Le Centre Social Anarchiste (21 rue Godecharle Ixelles), occupé depuis le 21 mars dernier, est menacé d’expulsion. Les occupants ont décidé de maintenir les activités qui devaient y avoir lieu cette semaine. En plus de ceux-ci, une AG spéciale ce soir, et un « déjeuner expulsion » mardi matin.

Affiche du CSA en cas d'expulsion

Affiche du CSA en cas d’expulsion

Ce 9 juin dès 19h au Local Sacco-Vanzetti, soirée de solidarité avec les internationalistes qui combattent au Rojava. Avec la présence notamment d’un militant du PML(RC), organisation qui a participé au Bataillon Interantional de Libération et dont plusieurs membres ont été emprisonnés dans l’Etat espagnol pour « soutien au PKK ». Entrée au profit de Soutien au Bataillon International de Libération au Rojava.

Voir sur Youtube

Soirée de solidarité avec les internationalistes qui combattent au Rojava

Soirée de solidarité avec les internationalistes qui combattent au Rojava

Parmi les internationalistes qui combattent Daesh en Syrie, des militants du PML(RC) espagnol sont poursuivis pour “soutien au PKK”. Introduction sur la situation au Rojava et sur la répression des internationalistes en Europe, par un membre d’une délégation solidaire du Secours Rouge au Kurdistan. Conférence d’un militant du PML(RC) et de la ‘Plateforme de Soutien aux Prisonniers du 27 Janvier’ sur la situation des inculpés en Espagne. Ce 9 juin à 19h au Local Sacco-Vanzetti (54 Chaussée de Forest, 1060 Saint-Gilles).

Entrée à prix libre, profits au bénéfice la campagne de soutien aux internationalistes au Rojava (rojava.xyz).

Voir sur Youtube

Soirée de soutien aux internationalistes espagnols réprimés pour leur engagement au Rojava

Soirée de soutien aux internationalistes espagnols réprimés pour leur engagement au Rojava

La police fédérale a encerclé mardi soir une dizaine de protestataires sur la place Saint-Pierre à Gand, à proximité d’un auditoire où le secrétaire d’Etat à l’Asile et la Migration Theo Francken tient une conférence pour un cercle étudiant, le Katholiek Vlaams Hoogstudenten Verbond. L’auditoire affiche quasiment complet mais au commencement de la conférence, une dizaine de jeunes ont également protesté contre la politique de Theo Francken. La police fédérale et locale est mobilisée, avec une trentaine d’agents en uniforme, assistés de chiens, ainsi que des agents en civil.

Francken à l'université de Gand

Francken à l’université de Gand

Des dizaines de militants kurdes se sont rassemblés ce matin devant le Palais de Justice à Bruxelles en solidarité avec les 33 personnes, 6 chaines de TV et 2 associations poursuivies par l’état belge pour « soutien au PKK ». Précédemment, le juge avait décidé que la guerre entre l’état turc et le PKK était un « conflit armé » et qu’en conséquence la législation antiterroriste belge ne pouvait s’appliquer, libérant les accusés. La Turquie (partie civile) et le parquet ont fait appel de cette décision.

Manifestation contre la répression du mouvement kurde

Manifestation contre la répression du mouvement kurde

Ce dimanche 7 mai à 14h, rendez-vous au centre social anarchiste (CSA), 21 rue Godecharle à Ixelles pour une balade sur la vidéosurveillance bruxelloise. Caméras publiques ou privées ? « Intelligentes » ou pas ? Regardées en direct ou non ? Images enregistrées ? Pour combien de temps ? Par qui ? Dans quels buts ? Quels acteurs sont impliqués ? Où trouve-t-on ces caméras ? Et surtout, comment s’y opposer ? Voilà quelques questions que les organisateurs proposent d’aborder au cours de cette promenade dans le quartier du CSA.

.

.

Ce 9 mai reprendra le procès accusant 33 activistes et politiciens kurdes ainsi que plusieurs chaines de télévision et associations kurdes présentes en Belgique de « terrorisme ». Précédemment, le juge avait décidé que la guerre entre l’état turc et le PKK était un « conflit armé » et qu’en conséquence la législation antiterroriste belge ne pouvait s’appliquer, libérant les accusés. Tant l’état turc (partie civile dans l’affaire) que le procureur avait fait appel de la décision. La prochaine audience aura donc lieu ce 9 mai.

La perquisition de 2010 à Denderleeuw

La perquisition de 2010 à Denderleeuw

La Belgique, et plus particulièrement la police judiciaire et l’université de Leuven collaborent avec la police israélienne dans le projet LAW-TRAIN, un projet qui vise à améliorer les techniques d’interrogatoire, alors qu’Israël est régulièrement condamné pour le recours à la torture ou à des traitements inhumains et dégradants lors d’interrogatoires de prisonniers. Pour débattre et informer de cette collaboration, la Plate-Forme Charleroi-Palestine organise une rencontre avec Alexis Deswaef, président de la Ligue des droits de l’homme et Reine Meylaerts, professeur à la KU de Leuven. Cette rencontre aura lieu demain mercredi 3 mai à partir de 18h30 salle Harmignies, 9 rue Léon Bernus à Charleroi.

Le site de la campagne Stop Law-train

.

.

300 personnes ont participé à Bruxelles pour le Premier Mai à une manifestation co-organisée par le Secours rouge. Le cortège est parti du « carré Moscou » à Saint-Gilles et s’est terminé à proximité de la place Rouppe en passant par la rue Haute. Les organisations de l’immigration ou de l’exil politique de Turquie étaient particulièrement bien représentées dans le cortège qui s’est arrêté à trois reprises à proximité de lieu de mémoires des luttes antifasciste, ouvrière et internationalistes. De brève intervention ont été faites pour rappeler que saint-Gilles abritait des bases de la résistance anti-nazie, que les gendarmes avaient fait un massacre d’ouvrier rue Haute, et que la rue du Poiçon était l’endroit où s’organisait la solidarité internationale.

Lire les interventions sur les lieux de mémoires

signal-2017-05-01-232949.jpg

Depuis un an, apparemment, les manifestations « revendicatives » (politiques donc) sont interdites par la bourgmestre (MR) d’Ixelles sur la Place du Luxembourg, toute proche de nombreuses institutions européennes. Cette interdiction n’a été communiquée à personne, ce sont surtout « les manifestations qui peuvent déboucher sur des confrontations entre les participants et des opposants ou encore avec la police », ce qui explique que notre manifestation (organisée avec le comité « Libérons Musa » en solidarité avec Musa Asoglu ait été attaquée par la police le 22 février dernier (voir l’article). Interrogée par l’opposition communale, il est apparu que cette interdiction n’était pas liée à la « menace terroriste » mais bien aux nombreuses terrasses de cafés eurocrates qui jouxtent la place. La police avait en effet prétendu que les « manifestations turques » étaient interdites en raison de la tension entre les groupes turcs de gauche et de droite. La police avait donc « protégé » les manifestants solidaires de Musa Asoglu en les plaquant puis trainant dans la boue et en distribuant des amendes administratives. Contactée par une journaliste quelques heures plus tard, la police n’avait pas confirmé cette interdiction. La police tenterait quand cela est possible de déplacer les manifestations vers le Square de Méeus, ce qu’ils ne font pas pour les manifestations antifas puisque c’est là que se trouve le local d’Aube Dorée.

30 secondes avant l'intervention  de la police, le 22 février dernier

30 secondes avant l’intervention de la police, le 22 février dernier