Une cinquantaine de personnes se sont rassemblées vendredi devant l’ambassade du Chili en soutien aux prisonniers politiques Mapuches qui en sont à leur 45e jour de grève de la faim. Une délégation de notre Sr était présente au rassemblement et y a diffé un tract de soutien aux anarchistes et ex-lauristas arrêtés mi-août à Santiago du Chili. Un nouveau rassemblement pour les prisonniers Mapuches aura lieu devant l’ambassade, 106 rue des Aduatiques (métro Montgommery), vendredi prochain de 17H00 à 18H00. La situation est critique. Venez nombreux!

Lire le tract du SR diffé à la manifestation (.pdf)

Le membre présumé de l’organisation indépendantiste basque armée ETA, Luis Maria Zengotitabengoa, interpellé le 21 août à Ostende, a demandé le statut de réfugié politique auprès de l’Office des étrangers. « La Convention de Genève prévoit que s’il y a un danger de violation des droits de l’homme, on peut demander l’asile politique. Or, beaucoup de rapports démontrent que les droits de l’homme ne sont pas respectés en Espagne vis-à-vis des Basques », a expliqué son avocat, Me Bekaert. M. Zengotitabengoa « ne souhaite pas être extradé vers l’Espagne mais que ce soit la justice belge qui traite son dossier », a encore indiqué l’avocat.

Un membre présumé d’ETA, Luis Maria Zengotitabengoa (photo), a été arrêté en Belgique lors d’une opération conjointe entre les polices espagnole et belge. L’arrestation a eu lieu à Ostende alors que l’homme arrivait à un hôtel avec de faux papiers. Zengotitabengoa, 29 ans, était recherché pour avoir loué une fourgonnette chargée d’explosifs qui a été interceptée, le 9 janvier dernier, lors d’un contrôle de routine à Bermillo de Sayago, dans la province de Zamora. Il est aussi soupçonné d’être lié à un appartement à Obidos, au nord de Lisbonne, où avait été retrouvé en février des explosifs et près de 1,5 tonne d’équipements appartenant à l’ETA. Cette opération porte à 58 le nombre de présumés etarras arrêtés par la police, en Espagne ou dans d’autres pays d’Europe, depuis le début de l’année.

Luis Maria Zengotitabengoa

Luis Maria Zengotitabengoa

Notre Secours Rouge a assuré une présence solidaire à la manifestation hebdomadaire en soutien aux prisonniers politiques Mapuches en grève de la fin depuis trente jours. Les militants se sont rassemblés devant l’ambassade du Chili de Bruxelles (qui avait été occupée la veille par vingt manifestants) pour faire rappeler la situation de ces prisonniers et le combat de leur communauté expulsée de leur territoire d’origine par les grands propriétaires terriens et les multinationales. Le gouvernement chilien continue à appliquer la loi antiterroriste contre ces prisonniers, loi qui date de l’époque de Pinochet, et qui n’est plus appliquée que contre les accusés Mapuches.

Manifestation mapuche devant l'ambassade du Chili

Manifestation mapuche devant l’ambassade du Chili

Rendez-vous a d’ores et déjà été pris la semaine prochaine, à nouveau entre 17h et 18h devant l’ambassade du Chili de Bruxelles (métro Montgomery – 106 rue des Aduatiques). Ce rassemblement restera hebdomadaire tant que durera la grève de la fin de la trentaine de prisonniers.

Vers deux heures cet après-midi, vingt militants ont occupé l’ambassade du Chili à Bruxelles, en solidarité avec les Indiens Mapuche du Chili, et en particulier aux 32 prisonniers politiques Mapuche qui entament leur 30e jour de grève de la faim.

Depuis les années 90, les Mapuches travaillent pour récupérer leur territoire d’origine, dominé et exploité par les grands propriétaires terriens et les sociétés multinationales, pour l’établissement de plantations forestières, de barrages hydro-électrique et d’exploitations minières.

Le gouvernement chilien, au service des intérêts des entreprises et des propriétaires fonciers, a militarisé la région et développe une répression politique qui se reflète surtout dans la persécution politique des principaux dirigeants ; l’usage extrême de la force par les forces de sécurité, et l’application des lois anti-terrorisme ont déjà causé la mort de trois d’entre eux. Cette loi a été mise en place pendant la dictature militaire n’est plus utilisée que contre les accusés Mapuche.

Trente-deux prisonniers mapuches, dans cinq prisons, sont en grève de la faim depuis le 12 juillet, et sont déterminés à continuer jusqu’à la fin
si leurs demandes ne sont pas remplies. Ces exigences sont le droit à un procès équitable, l’élimination de la loi anti-terrorisme et mettre fin à l’utilisation des tribunaux militaires contre les civils.

Occupation de l'ambassade du Chili à Bruxelles

Occupation de l’ambassade du Chili à Bruxelles

C’est ce soir qu’aura lieu la deuxième soirée organisée au Gésu dans le cadre du festival du cinéma Nova PleinOPENair. La soirée sera l’occasion d’évoquer le No Border Camp qui se déroulera à Bruxelles à la fin du mois de septembre en réponse à la politique de forteresse de l’Union Européenne.

Ce soir, dès 19h, un atelier de sérigraphie vous permettra d’imprimer un dessin ‘No Border’ sur de vieux vêtements que vous êtes invités à amener. A 21h30, projection du court-métrage ‘Asyl’, suivit à 20h45 du film ‘Comme tout autre humain’, tous deux consacré à la lutte des sans-papiers en Belgique. Le Secours Rouge sera à nouveau présent et tiendra un stand d’information dès l’ouverture des portes.

Le Comité Européen pour la Prévention de la Torture était présent en Belgique en septembre et en octobre dernier. Il vient de communiquer au gouvernement belge son cinquième rapport. Le CPT pointe du doigts sept éléments qui établissent que la Belgique ne tient pas compte de ses engagements pris contre la torture lors de la signature de la Convention Européenne. Il s’agit notamment de la surpopulation carcérale. Il dénonce également les morts suspectes, les maltraitances, les mauvais soins de santé, l’utilisation du Taser dans certains établissements et les transferts forcés. Ces derniers se font actuellement vers les Pays-Bas, où le détenu se trouve dès lors placé sous la loi hollandaise. Le CPT a donné six mois au gouvernement belge pour répondre à ce rapport. Il pourra le faire, ou pas, sachant que ce rapport n’est pas contraignant et que la Belgique n’est donc absolument pas obligée de tenir compte de ses remarques.

Mercredi dernier, Jean-Claude Paye a donné une conférence sur les techniques spéciales d’enquête dans le cadre du festival PleinOPENair. Radio Panik était présente sur place pour enregistrer sa prise de parole et vous propose de la réécouter. Pour télécharger le fichier, cliquez sur le lien suivant:

Conférence de Jean-Claude Paye

Le jeudi 5 août, la rue du Méridien a été bloquée au matin par six combis de flics, de nombreux policiers en civil plus ou moins discrets, quelques ouvriers et un camion nacelle pour l’expulsion du squatt situé au numéro 44. Après avoir sonné à la porte, pris des photos et claqué quelques coups de pieds sur la porte barricadée, le convoi repart bredouille.

Le soir, une manifestation sauvage s’improvise. Plusieurs dizaines de personnes se rassemblent et déambulent dans les rues avoisinantes en distribuant des tracts et en laissant sur leur passage de nombreux tags et affiches. Sur le parcours, deux voitures de la commune de St Josse, une voiture d’ISS (entreprise de nettoyage qui travaille dans les centres fermés), la mission locale pour l’emploi, l’agence immobilière sociale de St Josse, la Justice de paix et le Service de prévention de la commune seront ainsi tagués.