La manifestation annuelle (du 14 juin) pour la libération de Georges Abdallah revêt cette année une importance particulière, puisqu’une audience décisive pour sa libération se tiendra quelques jours plus tard – le 19 juin (voir notre article). C’est pourquoi, le Secours Rouge International sera présent et appelle à y participer largement (lire l’appel en intégralité ici).

Dans ce cadre, le Secours Rouge de Belgique organise un départ collectif depuis Bruxelles. Les modalités pratiques seront déterminées en fonction du nombre et des disponibilités des camarades intéressé.es. Quoi qu’il en soit, il est essentiel que nous soyons nombreuses et nombreux à répondre à l’appel !
Pour rejoindre ce départ collectif, envoyez nous un mail à l’adresse info@secoursrouge.org

Pour celleux qui voudraient rejoindre directement la manifestation, celle-ci se tiendra le samedi 14 juin à 14h au départ de la Place de République à Paris.

Actuellement, les caméras de surveillance individuelles (bodycams) ne font pas partie de l’équipement de base fourni à chaque agent de police, chaque unité doit financer l’acquisition de ce matériel sur son propre budget, en fonction de ses priorités opérationnelles et de son contexte local. Le gouvernement a décidé d’acheter 3.000 bodycams. Les serveurs, où parviendront les images, font actuellement l’objet de tests approfondis, avec une mise en service prévue d’ici à la fin de cette année. 

Samedi soir, 17 mai, le rassemblement pour la Palestine s’organisait sur la place de la Bourse, comme elle le fait depuis des semaines, pour dénoncer le génocide en cours visant le peuple palestinien et la participation de la Belgique à ce génocide. Dans le cadre de la Pride, un DJ set était organisé sur la même place. Une trentaine de personnes étaient rassemblées au milieu de la foule qui seront rapidement rejointes par d’autres personnes queers et allié.es. Vers 19h30, la police chargera, avec coup de matraque et gaz lacrymogène, le groupe mobilisé pour le soutien à la Palestine. Et une fois de plus arrêtera des manifestants, réfugiés palestiniens. Le rassemblement sera écarté avec une présence policière importante. Les personnes arrêtées seront finalement relâchées vers 1h du matin.

 

Ce samedi 17 mai, lors de la Pride de Bruxelles, les chars de la NVA et du MR (partis réactionnaires membres du gouvernement fédéral) ont été accueillis par des groupes antifascistes queer. Une vingtaine de personnes seront arrêtées et relâchées après contrôle d’identité. Deux personnes seront arrêtées et emmenées au commissariat. L’une d’entre elle sera arrêtée pour jet de peinture sur le char de la NVA, la deuxième pour le jet d’une bouteille en verre devant le même char. L’arrestation administrative se transformera par la suite en arrestation judiciaire suite à la plainte de la NVA entre autre pour les dégâts sur du matériel (peintures sur le char et la sono).  Après plus de 24h en cellule, les deux personnes passeront finalement devant le magistrat du parquet de Bruxelles le dimanche en fin de journée et seront relaxés avec avertissement.

Pour sa 29e édition, la Brussels Pride a rassemblé ce samedi environ 70.000 personnes selon la police, 220.000 selon Visit Brussels. Un char de la N-VA a été bloqué à la hauteur de la place de la Monnaie, il a été bombardé de bouteilles et aspergé de peinture. La police de Bruxelles-Capitale-Ixelles a extrait une vingtaine de militants du cortège et deux personnes ont été interpellées pour trouble à l’ordre public. Les activistes d’un groupe d’action queer ont protesté contre la récupération politique de Pride. Iels estiment que la participation de partis comme le MR et la N-VA à cette manifestation est « une insulte pour les communautés et les personnes qui souffrent directement des discriminations et des violences qu’elles engendrent ». Dans un communiqué, « iels estiment nécessaire de rappeler, que de nos jours, la Pride reste une lutte contre un système toujours oppresseur et pas une fête ».

Le mouvement pro palestinien subit toujours plus de répression, pour la troisième fois, la police de Bruxelles Capital Ixelles (PolBru) a procédé à l’arrestation d’un militant pro-palestinien (nos articles ici et ici). Ce vendredi 16 mai, la police a interdit le rassemblement à la Bourse de Bruxelles. En très grand nombre, les agents ont poussé, bousculé les manifestant.e.s., les forçant à rejoindre la place De Brouckère pour ensuite nasser une partie de la manifestation. On note la présence de la brigade cynophile, la brigade à vélo et une armée casquée qui a rapidement bloqué toute tentative d’expression. Une trentaine de personnes a été isolée, familles et enfants compris. Un militant palestinien a été arrêté ainsi qu’une deuxième personne. Le reste des manifestants a été relâché.

Un dossier de 25 pages, compilé par un médecin généraliste à la prison d’Haren, dénonce une série de manquements graves en matière de santé en prison. Le dossier élaboré, durant des mois, relate une série de situations problématiques : absence de dépistage et traitement des cas d’hépatite C, absence de dépistage de la tuberculose, soins évités sous prétexte de la charge logistique, entorses au secret médical. En matière de santé carcérale, la qualité des soins fournis en prison doit être “équivalente” à ceux prodigués dans “le monde libre” selon la DG EPI (Direction générale des établissements pénitentiaires). Pour le lanceur d’alerte, rien ne saurait être plus éloigné de la vérité, il dénonce une médecine contrainte, soumise aux logiques sécuritaires et pénitentiaires. Les détenus sont souvent laissés à l’abandon, et les soignants impuissants face à une administration focalisée sur la punition et le contrôle.

Au lendemain de l’arrestation d’Ossama, lors du rassemblement quotidien de soutien à la lutte du peuple palestinien, une nouvelle arrestation a eu lieu hier soir en fin de rassemblement (voir article ici).  Sans raison apparente, Ayman, qui avait déjà été arrêté le 8 avril en marge d’une manifestation contre les assauts génocidaires à Gaza et détenu en centre fermé, a, une nouvelle fois, été emmené par les forces de l’ordre (voir article ici). Suite à cette interpellation, la police a tenté de disperser le rassemblement à coup de sprays au poivre et de balayettes. Un petit cortège a tenté de partir en manifestation non autorisée, la police en nombre a chargé les manifestants. Depuis plusieurs semaines, la police bruxelloise, en particulier celle de Bruxelles-villes, multiplie les provocations, les violences et les intimidations à l’encontre des rassemblements quotidiens et des manifestants.

L’Université Populaire de Bruxelles appelle à venir soutenir les rassemblements qui se tiennent chaque jour à la Bourse de Bruxelles à 19h.

Voir la vidéo de l’arrestation : ici

Ce jeudi 8 mai, lors du rassemblement de soutien à la Palestine qui a lieu chaque soir à la Bourse de Bruxelles, la police, en nombre, a procédé à une arrestation violente d’un jeune palestinien âgé de 20 ans dénommé Ossama. Des vidéos de l’arrestation ont été prises par les participants à la manifestation avant que les forces de l’ordre se soient interposées pour empêcher la capture d’images comprenant des techniques d’immobilisation interdites, notamment une clé d’étranglement. On ignore les raisons de cet interpellation et l’endroit où il a été emmené. Au vu de la force déployée par les agents en charge de l’interpellation, il y a des craintes de mauvais traitements effectués par la police et le non respect des droits d’Ossama. Un appel à la solidarité est lancé pour soutenir et dénoncer la chasse aux soutiens de la lutte du peuple palestinien.

Voir la vidéo ici