraient menacés. Depuis le début de cette année, on compte déjà 18 militants assassinés en Colombie (dirigeants sociaux et syndicaux, défenseurs des mouvements paysans, des droits des populations indigènes, afro-colombiennes, LGBTI+…)

José Arquímedes Moreno

José Arquímedes Moreno

Des coups de feu sont entendus dimanche un peu partout dans Port au Prince après une journée très mouvementée avec des dégâts matériels considérables. Une pompe à essence incendiée au bas de Lalue, des banques attaquées, des bâtiments publics pillés et des véhicules brûlées, un mort dans le Sud Est du pays et plusieurs personnes blessées par balles, c’est le bilan partiel de ces manifestations organisées un peu partout dans le pays pour demander au président Jovenel Moïse de quitter le pouvoir.

Les rues sont désertes, les magasins sont restés fermés. Aucune activité mondaine n’a lieu et tous les rendez vous du weekend ont été renvoyés à cause des contestations populaires. Les Compagnies aériennes ont dû renvoyer leur vol en direction de Port au Prince. La police a tiré à hauteur d’homme pendant les manifestations, tuant un jeune adolescent de 14 ans Robertho Thélusma. Des agents de l’Unité spécialisée du palais national et de l’Unité départementale de maintien d’ordre ont été déployés pour sécuriser les périmètres du palais national.

Forces de l'ordre patrouillant dans Port au Prince

Forces de l’ordre patrouillant dans Port au Prince

Au moins quatre personnes sont mortes ce jeudi lors des manifestations anti-gouvernementales organisées dans les grandes villes du pays à l’occasion du 7 février qui marquait le deuxième anniversaire de la présidence de Jovenel Moise dont la démission est de plus en plus réclamée par l’opposition. C’est dans la ville du Cap-haitien que l’on dénombre le plus grand nombre de victimes avec quatre jeunes tués par balles lors de heurts avec les forces de l’ordre.

A Mirebalais, une jeune femme a été mortellement frappée par un véhicule lorsqu’elle quittait une zone où la police avait lancé des gaz lacrymogènes contre des manifestants. Une foule furieuse s’en est pris par la suite au commissariat de la ville jetant des pierres sur les policiers. Les affrontements ont occasionné plusieurs blessés. Dans la capitale qui a rassemblé le plus grand nombre de manifestants, au moins 5 personnes ont été des blessées par des jets de pierres. Au moins 6 véhicules ont été incendiés par les manifestants à Pétion-ville.

Manifestation jeudi à Haiti

Manifestation jeudi à Haiti

Samedi 2 février, Rodrigo Cadete, a été tué avec 9 de ses guérilleros au cours d’une opération militaire au sud de la région de Caqueta. Cadete essayait d’unir les quelques 1700 membres des FARC qui avaient refusés de déposer les armes en 2016 et qui poursuivent le combat sans commandement unifié (voir notre article). Il était considéré comme le commandant en second du groupe le dissidents le plus important dirigé par Gentil Duarte.

Combattants des FARC (archive)

Combattants des FARC (archive)

Dimanche 3 février, l’ELN a libéré les trois membres de l’équipage de l’hélicoptère qu’elle avait capturé il y a plus de trois semaines (voir notre article). L’ELN avait admis avoir brulé l’hélicoptère et mis la main sur 1,7 milliard de pesos (environ un demi million de dollars) en espèces durant l’opération. La guérilla, forte d’environ 2000 hommes, détiendrait encore 14 prisonniers au total.

Combattants de l'ELN

Combattants de l’ELN

Jeudi 31 janvier, la délégation de l’ELN qui avait été chargée de négocier les accords de paix a annoncé qu’elle ne pourrai pas rentrer en Colombie puisque de le gouvernement refusait de respecter le protocole d’accord prévu en cas d’échec des négociations. Ce protocole prévoit un sauf conduit permettant aux négociateurs de retourner dans les territoire contrôlés par la guérilla dans les 15 jours après l’annonce de l’échec des négociations. Le délais expire samedi (voir notre article). La délégation qui reste donc à Cuba a annoncé qu’elle respecterait sa souveraineté et que ses activités ne concerneraient que le processus de paix.

De son coté, le gouvernement colombien offre des récompenses financières importantes pour la capture des dirigeants de l’ELN présents à Cuba. Parmi eux, se trouve Nicolás Rodríguez Bautista, alias ‘Gabino’, commandant en chef de l’ELN (voir notre article).

Nicolas Rodriguez Bautista (alias Gabino)

Nicolas Rodriguez Bautista (alias Gabino)