Reçu sur le mail du SR:

Ce matin du 13 nous avons bombé à Bruxelles des bâtiments en solidarité avec les inculpés du procès contre le Militante Gruppe de Berlin, avec Mauricio Hernandez Norambuena, révolutionnaire chilien détenu depuis 5 ans au Brésil à l’isolement total, avec les insurgés de Grèce et avec toutes les victimes de la répression bourgeoise-impérialiste.

Vive la lutte de classe – Vive la solidarité de classe

Bombage solidaire

Bombage solidaire

Bombage solidaire

Bombage solidaire

Appel sur le site du CEMAB:

Manifestation de solidarité avec tous les mouvements sociaux en Europe, en Grèce, en Italie.

APPEL A LA SOLIDARITE

-Appel aux lycéens, aux salariés, aux étudiants, aux mal-aimés,
-Appel aux travailleurs, aux sans-papiers, aux SDF, aux exploités,
-Appel aux chômeurs, aux révoltés, aux grévistes, aux réprimés.

Manifestation de solidarité avec tous les mouvements sociaux en Europe

Ces dernières semaines, les mouvements de contestation se sont multipliés partout en Europe. Que cela soit les étudiants et lycéens italiens qui luttent contre les coupes budgétaires et la privatisation de leur enseignement et qui seront en grève ce vendredi 12/12, que cela soit la jeunesse grecque qui combat l’Etat policier, que cela soit les étudiants espagnols qui dénoncent le processus de Bologne et la marchandisation de l’enseignement, que cela soit les Irlandais qui manifestent contre les augmentations de minerval, que cela soit les lycéens, étudiants et enseignants français qui manifestent contre la réforme de l’éducation, que cela soit les sans-papiers qui occupent des bâtiments, que cela soit les nombreuses grèves dans les usines et les entreprises contre les licenciements ou plus largement les mobilisations contre la crise globale du système actuel.

Face aux mobilisations de ces dernières années, les différents gouvernements d’Europe n’ont eu d’autre réponse que de criminaliser et réprimer les mouvements. On ne compte plus les militants politiques intimidés, arrêtés voire emprisonnés pour leur engagement, parfois sous couvert des nouvelles lois ‘anti-terroristes’. Depuis peu, le fichage de toutes les personnes s’engageant de près ou de loin dans le mouvement social s’intensifie. On l’a vu en France avec le fameux fichier ‘Edvige’, on le voit aujourd’hui en Belgique avec la ‘Banque de données Nationale Générale (BNG)’, qui recense déjà un belge sur six et qui bientôt pourrait contenir les données ‘physiques et psychiques’, les ‘habitudes de consommation’, les ‘opinions politiques et religieuses’, ‘l’orientation sexuelle’, etc.

Aujourd’hui, il est temps de nous unir, c’est pourquoi, nous appelons à une 1ère mobilisation: ce vendredi 12 décembre à 15h30, place Flagey à Bruxelles. Pour aller manifester devant différentes ambassades, en particulier celles d’Italie et de Grèce, en soutien aux mouvements sociaux qui y ont éclos ces derniers temps.

Communiqué de l’Union Communiste Bruxelloise:

9 personnes ont été arrêtées ce mercredi après une action pacifique au consulat grec pour la solidarité internationale avec le jeune Alexandros Grigoropoulos, tué par la police il y a quelques jours. La manifestation s’est déroulée dans le calme, ce qui était déjà assez remarquable après les événements de ces derniers jours. Néanmoins, la police belge a trouvé nécessaire d’ajouter à la provocation, en arrêtant 9 manifestants à la fin de l’événement. Le groupe de jeunes a été poursuivi dans le métro par un bataillon de flics, les matraques à la main. Tous ont été arrêtées. Que ça soit une leçon pour les protagonistes des actions ‘ludiques’ et ‘pacifiques’: dans ce stade de la crise du capitalisme, le système répressif perd toute raison: il cherche à intimider ceux qui osent faire entendre leur voix, il cherche à qu’on s’habitue à leur répression, il cherche à combattre les forces de la libération et à maintenir son statut-quo de l’exploitation, du mensonge et de la misère.

‘J’étais avec le groupe de jeunes, 10/15 personnes, on marchait vers l’arrêt de métro Maelbeek quand soudainement on a realisé qu’un groupe de flics anti-émeute nous courait après… On s’est vite dispersés. J’ai vu deux personnes se faire arrêter mais moi je suis rentré chez moi en me demandant POURQUOI? Je crois que la reponse est qu’on portait tous des capuches. Certains avaient le visage caché’ (anonyme)

Les vielles forces capitalistes et réactionnaires sont de retour en force. La police belge a donné un signal très clair: qu’ elle est prête à s’en prendre aux mouvements de la résistance comme elle l’a fait avec les grévistes, et qu’elle passera à l’acte de la répression brutale bientôt. Préparons-nous à la résistance! Renforçons nos rangs! Le capital nous a déclaré son ennemi principal. De bonne raison! Notre lutte ne fait que commencer.

POLICE PARTOUT , JUSTICE NULLE PART!

A bas le capitalisme, à bas l’impérialisme! Solidarité avec les grévistes et les manifestants en Grèce!

1.

Une quarantaine de personnes avaient répondu à l’appel de plusieurs organisations turques et kurdes appellant à manifester au rond-point Schuman, ce mercredi à 13h, contre les lois anti-terreurs en Turquie et dans l’Union Européenne.

Manifestation contre les lois anti-terreur en Turquie

Manifestation contre les lois anti-terreur en Turquie

Manifestation contre les lois anti-terreur en Turquie

Manifestation contre les lois anti-terreur en Turquie

2.

Pour dénoncer le meurtre du jeune manifestant anarchiste athénien, plus d’une centaine de personnes se sont rassemblées ce mercredi à 13h devant la représentation permanente de la Grèce pour les institutions européennes, rue Jacques de Lalaing à 1040 Bruxelles. Il y a eu des interpellations après la manifestation. Toutes les personnes interpellées ont été relâchées.

Manif pour les anarchistes grecs

Manif pour les anarchistes grecs

Manif pour les anarchistes grecs

Manif pour les anarchistes grecs

3.

En solidarité avec Mauricio Hernandez Norambuena, prisonnier révolutionnaire chilien détenu depuis 5 ans à l’isolement au Brésil, une douzaine de personnes se sont rassemblées ce mercredi à 17h devant l’ambassade du Brésil à 1050 Bruxelles.

Manifestation pour Hernandez Norambuena

Manifestation pour Hernandez Norambuena

Voir notre dossier d’actualités sur l’Amérique Latine

Plusieurs organisations turques et kurdes appellent à manifester au rond-point Schuman, ce mercredi 10 décembre, à 13h, contre les lois anti-terreurs en Turquie et dans l’Union Européenne. Le Secours Rouge invite à la participation la plus large possible à cette manifestation.

Les organisateurs de la manifestation sont: AvEG-Kon (Confédération des Immigrés et Opprimés en Europe), ADHK (Confédération des droits démocratiques en Europe), ATRIK (Confédération des travailleurs de Turquie en Europe), YEK-KOM (Fédération des Associations Turques en Allemagne), BIR-KAR (Plate-forme pour l’Unité des Travailleurs et les Fraternité entre les Peuples), le journal Yasanacak Dunya.

La population carcérale en Belgique a atteint aujourd’hui un chiffre record: en 1980, on comptait 5.611 détenus par jour dans les prisons belges. Actuellement, ce chiffre s’élève à 10.208 détenus en prison. C’est à partir des années 90 qu’on a assisté à une hausse vertigineuse. Cela s’explique avant tout par des peines plus sévères. Ainsi, le nombre de jugements avec une peine de 5 ans ou plus est passé de 81 en 1990 à 312 en 2003. Les détenus condamnés à de longues peines sont également moins vite libérés. En 1990, 68,3% des personnes condamnées à une peine de plus de 3 ans ont obtenu une libération conditionnelle, contre 57,4% en 2004. En 1990, le terme auquel les détenus devaient en théorie pouvoir être pris en compte pour une libération conditionnelle (c’est-à-dire un tiers de la peine) était en moyenne dépassé de 9,2 mois. En 2005, il s’agissait de 13,5 mois. La réglementation pour les courtes peines s’est au contraire fortement assouplie. Les tribunaux condamnent plus souvent à des peines plus lourdes: le nombre de condamnations effectives est passé de 2.500 en 1980 à 4.900 en 2005. Au sein de ce groupe, le nombre de détenus purgeant une peine de 5 ans ou plus a été multiplié par dix et le nombre de peines de 3 à 5 ans a été multiplié par trois. Cela a évidemment un impact sur l’évolution de la population carcérale. Le nombre des personnes inculpées qui se trouvent en détention préventive a plus que doublé: il est passé sur la même période de 1.500 à 3.400. En revanche, la présence d’autres catégories de personnes (comme des vagabonds, des mineurs ou des étrangers) dans la population carcérale a fortement diminué.

Le tribunal de Furnes siégeant en référé a déclaré recevable et fondée la requête en tierce opposition lancée par le LBC-NVK (l’aile flamande du syndicat chrétien des employés) à l’encontre de la procédure judiciaire initiée unilatéralement par la direction du magasin Carrefour de Coxyde pour empêcher des piquets de grève début novembre. Cette décision favorable aux syndicats est la première d’une série de requêtes en tierce opposition contestant en justice ce qu’ils estiment être des atteintes au droit de grève. La grève avait frappé le Carrefour de Coxyde le 10 novembre dernier, comme dans bien d’autres établissements du groupe à cette époque.

La direction de Coxyde avait immédiatement répliqué en intentant une action en justice. Le tribunal avait jugé que le secrétaire de la LBC-NVK devrait payer une astreinte de 1.000 euros par personne, client ou membre du personnel désireux de travailler, qui n’aurait pu entrer dans le supermarché en raison des piquets de grève. L’objectif de Carrefour était de casser l’action, ce qui fut le cas. En raison de cette menace d’astreinte, le syndicat chrétien avait en effet préféré stopper la grève.

La LBC-NVK estimait que le tribunal des référés ne pouvait pas prendre cette décision du fait que le juge n’avait entendu que Carrefour et pas les syndicats. Le juge des référés a donné raison aux syndicats. Selon lui, la procédure engagée sur requête unilatérale pour mettre fin à la grève n’était pas appropriée. Il a relevé notamment que l’action avait été annoncée par les syndicats dans les temps. Le caractère urgent d’une telle procédure, indispensable pour un référé, n’était donc pas fondé. Le juge a encore estimé exagéré l’argument selon lequel toute l’activité économique de Carrefour avait été à l’arrêt en raison de cette action. L’ordonnance du 10 novembre doit donc être réduite à néant, a jugé le tribunal. L’astreinte qui menace le syndicaliste n’est plus applicable, de même que l’interdiction qui lui est faite de pénétrer dans un Carrefour.

Communiqué du Comité de soutien bruxellois aux inculpés du 11 novembre:

– 25 novembre, 20h: création à Bruxelles d’un Comité de soutien aux inculpés du 11 novembre arrêtés dans le cadre de l’enquête sur les sabotages des TGV en France. Les neuf inculpés sont poursuivis pour ‘association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste’ et cinq d’entre eux sont maintenus en détention provisoire après une garde à vue de 96 heures et une opération très médiatisée dans le petit village de Tarnac.

– 27 novembre, 10h45: lors d’un contrôle routier sous caméras de repérage, un membre du Comité fraîchement créé est interpellé à Bruxelles parce que la voiture qu’il conduit est signalée dans le fichier Schengen. Alors que lui-même ne fait l’objet d’aucun signalement de recherche, il est immédiatement arrêté et menotté lorsque les policiers découvrent des documents relatifs au Comité. La voiture, un rétroprojecteur et tous les documents trouvés dans le véhicule sont saisis. L’automobiliste est emmené au commissariat de la rue Marché au Charbon et maintenu menotté à un banc et sans pouvoir manger de 11h du matin à 20h. Il est interrogé par des inspecteurs du Parquet fédéral qui l’interrogent au sujet du Comité et cherchent à savoir qui est le responsable du Comité de soutien. A 20h, il est emmené avec trois voitures de police place du Jeu de Balle.

– 27 novembre, 20h: sept inspecteurs du Parquet fédéral font irruption au domicile de Philippe Simon, au-dessus de la librairie ‘Imaginaire’, place du Jeu de Balle à Bruxelles. Pendant deux heures, en l’absence de Philippe Simon, munis d’un mandat de perquisition sur lequel était mentionnées apparemment les infractions ‘association de malfaiteurs’ et ‘détérioration en réunion’, les policiers fouillent minutieusement l’appartement et copient tous les fichiers de son ordinateur pour finalement emporter celui-ci. Des revues politiques et des cd ont également été saisis.

– 28 novembre, 1h: le membre du comité est relâché mais la voiture, la liste d’adresse électronique et tout le matériel du Comité sont saisis.

Cette arrestation, cette perquisition et ces saisies laissent présumer qu’une procédure pour faits de terrorisme a été ouverte en Belgique en relation avec les événements français. S’organiser en vue de soutenir des personnes incriminées pour terrorisme est désormais criminalisé. Détenir des documents relatifs à un Comité de soutien est directement prétexte à arrestation, perquisition,… La saisie des documents du Comité et d’un fichier d’adresses est inacceptable. Les adresses des personnes reprises dans le fichier saisi apparaissent dorénavant dans une enquête pour faits de terrorisme! Dorénavant, ils peuvent craindre d’être poursuivis eux-mêmes. Philippe Simon et le membre du Comité de soutien arrêté se voient également, tous deux, associés avec l’enquête menée en France. Ceci est excessivement grave.

Il y a clairement amalgame entre lutte politique et terrorisme. Le Comité de soutien bruxellois aux inculpés du 11 novembre s’est constitué non seulement pour obtenir la remise en liberté des personnes arrêtées en France mais également pour dénoncer les législations anti-terroristes qui prolifèrent partout en Europe. L’utilisation du terme’terrorisme’ pour qualifier les idées portées par certaines personnes constitue une épée de Damoclès qui plane au-dessus de toutes les formes d’actions politiques et sociales. Cet incident en est une nouvelle preuve.

Selon nous, les opérations de police de ce 27 novembre sont clairement une tentative d’intimidation à l’encontre du Comité de soutien bruxellois. Nous dénonçons catégoriquement ces pratiques. Nous exigeons la restitution immédiate des objets et documents saisis. Nous protestons à nouveau contre l’existence et l’utilisation de ces législations anti-terrorisme ainsi que la libération des inculpés français.

Adresse mail du Comité bruxellois: soutien11novembre@bruxxel.org

Mardi 2 décembre à 14h, un rassemblement et une conférence de presse ont eu lieu devant la librairie ‘L’imaginaire’, place du Jeu de balle à Bruxelles. Le Secours Rouge avait envoyé une délégation de solidarité.

Manif pour ceux de Tarnac

Manif pour ceux de Tarnac

Manif pour ceux de Tarnac

Manif pour ceux de Tarnac

Manif pour ceux de Tarnac

Manif pour ceux de Tarnac

Communiqué de la conférence de presse – format pdf