Une manifestation aura lieu à Metz le samedi 16 juin pour revendiquer l’amnistie de toutes les condamnations politiques prononcées ces dernières années (luttes ouvrières, mouvement contre les réformes de l’enseignement, des retraites, contre le CPE, inculpés de Tarnac, etc.). La manifestation partira de la 15h Place des Charrons

7 militants ont été convoqués le mardi 29 mai au tribunal d’Alençon pour « un rappel à la loi ou avertissement » en raison d’une action de boycott au magasin Carrefour d’Alençon. Ils se sont présentés un par un devant le procureur et on refusé de signer les accusations de discrimination et d’incitation à la haine raciale qui leur étaient signifiées. Ils ont fait savoir qu’ils estimaient leur action de boycott des produits de l’occupant israélien légitime, et qu’ils comptaient bien continuer à s’engager dans la campagne BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) contre Israël jusqu’à ce que cessent l’occupation et la colonisation des territoires palestiniens.

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Dans le cadre de la semaine de mobilisation contre la procédure d’expulsion du Centre Social Autogéré à Toulouse, les membres de la Campagne de réquisition ont appelé à une manifestation contre toutes les expulsions hier, déposée en préfecture, ce mercredi 30 mai. Alors qu’une centaine de personnes s’était rassemblée devant le bâtiment, la police et les représentants de la préfecture ont bloqué le départ de la manifestation sous prétexte qu’elle n’était pas déclarée. Après avoir présenté les justificatifs prouvant la légalité des rassemblements et de la manifestation, ceux-ci ont malgré tout refusé de nous laisser partir. Les manifestants se sont retrouvés encerclés pendant plus deux heures par des CRS, des gardes-mobiles et des policiers de la BAC, jusqu’à dispersion d’un grand nombre de participant. Au final malgré l’acharnement de la préfecture, la manifestation fut un succès, près de 200 personnes ont rallié le cortège finissant en rassemblement au Capitole.

Le procès du Centre Social Autogéré vendredi 1er Juin à 9h au Tribunal Administratif. Rendez-vous vendredi 1er Juin à 8h à Jeanne d’Arc pour un départ vers le Tribunal Administratif.

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Dans la nuit du 30 avril au premier mai 2009, à Cognin, près de Chambéry, soufflées par l’explosion d’un engin explosif artisanal, Zoé mourait, presque sur le coup, tandis que Mike, grièvement blessé, parvenait à sortir de l’usine abandonnée dans laquelle ils se trouvaient. La police et les secours débarquent vite sur les lieux, alertés par le voisinage. Mike et le corps de Zoé sont identifiés. La sous-division anti-terroriste (SDAT) est chargée de l’enquête. Quelques jours plus tard, trois perquisitions sont exécutées dans trois maisons squattées. Celle où vivait Zoé, un lieu d’habitation pour quatre personnes devant lequel restait en général garé le camion de Mike, ainsi que Les Pilos, lieu d’habitation et d’activités proche du centre-ville.

Mike est déjà placé en détention préventive au régime grand blessé dans un hôpital de Lyon. Il y restera deux mois. Puis R, J, William, et N1N1 seront successivement interpellés, dans des conditions variées. Tous, à l’exception de William, passeront un moment en prison puis seront placés sous contrôle judiciaire. En 2011, la juge d’instruction de la SDAT se dessaisit du dossier. La fin de l’instruction est confiée au tribunal de Grande Instance de Chambéry, qui accepte la levée de tous les contrôles judiciaires, sauf celui de Mike. Le procès s’est ouvert ce vendredi 25 mai contre les quatre: Mike pour fabrication d’engin explosif et les trois autres pour dissimulation ou destruction de preuves. Le procureur a demandé 1 an de prison ferme pour le premier, 6 mois avec sursis et 5000 euros d’amendes pour les autres.

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Lire ici le compte rendu d’audience

Ecouter ici l’intervention d’un des prévenus

Suite à la relaxe d’un policier qui avait éborgné un étudiant à l’aide d’un Flashball, le collectif Copwatch Île-de-France/Paris a annoncé la création d’une ‘Base Nationale des Policiers Violents’ afin de recenser et de référencer les identités et actes des policiers violents : assassins, attaqués en justice, fascistes et aggresseurs sexuels. Copwatch IDF-Paris annonce sa volonté d’étendre le copwatching (pratique consistant à filmer et ‘surveiller’ la police) à toute la france, et appelle ceux qui combattent la répression à les aider à remplir la BNPV.

Copwatch, régulièrement médiatisé fait sans cesse l’objet de poursuites, censures et attaques de la part de policiers et de l’état français. Récemment, des t-shirts anti-copwatch ont été vendus dans les commissariats.

Pour lire le communiqué, cliquez ici.

Pour voir la liste des ‘miroirs’ (url alternatives pour contrer la censure), cliquez ici.

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La semaine dernière s’est tenu le procès de six personnes poursuivies pour association de malfaiteurs à visée terroriste au tribunal de grande instance de Paris (affaire dite de ‘la dépanneuse’). Les six, que les autorités ont catalogués ‘d’anarcho-autonomes’ sont accusés d’avoir tenté de commettre des actes de sabotage en 2006 et 2007, actes qualifiés de terroristes par le procureur.

Sur le plateau des correctionnels, le tribunal de Paris dispose d’une petite pièce réservée aux témoins dont un des murs est une vitre en verre fumé. Le 22 mai dernier, cinq témoins devant passer à la barre dans un autre procès sont invités à y patienter. Quand ils y entrent, celle-ci n’est pas vide. Une femme est occupée à y prendre des photos au téléobjectif des personnes situées de l’autre côté de la vitre, personnes pour la plupart venues assister au procès de ‘la dépanneuse’. Les témoins ont immédiatement appelé l’huissier qui a demandé à la photographe de s’en aller. Après vérification du tribunal, il s’acière qu’il s’agissait d’une policière faisant partie des RGPP (renseignements généraux de la préfecture de police), le service des renseignements qui traite notamment des mouvements extrêmes. Du côté du tribunal, on indique qu’on ignorait totalement la présence de cette policière-espionne venue photographier les membres des collectifs de soutien clandestinement, sinon sans être repérée. La policière a quant à elle affirmé être entrée dans cette pièce sans savoir qu’elle n’en avait pas le droit. Une enquête a été ouverte.

Tribunal de Paris

Tribunal de Paris

En mai 2011, à l’appel de la CGT, dans la perspective d’un plan sociale, une grève à l’usine de papier adhésif Raflatac, à Pompey. Dans la nuit de 24 au 25 quand les gendarmes font leur ronde, le piquet de grève compte une quinzaine de salariés groupés autour d’un feu de palette menaçant. Plus tard, appelé pour une intrusion dans l’usine, les gendarmes remarquent nettement un feu de palettes qui lèche le portail métallique. Le lendemain, les mêmes gendarmes reviennent pour des investigations et notent que le portail est ceintré, qu’une caméra de vidéosurveillance a été dégradée, qu’une barrière et des feux tricolores ont été brisés, un mât et son drapeau détériorés. En plus, la direction assure que toute la machinerie électrique du portail est hors service.

Trois salariés de la société, dont le secrétaire CGT du comité d’entreprise reconnaissent avoir pénétré dans l’usine. Le parquet de Nancy a sollicité un mois avec sursis. Raflatac demande près de 160.000 € de dommages et intérêts, une sommes absurde visant à faire payer aux trois salariés les conséquences de l’intégralité de la grève. Décision le 22 juin.

Les salariés grévistes de Keolis (conducteurs de bus) occupent depuis vendredi, le bureau du directeur des Transports Urbains de Blois. Comme la reprise des négociations prévue hier après-midi a été reportée à aujourd’hui, certains s’apprêtaient à passer une nouvelle nuit dans les locaux des TUB. La direction a envoyé un huissier pour enjoindre les grévistes à évacuer les locaux (photo). Devant leur refus, un constat d’occupation illégale, préalable à une éventuelle action en justice a été dressé.

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Ce lundi, quatrième jour d’audience, le procureur du tribunal correctionnel de Paris Olivier Christen a requis des peines de prison ferme à l’encontre des six jeunes poursuivis pour association de malfaiteurs à visée terroriste. Christen a demandé au tribunal que le prévenus soient déclarés coupables de tous les faits qui leurs sont reprochés: association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste pour les six et détention et/ou transport de matières explosives ou inflammables, fabrication d’engins incendiaires selon les cas. Il maintient donc la qualification terroriste des faits, déclarant ‘qu’une tentative d’atteinte aux biens (et pas aux personnes) entre dans le registre des actes qui visent à troubler gravement l’ordre public par l’intimidation ou la terreur’. Il a également ajouté que les liens entre les prévenus, les similitudes entre les modes opératoires et les traces ADN retrouvées permettent de les déclarer coupables.

Rappelons que les six sont accusés d’avoir, de manière concertée, tenté de commettre plusieurs actes de sabotage en utilisant des engin incendiaires contre une armoire électrique de la SNCF en 2006 et une dépanneuse de police en 2007, ce qu’ils ont nié durant tout le procès tout en affirmant leurs opinions politiques mais en rejetant toute appartenance à une prétendue ‘mouvance anarcho-autonome francilienne’. Des peines de trois à un an de prison ont été requises. Aujourd’hui, les plaidoiries de la défense, déjà commencées hier, clôtureront la dernière audience.

Depuis près de 600 jours, les ouvriers de l’usine Fralib (groupe Unilever) de Gémenos (Bouches-du-Rhône) sont en lutte pour empêcher la fermeture de leur usine, la seule en France à produire les thés Lipton et les tisanes Eléphant. Craignant que la direction ne déménage les machines, les salariés avaient réinvestis le site le 11 mai dernier, occupation suite à laquelle le président d’Unilever avait saisi la justice pour réclamer l’expulsion immédiate des occupants. Mercredi, le juge des référés du tribunal de grande instance de Marseille a ordonné ‘l’expulsion, à compter du 1 juin 2012, avec la concours de la force publique si nécessaire, de toute personne gênant les accès au site de la société Fralib’.