Les autorités espagnoles ont déclaré qu’un des présumés leader du collectif Segi avait été arrêté dans le sud de la France dans la journée de jeudi. Depuis 2007, l’organisation est considérée comme terroriste par la cour suprême espagnole car elle est suspectée d’être un des viviers de l’ETA. Par contre, elle est bel et bien légale en France. Hier, les autorités françaises ont interpellé un homme qu’elles suspectent de faire partie de Segi avant de le livrer aux forces de police espagnoles.

Ce mardi avait lieu à Lomé, capitale du Togo, un grand congrès du principal parti d’opposition. De nombreux journalistes étaient présents pour couvrir l’événement. Des manifestants se sont confrontés aux forces de l’ordre, qui ont répliqué par le jet de gaz lacrymogènes. C’est pour y échapper que deux journalistes ont trouvé refuge dans une ruelle toute proche. Là, ils ont été violemment interpellé par un officier français qu’ils avait pris précédemment en photo (ils étaient étonnés que l’armée française soit présente en renfort des forces de l’ordre togolaise, ce qui explique leurs clichés). La vidéo qui suit se passe de commentaires tant elle remet en avant la répression que peuvent subir les habitants des pays dominés du fait des ‘autorités étrangères’ présentes sur leur territoire.

Il y a quelques jours vers 22h00, trois militants du Mouvement Jeunes Communistes de France, âgés de 15 à 18 ans, ont été arrêtés alors qu’ils collaient des affiches et placés en garde-à-vue. La police leur reproche le caractère qu’elle estime attentatoire à la dignité de Nicolas Sarkozy, Président de la République, des affiches.
La Fédération de la JC de l’Isère appelle à manifester leur soutien à Justin, Romain et Gaston. Les trois militants (libérés vers 8h00 du matin vendredi), sont convoqués à 14 H, ce mardi 3 août, pour une comparution immédiate à l’hôtel de police de Grenoble.

En marge d’un déplacement au commissariat de Dammarie-les-Lys le ministre de l’Intérieur a engagé une action pour « injure et diffamation publiques contre la police » à l’encontre de deux sites Internet militants. « Pour ne pas leur faire de publicité », Brice Hortefeux n’a pas souhaité donner le nom de ces sites, mais il s’agirait du Jura libertaire et d’Indymedia Grenoble. Selon le ministre, ces sites portent atteinte à l’honneur de la police.

Hier soir des militants du PCF distribuaient le tract unitaire appelant au rassemblement de protestation contre la politique de Nicolas Sarkozy, le 30 juillet à à Grenoble. A la suite de cette initiative, 3 jeunes membres du Mouvement de la Jeunesse Communiste ont été arrêtés et placés en garde à vue pour collage d’affiches injuriantes et diffamatoires à l’égard du Chef de l’Etat. Dès la nouvelle connue, des militants se sont rendus à l’Hôtel de police pour les faire libérer. Les militants ont été libéré le lendemain matin.

L’outrage au drapeau français est désormais passible d’une amende de 1.500 euros, qui sanctionnera le fait, « lorsqu’il est commis dans des conditions de nature à troubler l’ordre public et dans l’intention d’outrager le drapeau tricolore », de « détruire, détériorer ou utiliser de manière dégradante » le drapeau « dans un lieu public ou ouvert au public ». Le texte précise qu’est également puni, « pour l’auteur de tels faits, même commis dans un lieu privé, de diffuser ou faire diffuser l’enregistrement d’images relatives » à ces faits .

Le décret fait suite à la polémique sur une photographie, primée lors d’un concours à Nice, montrant un homme s’essuyant le postérieur avec le drapeau français. Cette photo avait été primée par le jury d’un concours photographique de Nice le 6 mars et avait été publiée en tant que telle dans un journal gratuit.

Trois membres présumés de l’ETA, actuellement en détention en France pour d’autres faits, ont été mis en examen dans le cadre de l’enquête sur la fusillade de Dammarie-lès-Lys qui a eu lieu le 16 mars dernier. Mikel Karrera Sarobe, suspecté d’être le numéro un de l’ETA, Arkaitz Aguirregabiria de Barrio et Joseba Urbieta Alkorta ont été mis en examen pour l’ensemble des chefs d’accusation suivants: homicide volontaire en bande organisée, détention et transport d’armes, recel de faux et association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. De source judiciaire, on affirme que ce sont des analyse de traces recueillies sur les lieux de la fusillade qui auraient permis de remonter aux trois hommes. Ces trois mises en examen s’ajoutent à celle de Joseba Fernandez Aspurz, interpellé sur les lieux de la fusillade qui a fait état de son appartenance à l’ETA et est aujourd’hui écroué.

Les trois militants basques détenus à la prison de Vivonne-Poitiers qui avaient entamé une grève de la faim au début du mois ont arrêté hier leur action de protestation. Maïté Aranalde, Joseba Fernandez Aspurz et Mattin Ozolmendi ont mené cette grève de la faim pour dénoncer leurs conditions de détention dans les prisons français ainsi que les entraves aux courriers et au droit de visite dont ils sont les victimes. Il semblerait que néanmoins, grâce à leur action, ils aient obtenu satisfaction. Une détenue basque devrait bientôt rejoindre Maïté Aranalde à Vivonne-Poitiers, tandis qu’un des hommes a appris qu’il serait bientôt transféré dans un ou établissement où se trouvent d’autres basques à Châteauroux. Une petite centaine de personnes s’étaient rassemblées hier en fin de matin pour manifester notre solidarité. Par contre, Arkaitz Agirregabaria et Mikel Karrera, qui sont à l’origine de cette grève de la faim n’ont quant à eux pas annoncé leur intention de l’arrêter, aucune décision les concernant n’ayant été prise.

Le procès consécutifs aux incidents qui ont suivi les provocations policières à Poitiers le 21 juin a eu lieu le 8 juillet lors d’une audience marathon. Lors de ce procès, les incohérences et contradictions dans les déclarations des policiers sont clairement ressorties, en particulier celles du commissaire Papineau, Directeur Départemental de la Sécurité Publique. Et de même leurs omissions – comme faire état d’une condamnation antérieure de l’un d’eux pour violences sans préciser qu’il avait été relaxé, n’étant en rien responsable de ces violences. Et bien d’autres éléments sont apparus nettement : que l’accusation reposait sur les seuls témoignages des policiers, également partie civile, alors que d’autres personnes avaient été témoins des événements – la défense en a ainsi produit six ; que l’enquête sur le terrain avait été inexistante… et surtout que les choses ne s’étaient pas passées comme l’accusation le prétendait, mais bien comme les prévenus et leurs avocats ne cessent de le dire : c’est un véritable tabassage policier de militants et militantes connus pour leur engagement politique qui a eu lieu à Poitiers !

Le Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux appelle à un rassemblement pour la relaxe de tous les inculpés du 21 juin devant le palais de justice de Poitiers le 28 juillet à 18 h, et à un soutien lors du délibéré, le 29 juillet à 14 h. Contact: antirep86@free.fr– http://antirep86.free.fr

A l’occasion de la fête nationale française, quelque 200 personnes s’étaient rassemblées sur la place Clemenceau de Biarritz à l’appel de l’organisation de la jeunesse basque Segi. Alors qu’elles tentaient de se rendre à la mairie afin de remettre un courrier de protestation au maire de la ville, de nombreux policiers se sont interposés. Matraques en main, ils ont repoussé les manifestants et ont également fait usage de gaz lacrymogène. Finalement, ils ont pu donner leur lettre au maire avant de déployer une banderole en anglais soulignant leur appartenance au Pays-Basque. Depuis le début de l’année, plusieurs membres présumés de Segi ont été arrêtés en France à la demande des autorités espagnoles, qui considère l’organisation comme le « vivier de recrutement d’ETA ».

Manifestation de Segi à Biarritz

Manifestation de Segi à Biarritz